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29 mai 2007

Quand je faisais du X (1)

Mai 2002. J’ouvris ma messagerie et y lu un message étonnant :

Bonjour,

Je suis B***, manager de la société D*** SARL, qui gère notamment le site Paparazzix.com.
Je vous contacte personnellement car j'ai vu que vous aviez publié sur un ou plusieurs sites, des histoires érotiques extrêmement bien écrites.

Paparazzix.com est un site qui a besoin d'histoires érotiques très petites, environ entre 30 et 60 lignes sous Word, pour vous donner un exemple.
Le but serait de vous donner une liste d'images, et de créer une histoire dessus.

Nous sommes prêt à vous rémunérer, de la façon dont vous le souhaitez (rémunération monétaire, accès à des sites privés, autre ?).

Si vous êtes intéressé ou souhaitez avoir plus d'informations, n'hésitez pas à me contacter pour en parler […]

Cordialement,
B***
www.paparazzix.com

Plutôt sensible à l’éloge, je répondis que j’étais prêt à faire un essai, et B*** m’envoya aussitôt une série de clichés improbables : un quadragénaire bedonnant glissait son sexe dans le trou d’une cloison de fortune, devant laquelle des femmes se succédaient pour lui lécher la verge. Pathétique. C’est cette véritable épreuve « littéraire » qui me donna l’idée d’un scénario que j’intitulai l’examen oral, mais que mon éditeur changea en  l’épreuve buccale :

medium_paprazzix.jpgLorsque Sébastien m'a proposé de le remplacer chez Paparazzix, je me suis dit qu'il suffirait de prendre quelques seins nus sur une plage et l'affaire serait faite. C'est en regardant les photos du site que j'ai compris l'ampleur de la tâche qui m’incombait pendant que Sébastien se ferait dorer la pilule à Ibiza, avant de revenir avec les photos de toutes ses conquêtes bien sûr.

Toujours est-il que j'avais la difficile mission de trouver de quoi épater mon nouveau chef, et ce ne serait pas facile. Sébastien ne m'avait pourtant  pas proposé le job pour rien, il savait que j'avais mes entrées dans le milieu échangiste, où il y a toujours de bons coups à faire dans tous les sens du terme. Et parmi les bons coups, un des meilleurs était sans aucun doute Jacqueline.

Quand je l'ai appelée, je tombais plutôt mal. Elle était en pleine scène de ménage avec Jean-Paul, son mari, parce qu'il prenait davantage son pied avec les autres qu'avec elle, parce qu'il ne la reconnaissait pas dans la mêlée tous feux éteints, parce qu'il n'était même pas capable de reconnaître ses caresses à elle, la légitime. Quant à Jean-paul, un brave bougre rudement bien monté, il jurait ses grands dieux du contraire, qu'il la reconnaîtrait les yeux fermés dans n'importe quelle partouze. C'est alors que j'eus une inspiration que j'aurais qualifié de divine dans un autre contexte : Une ordalie sexuelle pour départager les deux époux. En clair, Jean-Paul devrait glisser son gros mandrin au travers d'une cloison à trou, et se le faire sucer en aveugle par plusieurs femmes successivement, dont la sienne qu'il devrait désigner par un bon jet de sperme.

Le rendez-vous fût aussitôt pris afin d'immortaliser cette expérience, pour preuve indiscutable de la mauvaise foi de Jacqueline ou de la muflerie de Jean-Paul. Dès que je suis arrivé chez eux, j'ai vu que Jacqueline n'avait pas fait les choses à moitié. Non seulement elle aurait fait bander un eunuque avec sa jupe écossaise sexy et son chemisier blanc, mais elle n'avait pas non plus invité sa concierge moustachue ni sa voisine édentée pour opérer sur le membre de Jean-Paul. Au contraire, elle avait sélectionné deux filles superbes, aux lèvres charnues, aux gorges profondes et qui étaient déjà en tenue de combat.

A peine avais-je eu le temps de déballer mon matériel que Jacqueline a commencé à entreprendre son mari caché derrière la cloison à trou. Elle l'a magistralement pompé et a su redresser son étendard en un tourne main, avant de laisser la place à Marianne - une jolie brune frisée avec pour toute tenue un porte jarretelle noir - et dont je voyais les petits seins nus tressauter à chaque va et vient de ses lèvres sur la verge de Jean-Paul. Ce fût ensuite le tour de Sylvie une jeune fille blonde, bien pulpeuse comme je les aime, à peine vêtue d'une nuisette blanche, qui a littéralement avalé le phallus turgescent. Quel suspens de voir ces trois filles lubriques engouffrer tour à tour la queue de Jean-Paul qui gémissait tous les prénoms de la terre derrière sa cloison, se demandant bien quelle langue agile était celle de sa femme.

