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27 février 2007

De la domination

- Relève ta jupe !

Sylvie venait de son travail. Elle portait l'uniforme asexué de la working girl: un chemisier blanc, strict, sur lequel coulait la cascade de ses cheveux blonds, et une jupe grise qui ne laissait admirer que le galbe de ses hanches et le satin des bas sur ses mollets. Sa tenue austère était aux antipodes de celles sur lesquels le commun des hommes projette des perversions commerciales et formatées. Peut-être était-ce justement ce qui plaisait à l'homme assis face à elle, confortablement installé dans le fauteuil de la chambre d'hôtel où elle venait de rentrer. Il la regardait avec un sourire carnassier esquissé sur ses lèvres. Sylvie releva lentement sa jupe jusqu'en haut de ses cuisses, jusqu'à dévoiler la lisière de ses bas et de sa petite culotte blanche.

- Plus haut !

La voix de l'homme avait claqué comme un coup de fouet. Elle obtempéra en posant sur lui un regard un peu gêné. La lingerie qu'elle exhiba n'avait rien d'aguichante. C'était une petite culotte digne d'une première communiante.

- Fais un tour sur toi-même que je vois un peu ton cul !

Sylvie obtempéra sans broncher, en maintenant sa jupe relevée, comme intégralement soumise aux quatre volontés d'un homme qui aurait tous pouvoirs sur elle. Quand elle se retrouva de nouveau face à lui, il gloussa d'un rire narquois.

- Mais c'est mignon comme tout, tout ça. Tu vois la petite bouteille de miel sur la table ? Prends-la, et arrose ta petite culotte.
- Dessus ?
- Dedans, contre ta chatte. Je veux que ça dégouline.

Sylvie hésita l'ombre d'une seconde, puis elle prit la bouteille et fit couler le miel liquide à l'intérieur de son slip. Elle tressaillit au contact du liquide froid et onctueux lorsqu'elle relâcha l'élastique de sa culotte. Le tissu poisseux colla aussitôt à sa peau.

- Tu n'as pas honte de te comporter comme ça ?
- Si, un peu, souffla-t-elle.
- Je vais te faire rougir plus que ça. Tu sais comment j'ai décidé de t'appeler ?
- Non...

Sylvie avait répondu avec une assurance feinte. Elle mobilisait toutes ses ressources pour masquer son trouble.

- Ma petite chienne. Ca te plait ?
- Oui... murmura-t-elle.
- Et tu sais comment se déplacent les petites chiennes ? A quatre pattes !

Cette fois-ci, Sylvie ne put juguler le sentiment de révolte qu'elle sentit sourdre en elle. "Oh non..." était-elle sur le point de murmurer. Elle en esquissa le mouvement de la tête sans contenir la rougeur qui lui montait aux joues, avant de croiser le regard dur qui ne la lâchait pas. Elle s'agenouilla sur la moquette.

- A quatre pattes ! Répéta-t-il sur un ton autoritaire.

Elle posa ses mains par terre. Sa jupe relevée qui pendait sous son ventre ajoutait à la scène une obscénité dont elle n'avait que trop conscience.

- C'est bien ! Tu es une brave petite chienne bien obéissante ! Gloussa l'homme toujours assis dans le fauteuil. Regarde ce que ton maître a pour toi !

L'homme défit les boutons de sa braguette. Il en sortit sa verge raide au gland vermillon. Il enchaîna d'une voix gouailleuse.

- Viens ma petite chienne, viens ! Viens lécher la petite friandise que je t'ai apportée !

Sylvie approcha, à quatre pattes, et vint se placer entre les cuisses écartées de son maître. Elle se redressa pour prendre son sexe en main.

- Bas les pattes ! Prends-moi dans ta gueule et suce comme une bonne petite chienne !

Sylvie reposa ses mains par terre et goba le gland chaud qui palpitait sous son nez. Elle suça le phallus avec application. L'homme posa sa main sur la tête de Sylvie pour jouer avec ses longs cheveux blonds et lui caresser la nuque, tout en encourageant la belle jeune femme de la voix, comme si elle avait été un animal de compagnie. Soudain, il tira la tête de Sylvie en arrière pour échapper à ses lèvres gourmandes.

