25 février 2007
Le gage (2)
Lorsque notre voiture est arrivée au niveau du jeune motard, il s'était déjà avancé entre les voitures, sûr de son fait. Habitué des lieux, il avait sans doute croisé le regard de Sylvie, et y avait lu du désir. J'ai baissé la vitre. Le regard du jeune homme a papillonné sur le visage de Sylvie avant de se poser sur son échancrure.
- Bonsoir, j'ai de la chance ce soir, mademoiselle est vraiment jolie. Je peux vous aider ?
- Bonsoir. On cherche juste une petite exhibition aux abords du bois. Rien de plus. Ca t'intéresse ?
- Oui! Bien sûr! Je vous suis en moto ?
- Ca marche, mais on va voir un autre homme d'abord.
J'ai redémarré pour avancer vers l'homme aux lunettes rondes. Il nous avait probablement vu discuter avec le jeune motard qui nous suivait déjà, et il a semblé à la fois surpris et heureux de voir le grand sourire de Sylvie lorsque notre voiture s'est arrêtée à son niveau.
- Bonsoir, nous a-t-il dit timidement.
- Bonsoir, vous venez souvent dans cette rue ?
- Heu... c'est à dire que... non... c'est la première fois.
- Et ça vous dirait de nous regarder faire l'amour dans la voiture ?
- Heu... oui!
- On va dans le bois. Vous nous suivez ?
- D'accord... Je prends ma voiture. Je suis garé juste là.
Sylvie l'a regardé monter dans sa voiture, en riant de sa timidité, et elle s'est tournée vers moi pour me faire un langoureux baiser. Sa langue a glissé entre mes lèvres, a enlacé ma langue, a fouillé ma bouche passionnément, puis, lentement, ses lèvres se sont détachées des miennes, et elle a plongé dans mes yeux un regard malicieux.
- Ils te plaisent ?
- Oui.
- Tu as envie d'eux ?
- Non, j'ai envie de toi !
- Ca te plait qu'ils nous regardent ?
- Oui, ça me plait.
- Et qu'ils se branlent ?
- Ça, ça m'excite !
- Tu as envie qu'ils te touchent ?
- Je ne sais pas.
- Et de les toucher ?
- Peut-être.
- Et tu veux que je te prenne comment ?
- Fort ! On y va ?
Ces derniers mots m'ont fait bander plus que tout. Sylvie n'était plus la jeune femme craintive qui suit son amant dans ses fantasmes, mais une maîtresse volontaire, prête à assumer la position souveraine de reine de la fête, et peut être même prendre les choses en main.
Nous sommes enfoncés dans le bois ténébreux, où nous avons trouvé une rue calme un peu à l'écart du ballet des voitures autours des travestis qui officiaient à une centaine de mètres de là. A peine avais-je coupé le moteur, que les lèvres de Sylvie se sont posées sur les miennes, comme si, intimidée par la situation, elle voulait se réfugier dans l'action. Nos deux voyeurs étaient à la portière, du côté de Sylvie. Ma main gauche a glissé entre ses cuisses, elle a frôlé ses bas jusqu'à la frontière de la dentelle sur sa peau nue, et elle a remonté sa jupe pour livrer ses cuisses à leurs regards égrillards.
