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25 juin 2007

Descente aux chandelles (5)

Patrice s’allongea sur le dos. Jeanne le chevaucha. Je regardai un moment leurs sexes emboîtés, et puis je sodomisai Jeanne, très facilement malgré ma position plutôt sportive : debout, les jambes fléchies, genre cours d’aérobic, juste en appui sur les pieds pour ne pas les écraser. Les cris de plaisir de Jeanne arrosèrent toute la pièce. Tandis que je me retirai, elle voulu aussi arrêter. Elle n’en pouvait plus. Mais son partenaire en voulait encore, répétant qu’il allait bientôt jouir. Alors elle resta encore un peu dans ses bras. À côté de moi, un autre homme se masturbait, prêt à entrer en jeu. Je lui dis que c’était fini. Le bassin de Jeanne finit par se séparer de celui de Patrice. Je regardai son sexe, un peu mou. Il pressa son gland entre ses doigts et finit par lâcher quelques gouttes de sperme. Il ne devait pas en être à son premier jet. Il fit quelques commentaires sur la « figure de style » que nous venions de réaliser, d’autant plus élogieux pour Jeanne que c’était sa toute première double pénétration. Il nous rappela son prénom, dès fois qu’on l’oublie. « Au plaisir de ne jamais te revoir »  pensai-je très fort.

Le temps de récupérer mes petites affaires semées ici et là, et je retrouvai Jeanne dans la salle principale en conversation avec Sonia. Nous échangeâmes quelques banalités avec elle, puis Jeanne et moi nous assîmes tous les deux. Je la retrouvais enfin. Je l’étreignis, fort, comme un noyé serre sa bouée de sauvetage. Je m’ouvris à elle, peu à peu, je lui  fis part de mes sentiments confus, de la tempête émotionnelle qui m’avait submergé. Je fus surpris qu’elle me dise ne pas avoir aimé cela, même si la situation était excitante, « parce que les hommes bandaient plutôt mou, et même si c’est pas mal d’avoir plusieurs mains sur soi, c’est quand même mieux à deux avec son amoureux ». Et surtout elle me dit que jamais, oh grand jamais, elle ne m’aurait quitté pour un de ces hommes là. Cela me rassura, même si je savais qu’il me faudrait du temps avant de digérer cette expérience, pour ne pas dire cette épreuve, qui m’avait aussi permis de réaliser combien je tenais à elle. Et pourtant, alors que je comprenais mieux ce qui me liait à Jeanne, ce que je venais de toucher du doigt allait se déliter.

medium_Libertine_II.jpgNous rentrâmes à l’hôtel. Jeanne jeta ostensiblement le bout de papier sur lequel Patrice avait noté son numéro de téléphone à mon insu. Elle me raconta même comment il lui avait demandé en pleine étreinte : «Embrasse-moi ! Embrasse-moi comme si tu m’aimais !». Ainsi sa tentative d’appropriation de Jeanne, tentative que j’avais immédiatement perçue et dont j’avais souffert, était bien réelle et motivée par une confusion malsaine. Patrice n’était pas dans le partage, ni même dans le pillage, mais dans l’annexion pure et simple. Dans cette guerre, Sonia n’était que son cheval de Troie. Jeanne et moi nous couchâmes, nus, l’un contre l’autre. Dieu que c’était bon de la sentir entièrement contre moi. J’eu envie de lui faire l’amour, faire l’amour sans doute pour la première fois de la soirée. Épuisée, elle s’endormit dans mes bras. Moi, je ne dormis pas beaucoup cette nuit là. Le film de la soirée passait et repassait en boucle sur l’écran noir de ma nuit blanche. Dans son sommeil, Jeanne marmonnait la bande son : « J’ai trop bu… J’ai fait des bêtises avec mon corps… »

Nous ne sommes jamais retournés en club libertin, Jeanne et moi. Elle ne l’aura fait qu’une seule fois en fin de compte, « pour voir si j’en étais capable » me dira-t-elle quelques mois plus tard, mais sans la moindre envie de recommencer : « J’ai survécu au Koh-Lanta du libertinage, moi ! ». En évoquant dernièrement cette malheureuse expérience avec elle, Jeanne m’a dit n’avoir toujours pas compris ma débâcle : « Après tout, on ne va pas dans un club échangiste pour enfiler des perles ! »

 

Commentaires

Le lundi 25/06/2007 à 07:29 par pateric :

Entre amour et labours, il y a des sillons qu'il vaut mieux (parfois) ne pas franchir !