- C'est bien ma petite chienne. Maintenant, monte sur le lit, et toujours à quatre pattes !

Sylvie s'exécuta sans dire un mot. L'homme se leva à son tour, et il fit glisser son épais ceinturon des passants de son pantalon.

- Même si tu es une petite chienne bien obéissante, je crois qu'il faut quand même te dresser.

A ces mots, elle ne put retenir un frisson, mais elle garda la pose comme une chienne de race sur le podium d'un concours canin. Même asservie, elle gardait une distinction naturelle qu'il ne pourrait jamais lui arracher. Il fit glisser le cuir noir de son ceinturon sur la peau de sylvie. Il oscillait lentement et battait mollement contre ses fesses tendues.

- C'est très gentil... osa-t-elle dire d'un ton moqueur.

Clac ! Elle sursauta à peine au claquement sec de la ceinture sur ses fesses. Clac ! Cette fois-ci, c'était la main de l'homme qui s'était abattue sur sa croupe, qu'il malaxa aussitôt en prenant soin d'écarquiller la raie des fesses où s'enfonçait le slip souillé. Il glissa sa main sous le ventre de sylvie. Ses doigts s'attaquèrent aux boutons du chemisier, et il dégagea un de ses mamelons qu'il fit rouler entre son pouce et l'index.

- C'est bien, c'est bien disait-il, pourquoi devrais-je punir une petite chienne si docile.

Sylvie restait impassible. L'augmentation du rythme de sa respiration ne fût perceptible que lorsqu'il lui lia les poignets avec la ceinture. "J'ai encore une friandise pour toi", dit l'homme en se déshabillant. Il monta sur le lit, debout face à elle, et il fit couler quelques gouttes du miel au bout de son gland.

- Allez, fais la belle et suce !

Elle se redressa et suça à nouveau le gland, plus gonflé que jamais. Elle sentit qu'il était à point lorsqu'il se retira pour ouvrir le tiroir de la table de chevet. Il en sortit une lame de rasoir. Sylvie avala sa salive, mais n'esquissa pas le moindre mouvement de fuite. L'homme glissa ses doigts sous l'élastique de sa culotte, et elle entendit le bruit du tissu découpé. D'un coup, elle sentit que son slip souillé venait d'abdiquer sous la morsure de la lame. Le souffle chaud de l'homme se rapprocha.

- Je suis toute sale, toute collante, c'est horrible...
- Je vais te nettoyer.

Les lèvres de l'homme se posèrent à l'intérieur de ses cuisses, puis sa langue se mis à courir sur sa peau. Elle entendait l'homme gémir de contentement pendant qu'il la lapait à son tour, comme un chien. Sa langue inquisitrice s'immisça dans la vulve frémissante, et remplaçait le miel séché par un mélange de salive et de mouille qu'elle ne retenait plus. La langue glissait partout, dans tous les recoins les plus intimes, tant et si bien que ses gémissements à elle vinrent se mêler à ceux de son maître. Puis ils se transformèrent en râles lorsqu'il se mit à sucer son bouton avec avidité. Elle se concentra sur la houle de plaisir qui allait s'abattre au point que ses cuisses en tremblaient. Elle lâcha un cri en se sentant défaillir sous une vague de plaisir.

- Qui t'a autorisé à jouir ?

L'homme avait retiré son visage pour la laisser pantelante en plein plaisir ardent, mais inassouvi.

- J'ai trouvé une bonne raison de te punir ! Ajouta-t-il en riant.

Il ouvrit à nouveau la table de nuit pour en sortir un jouet étrange, violet, brillant, en caoutchouc très souple, comme un godemiché pointu qui s'élargissait vers la base en une succession de boules de plus en plus grosses. Il enfila un préservatif sur l'appareil.

- Tu vas avoir ce que tu mérites pour avoir désobéi à ton maître, vilaine petite chienne !