"Il fait chaud, tu ne trouves pas ?" ai-je dit dans un murmure. Sylvie ne m'a pas répondu. Sa bouche avide a glissé le long de mon torse, en direction de mon sexe dur qu'elle a malaxé à travers mon jean. Enfin, elle a fait glisser ma braguette et ma verge raide de désir en est sortie comme un diable de sa boite. Sylvie a lâché un soupir de contentement en prenant mon sexe entre ses doigts, à moins que ce soit le courant d'air frais provenant de la vitre que je venais d'entrouvrir de son côté. Presque rien. Un ou deux centimètres seulement, vers lesquels ses reins se cambraient, comme pour rencontrer le souffle chaud des deux hommes qui se pressaient au carreau. Sylvie m'a pris dans sa bouche et ma main a continué de remonter entre ses cuisses, jusqu'à sa chatte épilée. Elle ne portait pas de culotte ce soir là. J'ai posé ma main droite sur sa tête qui montait et descendait au rythme de la magistrale fellation qu'elle m'administrait. Mes doigts ont caressé ses cheveux, sa nuque, son dos jusqu'à ses reins cambrés, et ont saisi le tissu de sa courte jupe. J'ai tiré dessus très lentement. Peu à peu, j'ai retroussé sa jupe, j'ai livré son sexe lisse à leur regard lubrique. J'ai continué, jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'ils voient bien son petit trou, et de deux doigts, j'ai écarté sa vulve pour leur exhiber son clitoris, avant de le masturber doucement.
Malgré la fenêtre entrouverte, nous avions de plus en plus chaud. Avec notre respiration haletante, de la buée s'était formée sur les vitres et nos deux voyeurs devaient nous regarder à travers la petite ouverture de la fenêtre pour voir quelque chose. J'ai décidé de changer de position et je me suis mis à genoux sur le siège, ce qui a obligé Sylvie à se reculer jusqu'à coller ses fesses nues à la vitre. Ah! Se sont écriés les deux hommes qui ont vu d'un seul coup un cul somptueux plaqué contre le carreau. Sylvie a relâché mon sexe un moment pour regarder derrière elle, et elle n'a pas pu se retenir de rire en voyant le motard caresser, et même lécher la vitre qui les séparait du paradis sensuel qu'elle exhibait. Coquine, elle s'est cambrée au maximum pour plaquer sa vulve toute mouillée contre la vitre. Elle a laissé sur le carreau une traînée baveuse comme celle d'un escargot. Le jeune homme à sortit sa queue et l'a plaquée de l'autre côté de la vitre. Il a suivi la traînée à la trace de la pointe du gland.
D'un seul coup, Sylvie s'est retournée pour leur faire face. De mes mains tremblantes d'émotion, j'ai commencé à malaxer ses seins déshabillés de dentelle dans son soutien gorge pigeonnant. "Prends-moi !" M'a-t-elle alors ordonné, assez fort pour que les deux hommes l'entendent. J'ai lentement glissé mon sexe dans sa chatte brûlante. Le plus jeune des deux tenait sa queue à la main, raide comme un cierge de pâque. Il se masturbait, la pointe de son gland tout contre la vitre, là où Sylvie avait laissé le plus de traces de mouille. L'autre, le timide à lunettes, était plus en retrait. Il regardait la scène en souriant. Dans son pantalon déformé, on devinait un sexe monumental. Sylvie était déchaînée. Elle a d'abord fait glisser la pointe de sa langue sur sa lèvre supérieure. C'est d'une sensualité affolante, et elle le sait. Et puis, en plantant bien son regard dans les yeux du jeune homme, elle a approché sa bouche entrouverte de la vitre, à quelques millimètres de sa queue de l'autre côté, et elle s'est mise à lécher les traces de sa propre mouille sur le carreau. Ça nous a tellement excités que le résultat ne s'est pas fait attendre: Il a éjaculé sur la vitre de longs jets de sperme gluant, au moment même où j'ai joui en elle. "Oh Oui!" a-t-elle crié dans la voiture, elle aussi surprise par l'orgasme. Pendant que mon sexe encore dur allait et venait entre ses reins moelleux, le jeune homme a barbouillé la vitre comme s'il étalait son sperme sur le visage ravagé de plaisir de la belle Sylvie. Ravi, il est parti pendant que nous essayions de reprendre nos souffles dans la voiture surchauffée.
- Ouvre s'il te plait, m'a-t-elle demandé doucement
- De quel côté ?
- Celui-là !
