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04 juillet 2014

Trash

C’était un mois d’Août, il y a une dizaine d’années. J’étais sorti en club. Seul. Ne me demandez pas pourquoi. J'ai opté pour le Pluriel Club, dans le 4ème arrondissement, en soirée mixte bien sûr. J'avais lu sur internet que c'était un club sur trois niveaux, dans d'anciennes caves en pierre, que j'imaginais un peu comme les chandelles. A peine l'entrée passée, j'ai regretté. J’étais devant un bar autour duquel étaient assis deux hommes, qui déblatéraient avec le patron des platitudes dignes d'un café du commerce. Je me suis installé à côté d'eux, sans prendre part à la conversation. Un couple de quinquagénaires est ensuite arrivé, suivi d'un autre du même acabit dont la femme me souriait dans le couloir qui menait aux toilettes. Trois ou quatre couples et autant d'hommes seuls ont fait leur entrée, consolidant la moyenne d’âge autours de cinquante ans, avec un ou deux hommes par couples.

Vers 21h, nous sommes descendus au premier sous-sol où nous attendait un buffet. Je bavardais avec deux hommes, dont un beau garçon, Laurent, qui devait avoir mon âge puisqu'il disait avoir vingt ans d'expérience du libertinage, bien qu'on lui aurait donné une petite trentaine d'années. D'autres personnes sont arrivées, et même une femme seule: Une africaine, très forte mais avec un joli visage, qui ne semblait pas avoir plus de trente ans. Je crois qu'elle s'appelait Julie. Elle portait une robe ample et chamarrée, dont la coupe propre aux femmes de ce gabarit ne cache jamais l’embonpoint. Elle avait toutefois un côté à la fois si naturel et candide, que Laurent et moi avons vite sympathisé avec elle. Elle nous a dit que c'était sa première sortie en club libertin, même si nous en doutions au vu de sa placidité. A la fin du repas, tout le monde est descendu au troisième sous-sol, le plus vaste, où se trouvaient la piste de danse et les coins câlins.

Aucune des femmes présentes ne m’attiraient, tout au moins suffisamment pour avoir envie d’en aborder une avec la présence de son compagnon à proximité. Timide de nature, je restais à côté de Julie avec laquelle j’avais déjà fait connaissance, et qui bougeait bien malgré son embonpoint. Quand j’ai touché son corps, elle ne m’a pas esquivé. N’ayant pourtant aucun goût pour les femmes obèses, j’ai trouvé le contact de sa chair plus ferme que je ne le craignais, et j’ai finalement plaqué mes hanches avec plaisir contre ses grosses fesses qui tressautaient au rythme de la musique. Contre toute attente, cette femme noire corpulente m’excitait. Quand Julie m’a dit avoir envie de mater les couples qui s'acoquinaient dans les coins câlins, je l’ai suivie de près. À force de peloter ses seins énormes et ses cuisses opulentes, elle a fini par m’attirer dans la mêlée des couples libertins. Elle voulait garder sa robe et j’ai retiré son string XXL pour lécher un peu sa vulve crépue, mais elle ne semblait pas trop apprécier cette caresse. Alors je l’ai prise en marteau, sans réaliser qu’avec cette position, la pénétration ne serait pas des plus aisées compte tenu de sa forte corpulence. J’ai joui trop vite sans lui avoir apporté le plaisir escompté.

Peu après, j'ai remarqué un couple qui venait d'arriver. Il faut dire qu'il ne pouvait pas passer inaperçu. La fille était belle, vingt-cinq ans peut-être, et son partenaire une trentaine d'année. Ils parlaient anglais. Dès que Laurent a vu cette fille, il m'a dit que ça allait être le délire. Moi, je n'y croyais pas trop.

Je vais planter le décor de l'action: un coin câlin ouvert sur la piste de danse. Au centre, un lit surélevé, un mètre de large, la hauteur d'une table, et des banquettes tout autour de l’arène. Sur ce lit, Laurent prenait une dame en levrette, longuement, avec maitrise malgré son rythme soutenu, et les gémissements de sa partenaire corroboraient mes impressions: ce type était un vrai hardeur. Le couple d'anglais s'est approché, ils semblaient apprécier le spectacle. Ils se sont assis et l'homme a embrassé langoureusement sa compagne, tout en commençant à la déshabiller. La plupart des hommes seuls avaient formé un cercle autour de la scène tant la jeune femme était attirante, mais le couple repoussait toute avance tactile. Et puis le couple d'Anglais s'est levé, ils se sont approchés de Laurent qui besognait toujours la dame, et l'Anglaise les a touchés. Surtout la dame. J'étais un peu loin de la scène, mais il me semble bien qu'elle a lui a mis un doigt dans l'anus, à la dame qui continuait de gémir sous les coups de boutoir de son amant d'un soir tout en suçant son partenaire des autres soirs. L'Anglais, lui, n'abandonnait pas sa partenaire. Ses caresses étaient de plus en plus précises, de plus en plus appuyées, et il a fini par la faire jouir avec ses mains, debout contre le lit. Je crois que c'est ça qui a mis le feu aux poudres.