Les doigts de l'homme étalèrent une généreuse rasade de gel intime entre les fesses de Sylvie. Elle tressaillit sous la fraîcheur du liquide, à moins que ce fût sous la peur de ce qu'il annonçait, la peur d'avoir mal. Lorsqu'elle sentit la pointe du plug contre son anus, Sylvie essaya de se détendre, sans grand succès. La toute première boule était cependant si petite, que l'homme n'eut pas à appuyer pour l'enfoncer sans la moindre difficulté dans l'oeillet luisant de la belle captive. La seconde boule, à peine plus grosse, suivit le même chemin que la première, et pour la troisième, déjà plus conséquente, l'homme joua de sa langue habile contre le clitoris de la jeune femme afin de faciliter sa détente et la progression du godemiché. Lorsque la troisième boule fut entrée à son tour, l'homme enclencha  le vibreur de l'appareil sans cesser ses ardents baisers intimes. Sylvie avait beau être réfractaire à l'analité, elle dut admettre le plaisir envahissant que l'homme lui procurait en guise de punition. Il retira cependant l'engin de torture pour en remplacer le préservatif et glisser maintenant l'appareil dans l'antre de son sexe brûlant. Là, le plaisir était indubitable. Elle en dégoulinait. Il se déchaîna lorsqu'elle sentit le sexe de l'homme se présenter à l'entrer de sa vulve en même temps que les boules vibrantes. Tout cela glissa en elle sans la moindre difficulté, et l'emporta très loin dans un orgasme que l'homme hurla à son tour derrière elle.

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Lorsqu'elle en revint, je la serrai dans mes bras et la couvris de baisers. Je sentis l'impérieux besoin de l'envelopper de tendresse. Le sourire sur ses lèvres répondait à toutes mes inquiétudes. Mon regard égaré tituba pourtant dans la chambre dévastée. Il s'accrocha à une enveloppe argentée. Dans l'enveloppe, une carte. Sur la carte, quatre fantasmes inavouables, mais confessés de ma main voici plus d'un mois. Quelques semaines plus tard, Sylvie avait choisi le fantasme qu'elle souhaitait assouvir sans connaître le contenu de cette enveloppe. C'était un de ceux que j'avais moi-même rédigés. Lorsqu'elle était entrée dans la chambre d'hôtel, elle m'avait confirmé qu'elle était prête à jouer ce jeu dangereux. J'avais alors ouvert l'enveloppe pour lui montrer qu'il lui suffisait d'aller jusqu'au bout de ses envies pour gagner ce défi. Elle y était parvenue avec maestria, et un plaisir évident à être mon esclave sexuelle le temps d'une étreinte.

Après avoir mûri pendant plusieurs semaines les limites des actes que j'allais poser, après avoir minutieusement défini le rôle de composition auquel j'avais pensé ne prendre aucun plaisir, après les plaisirs troubles et pénétrants, alors vint le temps de l'introspection.