Ce que Jean-Paul ne pouvait pas voir, c'est que ces trois gourmandes assoiffées de sperme n'auraient su se contenter d'un seul sucre d'orge, aussi gros fût-il. Je m'en suis rendu compte dès les premiers clichés, quand  Jacqueline tourna vers moi son regard lubrique qui visait un autre objectif que celui de mon minolta. À la faveur des gémissements de Jean-paul sous l'emprise des lèvres de Marianne, Jacqueline se glissa derrière moi et, d'une main experte, elle déballa mon gros zoom dont elle sût aussitôt se servir, faisant glisser la bague entre ses doigts agiles, n'hésitant pas à payer de sa personne pour en  lubrifier tous les recoins. Elle fût d'ailleurs rejointe par Marianne qui décida elle aussi de goûter à mon organe pendant que Sylvie engloutissait à son tour la bite de Jean-Paul avec un plaisir non dissimulé. Et pensez donc au mien qui devait  prendre toutes ces photos, avec deux diablesses déchaînées entre mes cuisses. Mais on est paparazzi ou on ne l'est pas !

Je vous laisse découvrir laquelle de ces trois gourgandines a eu droit à la magistrale giclée de foutre de Jean-Paul, et par laquelle un des deux époux triompha de cette terrible épreuve. Une chose est sûre, le vainqueur a tenu à vous dévoiler sa victoire avec ces 33 clichés bien juteux !

À suivre

Commentaires

Le mardi 29/05/2007 à 14:59 par L & L :

Cela m'a fait penser à un film qui est sorti récemment "Irina Palm" avec Marianne Faithfull qui raconte comme une mamie se retrouve branleuse pro cachée dans un sex shop, l'histoire est beaucoup plus noire et moins excitante que la tienne :)

Le mardi 29/05/2007 à 15:00 par amIwrong? :

Oh dites, vous avez changé le titre entre ce matin et cet après-midi ???

Le mardi 29/05/2007 à 18:26 par Ysé :

C'est marrant, je trouve, de constater que même que tu faisais dans le X, tu t'efforçais d'écrire une histoire qui tienne la route et qui est pleine d'humour surtout. J'avoue que rien que d'imaginer la concierge moustachue et la voisine édentée, ça excite mes zygomatiques.
Cela dit, je pense que la plupart des visiteurs du site se préoccupaient plus des photos que de l'histoire.
Au fond tu retires quoi de cette expérience? Un exercice de style?

Le mercredi 30/05/2007 à 07:12 par pateric :

Cela me rappelle une partie où de snobes libertins fiers de leur trouvaille décidèrent qu'en rang d'oignon ces dames devraient "feller" ces messieurs, lesquels devraient y reconnaître leur légitime. Le gagnant de ces messieurs pourrait choisir... De même celle de ces dames qui reconnaissant la verge de son conjoint gagnerait... (ces choix n'étant pas l'important, passons...).
Bien évidemment, ces petits jeux se déroulèrent à l'aveugle et sans aucun préliminaire ni attouchement annexe...
Et, il y eut un gagnant, seul et unique parmis la quarantaine de candidats...
Tout le monde le félicita chaleureusement (imaginez la "chaleur" qui vous conviendra) dans une folle gaitée mélée de "sauvages embardées"... Bref, tout ce beau monde semblait "ravis aux anges de lubricité"... Sauf l'épouse du gagnant, qui restait en retrait, vaguement perplexe...
Puis, alors que son époux s'époumonait dans une saillie phénoménale, elle lui tapa sur l'épaule... Sans se laisser désarçonner, celui-ci demanda :
- Très chère que puis-je pour vous être agréable ?
- Comment avez-vous fait, très cher tendre pour...
- En êtes-vous gênée très chère amie ?
- Le moins du monde : vous m'en voyez flattée... Cependant, c'est étrange que...
- Rassurez-vous - Cadença l'époux au galop dans sa chevauchée - Rassurez-vous mon amour, je n'ai aucun mérite : vous avez toujours eu pour coutume de laissez traîner vos dents sur le bifsteak -

Le mercredi 30/05/2007 à 13:32 par Vagant :

- L & L, raconté comme ça on dirait une blague. Je suppose que la réalité sordide ne prête pas à rire.

- Am I Wrong, figurez-vous que blogspirit n’accepte pas les URLs qui comportent le mot « porno » ! J’ai donc du changer le titre pour pouvoir accéder à la page des commentaires.

- Ysé, tu liras la réponse à tes questions dans le prochain épisode ! Cela dit, je crois en effet que le texte était franchement anecdotique pour le branleur de base…

- Pateric, les « artistes » photographiés ne ressemblaient guère aux bourgeois BCBG de votre histoire, mais si je la connaissais à l’époque où j’ai écrit ce texte, sans doute m’en serais-je inspiré.

Le jeudi 31/05/2007 à 00:44 par amIwrong? :

Ah ! Je comprends maintenant pourquoi GoogleReader me refusait l'accès à la note avant le changement de titre !