Le lundi 25/06/2007 à 10:42 par X-Add :

Et bien cher Vagant bcps de temps me furent necessaire a tout lire ... depuis le temps ou je ne visitais plus les beurpeurs*
Si ! on peux aller en club enfiler les perles, ou a defaut sa moitié sans autre envie que d'etre deux. Cela n'est pasincompatible, et a part quelques caresses palaudes a qq voisines j'avoue n'avoir jamais été particulierment excité par les clubs et les femmes presentes.
Mais ce texte donne une idée tres vraie de ce que l'on peux ressentir quand le corps n'est pas le seul véhicule d'émotion dans la relation sexuelle. Jai tjrs, ainsi qu'Evéa, pensé que le libertinage, et quelqu'en soit la pratique, ne pouvait etre "seulement" un acte. Le sex est vide (pour moi) seul. J'aime y mettre un sens.
Votre expérience, quoique tres excitante comme tu le dis, ne vivait que par la volonté propre de l'acte.
Chacun, sans aucun doute y verra au prisme de son expérience et envie, mais a la mienne voila un chemin que je n'ai pas fait et ferais pas.
L'X pas si X :)
*"commeuneimage"

Le lundi 25/06/2007 à 12:31 par Madeleine :

Ah.. on a quand même le mot de la fin (celui de Jeanne).. je suis assez d'accord avec elle ;-)

Le lundi 25/06/2007 à 19:20 par Comme une image :

Il apparaît un décalage entre ce que l'on vit, ce que l'on ressent et ce que l'on exprime. Jeanne, semble-t-il, donnait « le change » ? Il faudrait être elle pour pouvoir faire la part des choses entre ce qu'elle a ressenti au moment précis où elle l'a vécu, la façon dont elle l'a exprimé ou masqué au club, puis le "débriefing" avec toi, par la suite.

« Embrasse-moi ! Embrasse-moi comme si tu m’aimais ! » : voici des propos assez déplaisants en tout cas.

Le lundi 25/06/2007 à 21:04 par Georges :

Ce récit m'a vivement intéressé, pour les raisons que vous imaginez, ayant vécu moi-même un mémorable fiasco aux Chandelles. Je ferais deux réserves: ce mot de "passeporc" qui m'est resté en travers de la gorge (faut-il céder à un bon mot quand il est de cet ordre?), et aussi une lacune descriptive concernant le personnage clé de Patrice: à aucun moment vous n'en faites le portrait. Quel âge a-t-il? Est-il envoûtant ou dégoûtant? Je note qu'il enfile Jeanne une minute après l'avoir abordée... j'en déduis qu'il n'était pas repoussant. Enfin, et là je rejoins Madeleine, il est dommage qu'on n'ait pas le fond de la pensée de Jeanne. Contrairement à CUI je ne trouve pas "déplaisant" le « Embrasse-moi ! Embrasse-moi comme si tu m’aimais ! »; je peux comprendre, même dans un endroit comme cela, qu'on cède à une espèce de sentimentalité verbale pour décupler le désir. Mais bon, c'est un détail.

Le lundi 25/06/2007 à 23:01 par Vagant pour Georges :

Qu’avez-vous donc contre mon « passeporc » ? Seriez-vous de confession musulmane pour qu’il vous reste en travers de la gorge ? À propos, si j’ose dire, j’ai décrit Patrice et Sonia dans le tout premier épisode : « La femme vêtue d’un long manteau semblait assez jeune, apparemment maghrébine et plutôt jolie bien que trop maquillée à mon goût. Quant à l’homme, il était grand et de belle prestance. » Peut-être était-il du même type qu’elle, mais je n’en suis pas sûr. Cela n’a pas retenu mon attention en tous cas. Bref, il n’était pas laid.
Le débordement verbal, en revanche, ne me semble pas anecdotique, ni même innocent. Il conclue le long processus d’interversion des rôles entre lui et moi. Jeanne avait d’ailleurs trouvé cela complètement déplacé.

Le mardi 26/06/2007 à 09:45 par Georges à Vagant :

J'avais tout relu sauf l'épisode1! pardon... Mais admettez que le portrait de Patrice est un peu sommaire. Hypothèse: si cet homme avait été d'une beauté irrésistible par exemple (en dépit de sa vulgarité d'attitude et de verbe), est-ce que cela n'aurait pas pu expliquer "aussi" que Jeanne lui cède si vite? Quant au passeporc... je ne sais pas pourquoi, l'idée qu'une femme qu'on accompagne dans un club puisse être un "passeporc"... vraiment... Mais peut-être que ce jeu de mot a le mérite de la franchise. Au reste, je note que dans ce passage vous vous noircissez à discrétion pour lutter contre votre sentimentalisme.

Le mardi 26/06/2007 à 19:59 par Pénélope :

Et bien, je viens de lire toute cette histoire d'une seule traite, et je la trouve fort jolie. Finalement, il y a plus de respect et d'amour, dans le libertinage, que dans de conventionnelles épousailles. Bises Penny

Le mardi 26/06/2007 à 20:08 par Vagant pour Georges :

La description de Patrice est sommaire, et pour cause : je ne le reconnaîtrais probablement pas dans la rue. Je me souviens seulement que c’était un bel homme, sans plus. S’il avait été laid, Jeanne ne se serait peut-être pas laissée faire et l’aspect physique a sans doute participé à son abandon.
Je n’ai pas une très haute opinion des hommes qui s’équipent d’une escort girl pour pénétrer en soirée couple. J’assume le terme de « passe porc » à propos de ces prostituées.