- Qu'est-ce qui fût le plus difficile pour toi ?
- Le pire pour moi, c'est quand tu m'as demandé de m'exhiber devant toi. Je suis pudique et çà, je trouve çà dur. Quand on est deux à être nus, c'est différent.
- Le plus dur pour moi, ça a été de t'appeler "ma petite chienne". Tu vois, il me faut mettre des guillemets pour prendre de la distance. Mais pouvoir dire ça sans me prendre une paire de gifles m'a donné un sentiment de pouvoir... terrible.
- Je comprends.
- En fait, c'est un plaisir un peu honteux. Comment dire... j'ai honte d'avoir éprouvé tant d'excitation à me comporter ainsi ! C'est un aspect de ma personnalité que je n'avais jamais mis à jour. Je suis content d'avoir maîtrisé tout cela, mais il n'empêche que je n'imaginais pas que cela m'exciterait autant...
- Je comprends... Je pourrais dire la même chose de moi. Des tas de femmes ont honte d'avouer des fantasmes de soumission.
- Oui, ça renvoie à des modèles machistes que je récuse, et c'est pourquoi j'en ai honte.
- Complètement! Mais on peut être excité sexuellement par des choses qu'on déteste dans la vraie vie. Par exemple, le viol fait horreur à toutes les femmes, mais le fantasme du viol est l'un des plus répandus !
- Oui, je crois qu'il faut accepter le fait que la sexualité fait appel à des pulsions profondes, à des envies brutales, plus ou moins bien policées par l'éducation. Il reste difficile d'ouvrir la boite de ces envies là, et j'ai un peu peur que ce soit la boite de Pandore.
- Je suis féministe et voue une haine terrible aux violeurs et agresseurs de femmes... et il m'est arrivé de me sentir excitée par une scène de viol dans un film ! La même scène va me faire horreur quand je vais y repenser quelques jours plus tard, dans un autre contexte.
- Ce qui me fait horreur, c'est ce sentiment fugitif qu'on a éprouvé, même si on l'a refoulé.
- Il faut juste avoir conscience que les fantasmes n'ont rien à voir avec la réalité. Ce qui est terrible, c'est les gens qui n'ont plus conscience de la différence.
- J'ai pourtant pris plaisir à te mettre dans cette situation humiliante alors que je ne pensais pas que ce serait le cas, et j'en ai un peu honte, ce qui me pousserait à me confondre en excuses alors que tu étais consentante, voire demandeuse!
- Saches que j'ai horreur de çà d'habitude et tu es le premier homme avec qui j'ai voulu jouer le jeu, parce que je sais que tu es quelqu'un de bon dans la vie, rien à voir avec un affreux sexiste.
- Peut être parce que tu sens cette ambivalence chez moi.
- Je ne supporterais pas de jouer à ce jeu avec un homme macho qui prend plaisir à humilier les femmes au quotidien ! Jamais je ne ferai ce plaisir à un tel homme ! Je repousse de toutes mes forces l'image de la femme soumise, mais j'avoue que, sexuellement, je trouve ça très excitant...
- Et c'est la même chose pour moi. Je refuse tellement un tel modèle, que de me voir prendre plaisir dans une telle situation me trouble profondément, et ce trouble, cette culpabilité face à la transgression de mon modèle moral m'excite profondément !
- Tout pareil pour moi.
- Nous avons donc partagé un même plaisir transgressif! On recommence ?
- Je vais te faire une confidence : Je te préfère quand même en homme doux !

Commentaires

Le mardi 27/02/2007 à 13:11 par Six :

La toute dernière ligne de ce récit, me laisse évidemment perplexe :-))
Par ailleurs la douceur n'est pas absente des ébats puisque l'amant goûte au miel!
Six

Le mardi 27/02/2007 à 14:09 par Vagant pour Six :

Je me doutais que vous seriez la première à intervenir sur ce récit. La seconde partie correspond, grosso-modo au debriefing que nous avons fait quelques jours plus tard sur MSN. Sylvie avait bien apprécié mon rôle, mais pour moi comme pour elle, ce rôle était de composition. Homme doux ne signifie pas homme doucereux ou sentimenteur, mais plutôt l'amant tendre et imaginatif qu'elle retrouve de temps à autre.

Le mardi 27/02/2007 à 23:34 par blackberry :

Et surtout, ainsi que votre conversation rétrospective l'aborde, ce désir transgressif ne peut poindre qu'en situation -situation dont l'amorce même est quelque peu éprouvante, puisque le jeu doit être forcé pour franchir la barrière de la morale.
Seule l'excitation alors suscitée est assez puissante pour que cède complètement cette barrière. Et la faille ainsi créée se referme dès lors que les sens s'apaisent, que la raison reprend ses droits.
Dans la froideur de la réflexion, il me semble donc évident que la préférence aille sincèrement à la tendresse, quand bien même on succomberait à nouveau, chaviré(e) par les brûlures de l'envie.

Le mercredi 28/02/2007 à 10:02 par Georges pour Vagant :

La construction de ce texte en deux volets, récit in medias res, et debriefing rétrospectif (par MSM) est très efficicace et très intéressante... Généralement on privilégie l'avant (préliminaire), le pendant (l'action) et on zappe sur la postface... Il y a bien trois temps dans l'acte sexuel-amoureux.
("la transgression de mon model moral": erreur volontaire?)

Le mercredi 28/02/2007 à 14:16 par Vagant :

Blackberry, votre analyse est très juste ! Je sens chez vous la personne d'expérience...

