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30 janvier 2007

Salomé - Epilogue

En jetant sur cette correspondance une lumière crue, le blog a bouleversé la relation humaine naissante qu'il se proposait de décrire. Ce bouleversement, apparemment destructeur, s'avère en fin de compte bénéfique: En précipitant la relation comme un catalyseur précipite une solution hétérogène, il m'aura permis de constater rapidement l'incompatibilité de mon caractère avec celui de ma correspondante, et sans doute de nous fourvoyer l'un et l'autre dans une relation néfaste.

Par ailleurs, l'usage immodéré des commentaires a transformé le blog en un forum de discussion passionnel. Cela est sans doute dû aux attentes incompatibles des protagonistes, mais aussi à un paradoxe temporel: le commentaire porte sur une lettre personnelle (une expression de sentiments, ou pour le moins d'un état d'esprit) ancienne mais encore fraîche, qui pourrait apparaître insupportable aux yeux de celui ou celle qui l'a écrite et qui a depuis changé d'avis. En soulignant son changement d'opinion, et donc la défaillance du jugement antérieur du protagoniste, on risquerait de mettre à mal son équilibre psychologique précaire.

Afin d'abréger ces éventuelles souffrances, et à la demande pressante de ma correspondante, j'ai décidé de publier les derniers épisodes de la série Salomé à la date du 30/01/2007.

Je serais donc enclin à réitérer l'expérience et à entreprendre une autre correspondance ouverte, peut-être sans commentaires, avec quelqu'un qui jouirait d'un caractère lui permettant de s'y livrer sereinement.

06:10 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (7)

Commentaires

Le mercredi 31/01/2007 à 10:54 par Stéphanie :

Mon équilibre psychologique va très bien je t'en remercie!

Le mercredi 31/01/2007 à 13:11 par Comme une image :

@ Vagant >
Une chose m'aura, sinon gêné, du moins surpris, c'est que tu n'interviennes pas également dans ces échanges parallèles que furent les commentaires (du boulevard, vraiment ?!). Il en a résulté, à mon avis, un petit déséquilibre entre Stéphanie, tes lecteurs et .. ton silence.

Je signale au passage que les manipulations de date (?) sur les différentes notes postées ont mélangé les pinceaux de H&F. Une prochaine expérience, menée sans les commentaires, pourquoi pas. Personnellement j'ai du mal à renoncer au côté interactif du burp, qui fait une bonne partie de son charme.

Le mercredi 31/01/2007 à 16:13 par Madeleine :

Cette expérience quasi scientifique a été en tout cas passionnante à suivre...
Je me suis souvent interrogée aussi sur l'interaction possible entre le récit de notre vie et notre vie elle-même. J'avais peur par exemple que nous nous dédoublions, au moment où nous étions en train de vivre quelque chose de fort, en nous disant "il faudra retenir ça pour l'écrire dans le blog". J'avais peur également que nous soyions entraînés à dire et faire des choses que nous n'aurions pas fait, uniquement dans le but d'avoir quelque chose à raconter ensuite... Il m'arrive de dire à Georges "s'il te plaît, ceci est pour nous seulement, n'en parle pas sur NOLDA".
Et puis il y a l'interaction possible avec les autres, comme Léa (http://lesliaisonsdangeureuses.blogspirit.com/archive/2007/01/11/percer-le-systeme.html), mais aussi comme ceux que nous avons rencontrés et qui connaissaient déjà l'existence de NOLDA... ils savaient, bien sûr, que nos relations allaient être rendues pour ainsi dire "publiques". Ils l'ont accepté, mais nous avons aussi vu les limites de l'exercice, l'impossibilité de tout dire, sous peine de blesser, de fâcher.
Une histoire, en particulier, a été presque entièrement passée sous silence. C'était une très jeune fille, comme Salomé - les jeunes filles sont promptes à s'exalter...

Le mercredi 31/01/2007 à 18:43 par Vagant :

Madeleine, je me demandais si une telle lecture risquait d'être ennuyeuse ou distrayante, et je suis ravi que vous l'ayez trouvée passionnante. J'ai été en effet amené à dire des choses que je n'aurais pas écrites (notamment en ce qui concerne Sylvie) avec les risques relationnels que cela pose, mais j'ai essayé de faire comme si cette correspondance restait privée, avec les libertés que l'on peut alors prendre.

CUI, je ne suis pas intervenu même si l'envie ne m'a pas manqué, tout comme les acteurs n'interagissent pas avec le public. Je ne voulais pas non plus que mon échange avec Salomé dérive sur les commentaires, ou sur msn comme elle me l'avait proposé. Je ne voulais dialoguer avec elle que par le canal des emails conformément à mon "protocole expérimental", c'est à dire en ignorant autant que possible la publication pour limiter l'effet blog. Il n'y a pas eu de manipulation de date, sinon que j'avais prévu de publier Salomé 7 ~ 17 les jours prochains, et que je les ai publiés hier soir. Qu'as tu remarqué de spécial ?

Le mercredi 31/01/2007 à 20:15 par Comme une image :

@Vagant > J'ai essayé ce soir de reproduire le problème mais je n'y suis arrivé. Il me semblait qu'en remontant le cours des notes, il arrivait un moment où le retour arrière ne fonctionnait plus. Je pense que c'est moi qui ai eu une hallu, ou qui ai été abusé par le cache de mon navigateur.

Eh bien nous étions dans un cas où au moins un des acteurs (une actrice en l'occurrence) interagissait avec le public, d'où le déséquilibre ressenti par moi. Mais après tout, c'était TON expérimentation, j'ai joué selon mes propres directives et comme tu ne réagissais pas, je suivais l'adage « qui ne dit mot consent » ; je te donne mon avis après coup.

Le mercredi 31/01/2007 à 21:46 par Vagant :

Tu n'as rien à te reprocher, CUI, j'ai laissé les choses se faire et tes interventions ont été plutôt apaisantes en fin de compte. Je voulais voir comment tout ça pouvait tourner et j'ai vu. C'est une expérience assez prenante et je n'ose imaginer ce qui serait advenu si j'étais tombé sur une joueuse de la trempe d'Inès ou de Shareazade dans ce topic là (http://forum.doctissimo.fr/doctissimo/fantasmes/Un-reve-etrange-penetrant-sujet-167169-1.htm )
Bref, si j'avais voulu clouer le bec à tout le monde, j'aurais viré les commentaires mais cela n'aurait pas été très fair-play et l'expérience aurait perdu une bonne part de son attrait.

Le mercredi 31/01/2007 à 21:54 par Comme une image :

@ Vagant > Ça tombe bien, je ne me reproche rien ;-))