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31 mai 2007

Quand je faisais du X (2)

B*** fût satisfait de ma première histoire malgré son second degré humoristique, et il me proposa de me les payer quelques euros chacune, par chèque bancaire lorsque j’atteindrai le solde de 50 euros. Cela ne m’arrangeait pas trop. D’une part parce que je serais obligé de lui révéler ma véritable identité et d’autre part j’ai beau avoir de l’imagination, je ne voyais pas comment expliquer à mon épouse l’encaissement de chèques bancaires sur notre compte commun. Il m’envoya en même temps une nouvelle série de photos où deux femmes s’enfilaient des godes. J’ai rapidement torché une petite histoire intitulée « La démonstration » - qui fût publiée sous le titre grotesque de « Une démonstration godesque » - dont voici une version avec quelques coquilles en moins et la concordance des temps en plus :

Cela faisait une heure que je cherchais en vain un bon plan de razzia, lorsque je suis tombé par hasard sur un de mes vieux carnets d'adresse. Je l'ai ouvert machinalement, j'ai égrené quelques prénoms oubliés avant de tomber sur celui que je cherchais inconsciemment. Mina ! Ce nom a aussitôt exhumé quelques vieux souvenirs, si doux que j'en ai eu la larme à l'œil et l’érection violente. Mina ! Il fallait absolument que je la contacte pour avoir de ses nouvelles après... après... si longtemps !

Par une chance inouïe, elle répondait toujours à son ancien numéro : « Allô, Mina ? C'est chris, le photographe, tu sais celui qui t'avait pris en stop sur la côte il y a euh... quelques années.
- Je ne me souviens pas...
- Moi je reconnais ta voix Mina, et ton délicieux accent slave. Tu travailles toujours dans le prêt à porter ?
- Ah non, moi ça serait plutôt le prêt à enfiler. Ecoutez, vous avez une voix sympathique, alors je vous propose de me rafraîchir la mémoire. Venez avec votre appareil photo, je présente ma nouvelle collection à une très bonne cliente, vos photos seront les bienvenues. »

Et me voici lancé sur mon scooter, espérant arriver à temps pour pouvoir voler quelques photos d'essayage, bien que je n'avais jamais entendu parler de « prêt à enfiler » Enfin, Mina était si imaginative qu'elle pouvait bien avoir inventé une nouvelle mode probablement aussi déshabillée que la jeune fille de mes souvenirs, du moins l'espérais-je. J’ai donc monté quatre à quatre les escaliers qui m’ont mené jusqu'à chez elle et j’ai frappé haletant à sa porte. Elle s'est ouverte toute seule, alors j’ai pénétré dans un appartement aux allures orientales, et j’ai entendu des gloussements provenant de la chambre à coucher.

« Entre Chris, Entre ! Et prépare ton matériel, je viens de commencer la démonstration ». J’ai du saisir le chambranle de la porte pour ne pas vaciller sous l'effet de la surprise. Mina, entièrement nue, caressait sa cliente avec lubricité tout en lui enfilant un gode en caoutchouc et aluminium dans la chatte. C'est en voyant tous les godemichés, vibromasseurs, boules de geisha et autres gadgets que j’ai compri le sens de "prêt à enfiler". Mina n'avait pas changé. Rousse, le visage allongé, un nez un peu long, elle avait toujours une ligne impeccable et cette lueur taquine dans les yeux. Quant à la cliente, jolie petite blonde aux yeux bleus, elle ne cachait pas son émerveillement face aux gadgets de Mina qui en faisait l'article : « Voyez-vous Mlle Lesly, vous permettez que je vous appelle Lesly ?
- Ouiiiiiiiiii allez-y....
- Ce vibromasseur glisse très bien dans votre intimité, on dirait qu'il a été fait pour vous.
- Aaaaaaaaah en effet
- Ni trop étroit, ni trop large, on peut l'enfoncer à fond pour un maximum de sensations vaginales
- Ooooooooh je le sens ouiiiiii, mais est-ce qu'il prend bien le clitoooooo...
- Oui, car le gland en aluminium vibre sur la verge en caoutchouc, voyez-vous...
- Arrrrrgh comme ça c'est si bon...
- Mais pour obtenir un effet maximum, je vous conseille d'en prendre deux, un devant, un derrière. Laissez vous faire.
- Oh ! Allez-y doucement, dans l'anus, je n'ai pas l'habitude. Hummmmmm...
- Alors qu'en pensez-vous, cela vous plait il ?
- Oooaaaoooaoaoaoao... »