Sylvie m'avait désigné la vitre barbouillée de sperme à travers laquelle on ne distinguait plus grand chose, sinon la présence trouble de l'homme timide en costume. J'ai descendu la vitre complètement. Notre voyeur ne disait rien, il nous regardait en souriant, sans oser s'approcher. Son pantalon était si déformé qu'il semblait avoir des balles de tennis dans sa poche. J'ai senti Sylvie à la fois curieuse, et rassurée par sa timidité. Approche, lui ai-je dit gentiment. Il a obéi sans rien dire. Ses hanches ont bientôt été au niveau de la vitre ouverte. Sylvie n'avait qu'à tendre la main pour le toucher. Elle voulait voir. Elle en avait envie. Elle hésitait. Ma main s'est égaré sur son sein, l'a extrait de son écrin de dentelle, et l'a pris dans ma main. J'ai fait rouler son téton entre le pouce et l'index. Elle a tressailli. Lui aussi. "Montre !" A-t-elle alors dit d'une petite voix mal assurée. L'homme timide a rougit, puis d'une main tremblante d'excitation, il a ouvert la ceinture de son pantalon. Il a écarté les cuisses pour que son pantalon ne tombe pas dans le caniveau. Il a défait le bouton, et il a fait glisser la fermeture éclair. Le pantalon est resté en place. Il était suspendu à la bosse qui le déformait. Et puis il est enfin tombé.
Sylvie avait beau s'y attendre, elle n'a pas pu retenir un cri de surprise. Sous ses yeux écarquillés se dressait un membre monstrueux. Long comme un pied, large, épais, au gland pourpre rutilant. A sa base pendait une paire de couilles chevalines.
- Je suis trop gros, a-t-il balbutié, je fais peur aux femmes, mais ce soir, j'ai vraiment trop envie... de... de...
- De jouir ? a répondu Sylvie émue par cet aveu.
Alors, comme dans un rêve, elle a approché sa main tremblante de l'énorme phallus. Elle l'a frôlé doucement. Impossible d'en faire le tour d'une seule main. Sa peau était douce, comme celle d'un petit chat tout chaud qu'elle caresserait doucement. Voir Sylvie toucher cet homme m'a follement excité. Toujours derrière elle, mon sexe avait repris sa vigueur. J'ai approché ma main de sa chatte. Elle gouttait sur mes doigts. C'était un mélange de mon sperme et de sa mouille qui coulait, qui ruisselait, qui inondait ma main et ma queue juste en dessous. Mes doigts ont glissé dans son sexe. Un, et puis deux, et enfin trois qui l'ont pénétré doucement, qui ont massé tendrement son vagin incandescent. Le bout de mes doigts s'est attardé sur son point G, cette petite zone parcheminée au coeur de son plaisir. J'y ai appliqué un massage circulaire qui l'a fait gémir. J'ai senti qu'elle n'était pas loin de la jouissance, à son petit trou qui palpitait tout contre mon gland lubrifié par sa mouille. Sylvie avait cessé de caresser timidement le sexe phénoménal dressé devant elle. Elle le branlait furieusement, à deux mains pour pouvoir en faire le tour. Elle a frotté le gland turgescent sur ses seins à moitié sortis de son soutien gorge. L'homme timide a avancé une main timorée. Il a touché la peau de Sylvie, à l'épaule frissonnante. Ses doigts la frôlaient à peine. Ils sont descendus imperceptiblement, plus bas. Les halètements de Sylvie emplissaient tout l'espace de la voiture. Tout n'était plus que plaisir, imminence de jouissance. Au moment où ses doigts ont atteint son tétin tumescent, d'un coup de rein, elle s'est empalée sur ma queue. Elle s'est enfoncée mon dard dans l'anus alors que me doigts se crispaient dans sa chatte. L'homme et moi l'avons inondée en même temps. Mon sperme entre ses fesses, le sien entre ses seins, et les râles de nos orgasmes se sont mélangés dans la nuit noire.
06:45 Publié dans Fictions | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Erotisme, Le gage, exhibition, voiture, sodomie, masturbation