L'Anglaise s'est accroupie et elle a commencé à sucer les hommes qui formaient toujours un cercle autour d'eux, et quand le lit fut libéré, elle s'est couchée dessus, sur le dos, son partenaire entre ses cuisses. Il l'a prise en missionnaire, sans lésiner sur le gel intime qui allait couler à flots toute la soirée. La fille suçait et branlait toutes les queues qui passaient à sa portée. Comme une folle. Les hommes éjaculaient sur elle, sur ses bras, sur ses seins. D'autres lui claquaient les cuisses. Elle hurlait de plaisir. C'était un spectacle troublant, infâme et excitant à la fois. Lorsque l'Anglais a terminé sa besogne, il a éjaculé dans la bouche de cette si jolie fille, aux cheveux noirs légèrement décoiffés et dont le rimel coulait un peu. Un autre type l'a remplacé aussitôt. J'ai compris que tout le club allait lui passer dessus. Lorsque ce fut mon tour, ses bas résilles étaient déchirés.

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13 août 2007

Sept : La paresse


00d011fdb8364eb73d062c7f7f4834b6.jpgJ’étais de retour dans la chambre au papier à fleur, mais alité pour de bon cette fois-ci. La solide Lucienne m’avait fait descendre de la table de la cuisine où j’avais été cloué comme un papillon, ou plutôt écrasé comme une mouche, et elle m’avait transporté clopin-clopant vers ma chambre. Muscles froissés, rachis traumatisé, trois jours de repos avec interdiction formelle de quitter la chambre, « et d’y pratiquer toute activité physique » avait cru bon d’ajouter le médecin en riant, après m’avoir demandé si je n’étais pas passé sous un rouleau compresseur.

Le lendemain après-midi, vers trois heures, tandis que je somnolais à demi nu sur mon lit écrasé de chaleur, j’ai entendu la porte de ma chambre s’ouvrir doucement. Couché sur le côté, je lui tournais le dos mais j’ai décidé de ne pas bouger, plus par paresse que pour épargner mon corps douloureux. J’ai juste ouvert une paupière pour contrôler, dans le miroir de l’armoire, qui s’approchait de moi à pas de loup. En l’occurrence, c’étaient des pas de louve. Agnès s’est arrêtée tout près du lit. Son regard était si intense qu’il m’a semblé en sentir le poids se poser sur ma nuque, rouler sur mes épaules où perlaient quelques gouttes de sueur, couler le long de mon flanc où saillaient mes muscles froissés, hésiter à ma taille recouverte du drap blanc, virevolter sur ses plis suggestifs avant de se reposer sur mes cuisses velues. J’observais Agnès dans le miroir sans qu’elle ne s’en doute. Était-elle venue veiller sur mon sommeil comme une mère sur celui de son enfant ? Sa langue est passée sur ses lèvres en guise de démenti, mais elle a fait demi-tour pour ressortir de la chambre aussi discrètement qu’elle y était entrée.

La scène s’est renouvelée le jour suivant. J’étais allongé sur le dos, entièrement nu tant la chaleur était insoutenable, avec un bout de drap sur les hanches pour seul tribut à la pudeur. Cette mise en scène ne devait rien au hasard : Il était trois heures et j’espérais vivement la visite d’Agnès. Je l’attendais même avec une ardeur palpable. Quelques minutes plus tard, la porte s’est ouverte. J’ai gardé les paupières closes pour ne pas effrayer mon invitée tacite, qui avançait vers moi avec la prudence d’un cambrioleur. Comme je m’y attendais, il y eut un bruit de chute et je n’ai pas tressailli. « Zut ! » ai-je entendu, et puis « vous dormez ? ». Je suis resté impassible, bien sûr, je n’allais tout de même pas avouer mon forfait si près du but : J’avais disposé Guerre et Paix en équilibre au bord de ma table de chevet, accroché à un fil imperceptible tendu en travers de la pièce. J’espérais qu’Agnès, convaincue que je dormais profondément, en profiterait pour abuser de mon corps assoupi.