J'ai eu bien du mal à déballer mon appareil face à ce spectacle délirant. Jamais je n'avais imaginé pareil essayage, et cela dépassait de très loin mes espérances. Mon minolta a crépité sur la blonde en plein orgasme qui se faisait bourrer par tous les trous, avant que Mina retire les godemichés de ses orifices dilatés. Elle a ajouté, en me faisant un clin d'œil : « Et vous avez remarqué, chère mademoiselle, la fine texture de ces phallus encore plus vrais que nature ». Mlle Lesly m'a alors adressé un sourire carnassier. « Je ne demande qu’à voir », a-t-elle répondu. À vrai dire, je ne demandais pas mieux non plus.

C'est avec le plus grand plaisir que j'ai payé de ma personne ces 23 photos, où Mina et Lesly font une démonstration qui ne vous laissera pas de bois.

B*** en fût moyennement satisfait, ce qui ne l’empêcha pas de m’envoyer deux nouvelles séries de clichés. À la différence des gentillettes photos pornographiques précédentes, ces dernières photos me posèrent un cas de conscience : Non pas qu’elles étaient particulièrement osées, mais elles semblaient manifestement volées. Cela cadrait certes bien avec le thème de site voyeur, mais je n’eu pas envie de participer à  ce qui pouvait être une basse vengeance envers des jeunes femmes véritablement innocentes. Ainsi, décidai-je d’arrêter là ma brève collaboration avec paparazzix.

medium_Venus_Erotica.jpgDepuis quelques jours, j’ai commencé la lecture de Vénus Erotica d’Anaïs Nin. Le contexte dans lequel ont été écrites ces nouvelles est en fin de compte assez voisin de celui de ma collaboration avec paparazzix : rémunérée 1 dollar la page d’érotisme par un mystérieux collectionneur, elle dût se concentrer sur l’aspect sexuel de ses nouvelles et y gommer toute poésie afin de satisfaire les désirs pornographiques du collectionneur, ce qui lui avait causé une certaine frustration. Mais lorsqu’elle s’est replongée dans ces textes quelques années plus tard, elle y retrouva son style - pour ainsi dire son âme - entre les lignes de "lubricité" imposée, et elle décida de les publier. De la même manière, Ysé a perçu l’humour et le second degré dont je n’avais pu me départir en écrivant ces deux pauvres récits. N’est pas John Flaherty Cox qui veut !

29 mai 2007

Quand je faisais du X (1)

Mai 2002. J’ouvris ma messagerie et y lu un message étonnant :

Bonjour,

Je suis B***, manager de la société D*** SARL, qui gère notamment le site Paparazzix.com.
Je vous contacte personnellement car j'ai vu que vous aviez publié sur un ou plusieurs sites, des histoires érotiques extrêmement bien écrites.

Paparazzix.com est un site qui a besoin d'histoires érotiques très petites, environ entre 30 et 60 lignes sous Word, pour vous donner un exemple.
Le but serait de vous donner une liste d'images, et de créer une histoire dessus.

Nous sommes prêt à vous rémunérer, de la façon dont vous le souhaitez (rémunération monétaire, accès à des sites privés, autre ?).

Si vous êtes intéressé ou souhaitez avoir plus d'informations, n'hésitez pas à me contacter pour en parler […]

Cordialement,
B***
www.paparazzix.com

Plutôt sensible à l’éloge, je répondis que j’étais prêt à faire un essai, et B*** m’envoya aussitôt une série de clichés improbables : un quadragénaire bedonnant glissait son sexe dans le trou d’une cloison de fortune, devant laquelle des femmes se succédaient pour lui lécher la verge. Pathétique. C’est cette véritable épreuve « littéraire » qui me donna l’idée d’un scénario que j’intitulai l’examen oral, mais que mon éditeur changea en  l’épreuve buccale :

medium_paprazzix.jpgLorsque Sébastien m'a proposé de le remplacer chez Paparazzix, je me suis dit qu'il suffirait de prendre quelques seins nus sur une plage et l'affaire serait faite. C'est en regardant les photos du site que j'ai compris l'ampleur de la tâche qui m’incombait pendant que Sébastien se ferait dorer la pilule à Ibiza, avant de revenir avec les photos de toutes ses conquêtes bien sûr.