Georges, merci de relever cette erreur incompatible avec notre CHADIFI !

Le mercredi 28/02/2007 à 14:27 par Poussy pour Vagant :

Vous devriez avoir honte monsieur....Ma culotte est tout mouillée :(

Le mercredi 28/02/2007 à 15:56 par Six :

Cher Vagant,
Tous les cas et toutes les figures, libres ou imposées sont évidemment possibles, il n'en reste pas moins que pour moi, qui vis le D/s de mabière régulière, la dernière phrase semblait la seule invraisemblable.
J'aimerais savoir si vous aviez élaboré les détails du scénario avant la séance et si tous ceux-ci, y compris les lames de rasoir y figuraient, ou si vous avez apporté des modifications en cours de séance....
Pour ce qui est du debriefing il est, dans le cadre d'une éducation régulière, indispensable pour fixer les axes de progression....les délices des séances suivantes, les limites (pour moi par exemple, la présence de lames a représenté une étape délicate) et les éventuelles punitions et c'est aussi ce qui rend votre récit et le D/s en général si intéressant, à mon sens.
Quant à la raison, Blackberry, il semble donc que je l'aie perdue depuis six mois, et n'en sois pas fâchée car je n'ai aucun désir de la recouvrer ;-)
Six.

Le mercredi 28/02/2007 à 18:23 par Ysé :

à Vagant : Y avait-il un dress code? Sylvie avait-elle prévu une simple culotte à dessein?
Quant à la tendresse, contrairement à vous Six, je pense justement que c'est ce qui rend la chose crédible et lisible par des personnes qui ne seraient pas attirées par les relations D/S.

Le mercredi 28/02/2007 à 20:27 par Vagant :

Six, je n'ai pas la prétention, ni même l'envie, d'être un inconditionnel du D/S, comme vous dites. Sylvie m'avait demandé d'être dominant, et je luis avais imposé le dress-code. Elle ne savait rien de plus de ce que serait cette séance. Il ne s'agissait donc pas d'une "éducation" mais d'un jeu de domination et de soumission, clairement circonscrit dans le temps. Cela ne correspond certainement pas aux canons du D/S, mais me conformer à un modèle existant ou adopter un look ad-hoc ne m'intéresse nullement. C'était un défi cérébral, autant pour moi que pour elle, et ce texte aurait sans doute pu être classé dans cette catégorie.

Ysé, j'avais demandé à Sylvie de porter une lingerie jetable, car je savais qu'elle ne survivrait pas.

Poussy, je suis désolé de vous faire tant d'effet...

Le mercredi 28/02/2007 à 22:35 par Poussy pour Vagant :

Ne le soyez pas et répondez plutôt à mon mail avant que je me sente définitivement offensée...Et continuez à écrire de telles choses, je ferais de votre blog ma lecture érotique :)

Le jeudi 01/03/2007 à 12:15 par Madeleine :

La seule chose qui me gêne dans ce scénario c'est l'utilisation du miel.. et je ne suis pas tout à fait d'accord avec les commentaires, à mon avis la tendresse et les liens affectifs rendent plus difficile la réalisation de ce genre de fantasme entre deux amants.

Le jeudi 01/03/2007 à 13:43 par Six :

à Ysé: je suis parfaitement d'accord avec votre analyse sur la variation de réponse du lecteur selon sa ....posture (je m'égare moi aussi ;-))

Le jeudi 01/03/2007 à 13:51 par Tease :

comme c'est exitant ! j'aurais aimé être à sa place !

Le jeudi 01/03/2007 à 13:58 par Vagant pour Madeleine :

Ma relation avec Sylvie est une relation humaine, et non pas contractuelle comme c'est le cas habituellement dans le D/S. Donc oui, il est difficile de jouer à la soumise et au dominateur lorsqu'on vit par ailleurs une "amantitude" classique, avec son lot de douceur et de tendresse. Mais c'est aussi ce changement de perspective qui rend une telle expérience aussi enrichissante.
Quant au miel, c'était un fantasme d'adolescent que j'ai pu réaliser à cette occasion !