J’ai senti un doigt léger frôler ma peau humide de sueur, là où elle est la plus fine, entre la base du cou et la clavicule. Il glissait jusqu’à mon épaule lorsque j’ai entendu sa voix : « Je voulais vous parler mais… c’est si difficile à dire que c’est aussi bien que vous dormiez. »
Le doigt a souligné le galbe de mes muscles avant de retourner sur mon torse aux pectoraux saillants.
« Vous devez penser que je ne suis pas très maligne, que je ne fais attention à rien, que je peux tout avaler, mais depuis ce qui s’est passé dans la cuisine, avec Lucienne, je n’en dors plus… »
En entendant cela, je ne suis pas parvenu à me maîtriser complètement. J’ai pris une profonde inspiration et j’ai alors senti la pulpe de son doigt s’attarder sur mon téton, en faire le tour, le frôler délicatement. Je me suis alors dit qu’Agnès était une sacrée perverse, prête à braver tous les tabous pour arriver à ses fins, et dont les caresses prometteuses ne cachaient rien de ses desseins lubriques.
« Je sais bien que c’est Lucienne qui vous excitait, mais vous n’avez pas hésité à vous taper la grosse Christelle sans trop vous en soucier n’est-ce pas ? Vous êtes un baiseur sans scrupule ! »
Le doigt poursuivait sa course vers le bas de mon corps avant d’être rejoint par trois autres sur mes abdominaux. Ils les ont passés aussi doucement que des voitures sur un dos d’âne.
« Mais malgré tout, j’ai l’impression que vous êtes un type bien… ou alors je me le suggère pour accepter l’idée que vous m’excitez comme une folle… »
Il n’y avait pas qu’elle à être excité ! Je me suis dit que non seulement elle s’apprêtait à coucher avec l’amant de sa fille, mais qu’il lui fallait en plus avoir l’impression de le pervertir pour prendre son pied ! En attendant, ses doigts étaient aux abords du drap. Ils ont décollé de ma peau lentement, comme à regret, avant que je ne sente le drap glisser sur mon sexe, sur mon phallus gonflé depuis que j’attendais Agnès.
« Folle, je suis folle de vous depuis le premier regard !»
J’ai senti son souffle sur ma verge raide. Le doigt – ce même doigt qui me titillait et dont les égarements me rendaient fou - s’est posé à sa base, juste à la limite de mes couilles, et a glissé tout au long de ma hampe jusqu’à sa pointe vermillon. J’aurais sans doute dû ouvrir les yeux à ce moment là, mais me laisser faire était si bon que je n’avais plus le moindre goût de l’effort.
« Vous m’excitez Christophe ! Je ne rêve plus que de vous, vous et votre grosse bite, je ne rêve plus que de me la prendre partout. Dans la bouche d’abord… »
Elle a joint le geste à la parole et elle m’a gobé le bout du gland, avant que je ne sente sa langue humide prendre le chemin inverse de celui pris par son doigt, du gland jusqu’aux couilles qu’elle a dardées de la pointe de la langue.
« Entre mes seins aussi… »
J’en ai aussitôt senti les pointes sur mes cuisses et mon ventre. J’étais tant excité d’imaginer Agnès me branler avec ses gros seins - ils me semblaient encore plus gros les yeux fermés - que je sentais le plaisir monter, irrémédiablement. J’imaginais son doux visage penché sur mon bas ventre frissonnant, ses lèvres vermillon à quelques centimètres de mon gland turgescent, au bout duquel devait pointer déjà une goutte de sperme menaçante. Je me sentais prêt à jaillir, et à me laisser nettoyer sans esquisser le moindre geste.
« Même dans mon petit trou, si vous voulez ! Il est encore vierge, vous savez, mais je le dilaterai pour vous, je l’ouvrirai pour que vous me le bouchiez, pour que vous m’enfonciez votre dard jusqu’à la garde. Je suis prête à tout pour vous garder, Christophe, même à vous prêter Lucienne si vous voulez, même à faire la gouine avec elle pour vous exciter, même à perdre les soixante kilos que j’ai en trop mais là, ce que je veux, c’est votre queue au fond de ma chatte !»
J’ai à peine eu le temps d’écarquiller les yeux que je l’ai vue s’empaler sur mon sexe d’un grand coup de rein. La douleur s’est réveillée, aussi fulgurante que la jouissance. L’une et l’autre me terrassèrent en me laissant juste assez de conscience pour réaliser que non seulement Christelle avait les yeux de sa mère, mais qu’elle en avait aussi la voix.