Toujours est-il que j'avais la difficile mission de trouver de quoi épater mon nouveau chef, et ce ne serait pas facile. Sébastien ne m'avait pourtant  pas proposé le job pour rien, il savait que j'avais mes entrées dans le milieu échangiste, où il y a toujours de bons coups à faire dans tous les sens du terme. Et parmi les bons coups, un des meilleurs était sans aucun doute Jacqueline.

Quand je l'ai appelée, je tombais plutôt mal. Elle était en pleine scène de ménage avec Jean-Paul, son mari, parce qu'il prenait davantage son pied avec les autres qu'avec elle, parce qu'il ne la reconnaissait pas dans la mêlée tous feux éteints, parce qu'il n'était même pas capable de reconnaître ses caresses à elle, la légitime. Quant à Jean-paul, un brave bougre rudement bien monté, il jurait ses grands dieux du contraire, qu'il la reconnaîtrait les yeux fermés dans n'importe quelle partouze. C'est alors que j'eus une inspiration que j'aurais qualifié de divine dans un autre contexte : Une ordalie sexuelle pour départager les deux époux. En clair, Jean-Paul devrait glisser son gros mandrin au travers d'une cloison à trou, et se le faire sucer en aveugle par plusieurs femmes successivement, dont la sienne qu'il devrait désigner par un bon jet de sperme.

Le rendez-vous fût aussitôt pris afin d'immortaliser cette expérience, pour preuve indiscutable de la mauvaise foi de Jacqueline ou de la muflerie de Jean-Paul. Dès que je suis arrivé chez eux, j'ai vu que Jacqueline n'avait pas fait les choses à moitié. Non seulement elle aurait fait bander un eunuque avec sa jupe écossaise sexy et son chemisier blanc, mais elle n'avait pas non plus invité sa concierge moustachue ni sa voisine édentée pour opérer sur le membre de Jean-Paul. Au contraire, elle avait sélectionné deux filles superbes, aux lèvres charnues, aux gorges profondes et qui étaient déjà en tenue de combat.

A peine avais-je eu le temps de déballer mon matériel que Jacqueline a commencé à entreprendre son mari caché derrière la cloison à trou. Elle l'a magistralement pompé et a su redresser son étendard en un tourne main, avant de laisser la place à Marianne - une jolie brune frisée avec pour toute tenue un porte jarretelle noir - et dont je voyais les petits seins nus tressauter à chaque va et vient de ses lèvres sur la verge de Jean-Paul. Ce fût ensuite le tour de Sylvie une jeune fille blonde, bien pulpeuse comme je les aime, à peine vêtue d'une nuisette blanche, qui a littéralement avalé le phallus turgescent. Quel suspens de voir ces trois filles lubriques engouffrer tour à tour la queue de Jean-Paul qui gémissait tous les prénoms de la terre derrière sa cloison, se demandant bien quelle langue agile était celle de sa femme.

Ce que Jean-Paul ne pouvait pas voir, c'est que ces trois gourmandes assoiffées de sperme n'auraient su se contenter d'un seul sucre d'orge, aussi gros fût-il. Je m'en suis rendu compte dès les premiers clichés, quand  Jacqueline tourna vers moi son regard lubrique qui visait un autre objectif que celui de mon minolta. À la faveur des gémissements de Jean-paul sous l'emprise des lèvres de Marianne, Jacqueline se glissa derrière moi et, d'une main experte, elle déballa mon gros zoom dont elle sût aussitôt se servir, faisant glisser la bague entre ses doigts agiles, n'hésitant pas à payer de sa personne pour en  lubrifier tous les recoins. Elle fût d'ailleurs rejointe par Marianne qui décida elle aussi de goûter à mon organe pendant que Sylvie engloutissait à son tour la bite de Jean-Paul avec un plaisir non dissimulé. Et pensez donc au mien qui devait  prendre toutes ces photos, avec deux diablesses déchaînées entre mes cuisses. Mais on est paparazzi ou on ne l'est pas !

Je vous laisse découvrir laquelle de ces trois gourgandines a eu droit à la magistrale giclée de foutre de Jean-Paul, et par laquelle un des deux époux triompha de cette terrible épreuve. Une chose est sûre, le vainqueur a tenu à vous dévoiler sa victoire avec ces 33 clichés bien juteux !

À suivre