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04 juillet 2014

Trash

C’était un mois d’Août, il y a une dizaine d’années. J’étais sorti en club. Seul. Ne me demandez pas pourquoi. J'ai opté pour le Pluriel Club, dans le 4ème arrondissement, en soirée mixte bien sûr. J'avais lu sur internet que c'était un club sur trois niveaux, dans d'anciennes caves en pierre, que j'imaginais un peu comme les chandelles. A peine l'entrée passée, j'ai regretté. J’étais devant un bar autour duquel étaient assis deux hommes, qui déblatéraient avec le patron des platitudes dignes d'un café du commerce. Je me suis installé à côté d'eux, sans prendre part à la conversation. Un couple de quinquagénaires est ensuite arrivé, suivi d'un autre du même acabit dont la femme me souriait dans le couloir qui menait aux toilettes. Trois ou quatre couples et autant d'hommes seuls ont fait leur entrée, consolidant la moyenne d’âge autours de cinquante ans, avec un ou deux hommes par couples.

Vers 21h, nous sommes descendus au premier sous-sol où nous attendait un buffet. Je bavardais avec deux hommes, dont un beau garçon, Laurent, qui devait avoir mon âge puisqu'il disait avoir vingt ans d'expérience du libertinage, bien qu'on lui aurait donné une petite trentaine d'années. D'autres personnes sont arrivées, et même une femme seule: Une africaine, très forte mais avec un joli visage, qui ne semblait pas avoir plus de trente ans. Je crois qu'elle s'appelait Julie. Elle portait une robe ample et chamarrée, dont la coupe propre aux femmes de ce gabarit ne cache jamais l’embonpoint. Elle avait toutefois un côté à la fois si naturel et candide, que Laurent et moi avons vite sympathisé avec elle. Elle nous a dit que c'était sa première sortie en club libertin, même si nous en doutions au vu de sa placidité. A la fin du repas, tout le monde est descendu au troisième sous-sol, le plus vaste, où se trouvaient la piste de danse et les coins câlins.

Aucune des femmes présentes ne m’attiraient, tout au moins suffisamment pour avoir envie d’en aborder une avec la présence de son compagnon à proximité. Timide de nature, je restais à côté de Julie avec laquelle j’avais déjà fait connaissance, et qui bougeait bien malgré son embonpoint. Quand j’ai touché son corps, elle ne m’a pas esquivé. N’ayant pourtant aucun goût pour les femmes obèses, j’ai trouvé le contact de sa chair plus ferme que je ne le craignais, et j’ai finalement plaqué mes hanches avec plaisir contre ses grosses fesses qui tressautaient au rythme de la musique. Contre toute attente, cette femme noire corpulente m’excitait. Quand Julie m’a dit avoir envie de mater les couples qui s'acoquinaient dans les coins câlins, je l’ai suivie de près. À force de peloter ses seins énormes et ses cuisses opulentes, elle a fini par m’attirer dans la mêlée des couples libertins. Elle voulait garder sa robe et j’ai retiré son string XXL pour lécher un peu sa vulve crépue, mais elle ne semblait pas trop apprécier cette caresse. Alors je l’ai prise en marteau, sans réaliser qu’avec cette position, la pénétration ne serait pas des plus aisées compte tenu de sa forte corpulence. J’ai joui trop vite sans lui avoir apporté le plaisir escompté.

Peu après, j'ai remarqué un couple qui venait d'arriver. Il faut dire qu'il ne pouvait pas passer inaperçu. La fille était belle, vingt-cinq ans peut-être, et son partenaire une trentaine d'année. Ils parlaient anglais. Dès que Laurent a vu cette fille, il m'a dit que ça allait être le délire. Moi, je n'y croyais pas trop.

Je vais planter le décor de l'action: un coin câlin ouvert sur la piste de danse. Au centre, un lit surélevé, un mètre de large, la hauteur d'une table, et des banquettes tout autour de l’arène. Sur ce lit, Laurent prenait une dame en levrette, longuement, avec maitrise malgré son rythme soutenu, et les gémissements de sa partenaire corroboraient mes impressions: ce type était un vrai hardeur. Le couple d'anglais s'est approché, ils semblaient apprécier le spectacle. Ils se sont assis et l'homme a embrassé langoureusement sa compagne, tout en commençant à la déshabiller. La plupart des hommes seuls avaient formé un cercle autour de la scène tant la jeune femme était attirante, mais le couple repoussait toute avance tactile. Et puis le couple d'Anglais s'est levé, ils se sont approchés de Laurent qui besognait toujours la dame, et l'Anglaise les a touchés. Surtout la dame. J'étais un peu loin de la scène, mais il me semble bien qu'elle a lui a mis un doigt dans l'anus, à la dame qui continuait de gémir sous les coups de boutoir de son amant d'un soir tout en suçant son partenaire des autres soirs. L'Anglais, lui, n'abandonnait pas sa partenaire. Ses caresses étaient de plus en plus précises, de plus en plus appuyées, et il a fini par la faire jouir avec ses mains, debout contre le lit. Je crois que c'est ça qui a mis le feu aux poudres.

L'Anglaise s'est accroupie et elle a commencé à sucer les hommes qui formaient toujours un cercle autour d'eux, et quand le lit fut libéré, elle s'est couchée dessus, sur le dos, son partenaire entre ses cuisses. Il l'a prise en missionnaire, sans lésiner sur le gel intime qui allait couler à flots toute la soirée. La fille suçait et branlait toutes les queues qui passaient à sa portée. Comme une folle. Les hommes éjaculaient sur elle, sur ses bras, sur ses seins. D'autres lui claquaient les cuisses. Elle hurlait de plaisir. C'était un spectacle troublant, infâme et excitant à la fois. Lorsque l'Anglais a terminé sa besogne, il a éjaculé dans la bouche de cette si jolie fille, aux cheveux noirs légèrement décoiffés et dont le rimel coulait un peu. Un autre type l'a remplacé aussitôt. J'ai compris que tout le club allait lui passer dessus. Lorsque ce fut mon tour, ses bas résilles étaient déchirés.

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Commentaires

Le lundi 07/07/2014 à 12:18 par Carnets d'Eros :

Récit troublant. C'est le moins qu'on puisse dire.
Des clubs, je n'ai jamais connu que la première partie de ce récit : beaucoup d'hommes affamés et des femmes qui ne m'attirent pas !

Mais c'était en Province !!!

CdE

Le samedi 12/07/2014 à 10:26 par Vagant :

CdE, je ne pense pas que ce soit une question de Province ou de Paris. Le glissement vers le gang-bang dépend plutôt de l’orientation du club et du hasard des couples participants.