À suivre

27 juillet 2007

Sept: La luxure

42cb9cc206ea830dfbf1e207a8059d84.jpgLes mains de Christelle sont parties explorer mon corps, mon buste luisant, mon ventre maculé où elle a dessiné des arabesques de chocolat du bout des doigts, et mes cuisses qu’elle a écartées pour y prendre place. Accroupie entre elles, elle a entrepris de me nettoyer les couilles de la pointe de la langue, lapant comme une petite chienne la glace fondante qui y coulait en gouttes épaisses et sirupeuses.

« Laisse m’en un peu Christelle ! Petite égoïste, tu n’as même pas pensé à ce qu’allait déguster notre jeune invité ! » gloussa Lucienne derrière moi ! J’ai tourné la tête vers l’opulente antillaise. Elle me jetait des œillades égrillardes par-dessus son épaule. Son dernier vêtement, un string rouge qu’elle s’apprêtait à retirer mais qui disparaissait déjà entre les plis de sa croupe grandiose, donnait l’impression d’entourer en rouge son impudicité. Elle s’est penchée en avant pour le faire glisser tout au long de ses jambes tendues, exhibant son cul sous mes yeux ébahis, ferme et haut placé, dont chaque fesse avait la taille et la rotondité d’un ballon de basket. « Tu veux goûter mes grosses boules au chocolat ? À la chantilly, au coulis de framboise, ou bien nature ?
- Heu… coulis de framboise peut-être ? » suis-je parvenu à articuler les lèvres sèches.

Lucienne a attrapé un pot de confiture sur une étagère, elle est montée debout sur la table tout en se dandinant, et elle a mis un pied de chaque côté de mon visage, m’offrant une vue plongeante sur son obscure entrecuisse. J’avais l’impression d’être allongé entre les colonnes d’un temple en marbre brun de Verone, dont les fesses chapiteau soutenaient un monument de luxure. Soudain, ce fut le tremblement de terre. Sans qu’un seul autre muscle ne bouge, les fesses de Lucienne ont semblé s’animer de leur vie propre, indépendante du reste de son corps, comme un Mapouka luxurieux avant l’heure. Peu à peu, elle a fléchi les jambes tout en ouvrant le pot de confiture, sans que ses fesses ne cessent jamais de trépider. Elle plongea les doigts dans le pot, et lorsque sa croupe cessa enfin de s’agiter à quelques centimètres de mon visage, elle étala généreusement la confiture rouge sang de sa vulve luisante aux confins de la raie du cul. La matière poisseuse collait à ses poils pubiens ras et crépus, luisait sur les lèvres de sa vulve noire ouverte sur ses chairs rosées, au bout desquelles pointait déjà le capuchon brun de son clitoris gros comme un petit pois à écosser. À l’autre bout, les grumeaux de confitures semblaient dessiner une étoile de mer dont son petit trou était le centre. « Bon appétit mon grand ! » Me dit Lucienne en barbouillant mon visage avec sa vulve ruisselante de mouille aromatisée à la framboise, à moins que ce soit l’inverse.

Pendant ce temps là, Christelle m’avait soigneusement nettoyé les testicules, et elle léchait déjà la glace qui fondait irrémédiablement sur mon ventre. « Il était temps que j’arrive ! » dit Lucienne en se s’allongeant tête bêche sur mon corps. Je sentis ses seins s’écraser sur mon abdomen recouvert de glace au chocolat, et mon phallus disparaître entre ses globes charnus comme mon visage s’était déjà perdu au cœur de sa croupe enveloppante. Je baisais, je léchais, je suçais indifféremment tout ce qu’elle me présentait tour à tour, de son clitoris turgescent à son anus palpitant en passant par sa vulve molle et juteuse comme un abricot trop mur. Je ne voyais rien d’autre que sa peau tabac, plus foncée et froncée aux abords de son petit trou, pourpre à l’orée de son calice, et seuls les gloussements, soupirs et suçotements qu’émettaient Lucienne et Christelle me permettaient d’imaginer la lutte homérique qu’elles se livraient pour sucer les reliefs de ma banana split. Privées de tous repères visuels, mes pensées se perdaient dans le gouffre de mon imagination lubrique. Un simple gloussement de Christelle, et j’imaginais Lucienne lui laper une goutte de chocolat fondu à la commissure des lèvres. Il suffisait que le con de Lucienne jute un peu plus dans ma bouche pour que j’imagine Christelle sucer les tétons chocolatés de la voluptueuse antillaise. Un va et vient des lèvres de la jeune fille tout au long de ma hampe, et je rêvais que Lucienne tenait la tête de Christelle entre ses mains pour lui indiquer le rythme et l’ampleur du mouvement, à moins que ce soit l’inverse ! J’ai tendu les mains pour vérifier mes hypothèses. Elles sont égarées dans des chairs molles, entremêlées, lourdes et chaudes, indifférenciées : le corps de la luxure.

En fin de compte, j’ai préféré enfoncer un doigt dans le petit trou noir qui palpitait sous mes yeux. Lucienne s’est redressée, haletante, elle a attrapé quelque chose derrière moi et me l’a mis entre les mains. C’était une énorme banane plantain, encore verte et bien dure, longue d’une bonne trentaine de centimètres : « Mets moi la banane ! Mets la moi profond dans la chatte, j’aime les gros calibres ! » m’a soufflé Lucienne entre deux gémissements. J’ai pointé le bout de la banane recouverte d’un préservatif à l’entrée de sa vulve épanouie, et j’ai poussé doucement. Sa fente s’est ouverte, s’est dilatée pour accueillir le gros fruit oblong qui la pénétrait. Lorsque je faisais mine de la retirer, les chairs roses de Lucienne qui émergeaient de sa chatte brune donnaient l’impression d’aspirer la banane avec laquelle j’ai commencé à la pistonner. Mon poignet bielle lui imprimait un mouvement de va et vient et la banane piston coulissait dans son vagin cylindre. À chaque tour, sa cyprine visqueuse coulait dans ma bouche carter moteur. Avec un doigt dans la culasse et ma langue à l’allumage, Lucienne rugissait toutes soupapes ouvertes, prête au looping. Entre ses cuisses, ailes grandes ouvertes vrombissantes, je la voyais s’agripper à mon manche vertical. Il a disparu sous le ventre en cumulonimbus de Christelle accroupie, dont les cuisses orageuses prenaient ma taille en étau, englouti sous la haute pression de ses chairs humides. J’était pris entre deux sensations opposées : tandis que mon plaisir s’était envolé jusqu’au bord du point de non retour, j’avais l’impression que mes hanches allaient se briser comme une coque de noix contre une table. Christelle poussa un cri aigu en même temps qu’un éclair de douleur me foudroya le nerf sciatique. À la fois excité mais incapable de jouir à cause de la souffrance qui m’avait terrassé, j’avais rejoins les sensations ambiguës de cette jeune femme qui n’était plus qu’ascendant vierge.

A suivre...

25 juillet 2007

Sept: La gourmandise

787c456015450d0be3c6b96668cadf14.jpgRésumons la situation : J’étais nu comme un ver, allongé dans la pâte à tarte sur une table de cuisine, aux prises avec une Martiniquaise vicieuse qui accommodait mon sexe comme une banana split. Après avoir accueilli sur mon bas ventre une boule de glace au chocolat et une boule à la vanille à côté de mes testicules rétractées par le froid, Lucienne a posé sur ma verge tendue quelques tranches de bananes avant de la recouvrir d’une généreuse couche de crème chantilly, elle-même saupoudrée de noix de coco râpée. Visiblement satisfaite par son œuvre culinaire, elle n’est pas venue se loger entre mes cuisses pour satisfaire sa gourmandise comme je le souhaitais, mais elle a décroché le combiné de l’interphone : « Le goûter de mademoiselle est prêt ! Il vous attend à la cuisine ! »

Je n’en croyais pas mes oreilles. Voilà donc les perversions auxquelles on se livrait chez ce pauvre Delavigne ! À peine ai-je eu le temps de réaliser cela que j’ai entendu le martèlement d’une lourde course dans le couloir, dont le bruit sourd me fit penser à la charge d’un pachyderme. C’était mademoiselle. Christelle n’avait que 18 ans, mais avec 130 kilos au moins – son poids avait dépassé les graduations de la balance, échappant définitivement à tout contrôle – il était difficile de lui donner un âge. Son visage fin et gracieux épaississait à partir des joues qui se muaient en bajoues à l’orée du cou empâté et tout le reste allait en dilatant comme dans un miroir grossissant qui n’aurait épargné que les extrémités de son corps: les membres coniques s’affinaient jusqu’à ses mains et ses pieds à peine potelés. On avait l’impression qu’elle était recouverte d’une gangue de graisse dont elle émergeait par endroits, comme un joli papillon d’une chrysalide. Dès mon arrivée, Christelle m’avait gratifié de regards plus langoureux les uns que les autres, mais auxquels je n’avais répondu que par une froide indifférence polie. Lorsqu’elle est entrée dans la cuisine vêtue d’un boubou informe, et qu’elle a posé ses grands yeux gourmands – les même yeux verts que sa mère – sur mon corps à déguster, je n’ai pu répliquer qu’un regard affolé malgré la rougeur qui envahissait le visage de cette gentille ogresse encore percluse de timidité. Bien que j’étais offert à Christelle sur un plateau d’argent, Lucienne a compris qu’il faudrait encore lui donner la becquée : « Mademoiselle, voici le dessert dont vous rêviez ! N’attendez pas que la glace fonde ! » a dit Lucienne en lui tendant une petite cuillère, avant de fermer à clef la porte de la cuisine.

La timide jeune fille s’est approchée, elle a tout juste effleuré la chantilly de la pointe de la cuillère par crainte de toucher mon corps, et elle l’a vivement portée à sa bouche dans un geste qui confirmait une gourmandise enfantine : la partie concave épousait sa lèvre inférieure afin que sa langue puisse mieux en laper le contenu, alors que ses paupières se fermaient un instant sur ses yeux révulsés de plaisir. Le second coup de cuillère, plus précis, s’est planté dans la boule de glace à la vanille, à quelques centimètres de mes testicules congestionnées par le froid, m’épargnant ainsi une douloureuse castration involontaire. À la confiance qui s’installait peu à peu dans ses gestes, je comprends rétrospectivement que le plaisir procuré par le sucre désinhibait Christelle, comme l’alcool échauffe parfois les sens. Il restait encore de la crème chantilly à la commissure de ses lèvres lorsque le troisième assaut a glissé sur ma verge toujours dure et en a décollé une tranche de banane, livrant un peu de mon intimité au regard de la jeune gloutonne où j’ai vu jaillir une étincelle de concupiscence. Christelle a poursuivi sa dégustation et sa découverte, autant pour son plaisir gustatif que visuel : Elle a d’abord pris soin de dégager ma hampe, laissant mon gland sous un voile pudique de chantilly ; elle a déplacé à sa guise les boules de glaces qui fondaient sur mon ventre en un onctueux coulis artistique ; du dos de la cuillère, elle tâtait la densité de mon excitation qu’elle prenait peut-être pour du désir à son endroit.

Je comprends aujourd’hui que la gangue de mousse crémeuse qui enveloppait mon phallus, fière incarnation de ma libido, était à l’image de la gangue de graisse à l’intérieur de laquelle Christelle était cachée. En dégageant mon sexe, en le faisant apparaître à ses yeux, elle abandonnait symboliquement sa peau d’adolescente boulimique pour accéder à son essence féminine sexuée et désirante. La transformation physique de Christelle en découlerait quelques mois plus tard comme je pourrai le constater. Lucienne qui venait d’offrir à Christelle une délicieuse psychothérapie, en a porté l’estocade : « C’est meilleur avec les doigts ! »

Christelle a déposé la petite cuillère sur la table et, timidement, elle a prit ma verge entre ses doigts potelés. Elle m’a interrogé du regard, de ce regard timide qui avait jusqu’alors évité la confrontation directe avec le mien. Je lui ai répondu par un sourire confiant. Elle s’est alors penchée sur mon sexe droit comme la tour de pise, ses lèvres se sont ouvertes sur mon gland encore recouvert de chantilly, et ses paupières se sont fermées sur ses yeux révulsés de plaisir. Christelle a sucé, ou plutôt tété mon gland comme un poupon gourmand pendant de longues secondes, que j’ai ressenties comme des minutes tant le plaisir qu’elle me procurait était vif, et il a fini par émerger, rouge et luisant comme une cerise gorgée de sucs, de son gouffre insatiable. C’était sans doute la première fois que l’objet de ses désirs gloutons en ressortait intact, voire même encore plus appétissant ! C’est à ce moment là qu’elle a ouvert les yeux pour plonger son regard dans le mien : ce n’était plus la gourmandise qui y brillait, c’était un brasier de luxure.


À suivre