Le mardi 26/06/2007 à 20:10 par Vagant pour Pénélope :

Je suis sidéré par ton commentaire. Que trouves-tu de joli dans le récit de cette soirée catastrophe ? C’est une boutade ?

Le mardi 26/06/2007 à 20:26 par Vagant pour les littéraires :

Oui CUI, j’assume la partialité de mon interprétation. Je ne la tiens pas pour « la vérité » si tant est qu’il y ait une vérité univoque exprimable dès qu’on cherche à dépasser le factuel pour atteindre « l’âme des choses ». À la différence des personnages imaginaires des romans de Kundera, dont l’auteur analyse impunément le comportement, Jeanne existe vraiment et mon interprétation peut à juste titre sembler abusive. Ce qui est amusant, c’est qu’il me suffirait d’écrire que cette histoire vécue est une fiction pour que ton commentaire pertinent devienne caduc.
Cela soulève à nouveau la question littéraire que je me pose depuis un certain temps : Quelle forme narrative est la plus adaptée pour écrire une telle histoire vécue tout en essayant de décrire les mécanismes psychologiques des protagonistes. Kundera a résolu le problème en prenant un point de vue extérieur, en décrivant tous les personnages à la 3ème personne. Cela donne un récit clinique froid qui met le lecteur à distance. Alors comment procéder si on veut embarquer le lecteur avec soi ? Comment décrire les pensées intimes de l’autre tout en écrivant ‘Je’ ?

Le mercredi 27/06/2007 à 09:50 par Comme une image :

De toute évidence, fiction et récit biographique sont deux exercices différents. La fiction permet tout (y compris l'auto-fiction), le récit biographique reste auto-centré, on est en mode « caméra embarquée » et toute pénétration dans le cerveau d'autrui est périlleuse.

Le mercredi 27/06/2007 à 13:07 par columbine :

j'ai vecu une experience similaire, qui m'a laisse cette meme saveur plus amere qu'aigre-douce qui "colore" ton recit...et encore, je ne connaissais mon partenaire que depuis peu. ces experiences en club, c'est une sorte de boite de pandore, ou l'on peut decouvrir des choses que l'on ne soupconnait pas, chez soi et chez son/sa partenaire...et j'y reflechirais a deux fois avant de tenter l'experience avec quelqu'un dont je suis amoureuse. j'ai l'impression que le probleme c'est qu'il n'y a pas eu un veritable partage entre vous dans cette experience sexuelle, que ta partenaire a vecu cette experience detachee de toi, et que cela t'a transforme en voyeur vis a vis d'elle, ce qui est forcement derangeant

Le jeudi 28/06/2007 à 15:09 par Frodon :

Interessant, très interessant, de voir comme tu le dis si bien que sous tes airs de libertins accomplis, tu puisses ressentir jalousie, envie et autres sensations bien désagréable pour un lieu comme celui la.

Il est plaisant aussi de partager ton ressenti et de se transposer dans la même situation :)

Merci pour ce texte que j'ai beaucoup apprécie.

Frodon (E&T, S&T) qui te salue :)

Le jeudi 28/06/2007 à 17:26 par Aretina :

Tout d'abord, mes impressions ne sont pas à prendre à la lettre.
Influencée par le titre, qui renvoie au fameux motif de la descente à l'enfer, ma perspective a emprunté ce chemin sans plus le quitter. Ce que je peux livrer c'est que ce que j'ai pu distinguer à travers le voile de la symbolique.
Le narrateur semble d'être acteur et observateur simultanément, pas juste au temps de raconter ce souvenir (meme avec le recul, on décèle que l'émotion est toujours présente), mais aussi au moment que ces choses eurent lieu. C'est comme si à l'entrer dans l'autre dimension , une partie de lui est restée hors de la portée de cette ambiance ("véritable muraille de rubans roses suspendus au plafond, comme pour symboliser un passage vers un autre mode", on dirait des langues prehensiles servant à imprégner la personne qui passe, tâche visiblement échouée avec le narrateur!). Et c'est pourquoi la malaise est explicable ("Je ressentis un profond malaise, au sens figuré du terme, puisque mon corps suivait : mon sexe bandait plus que jamais."), parce que la symbiose corps/ésprit a été perturbée. C'est à découvrir aussi ici: "J’embrassai timidement les lèvres offertes de cette inconnue, et ma main plus hardie s’égara sous sa jupe, sur ses fesses nues, fermes et rebondies." La main est le corps qui s'est intégré à l'ambiance, elle est donc hardie, elle ose. Mais la bouche est la frontiere au delà de laquelle se trouve cette partie qui se veut inaccessibe a cette dimension... La timidité de la bouche est la douane implacable, qui ne permet pas d'être franchie par n'importe qui.
Autre image qui a attirée mon attention: tes "doigts possessifs"! On dirait des crochets qui s'ingénient de garder Jeanne avec toi, une Jeanne qui semble de (s'em)boire de l'athmosphere du lieu (c'est mon interprétation des caresses buccales qu'elle prodigue aux deux messieurs).

Enfin, avant d'extravaguer complétement, je retourne au choix du titre... Le descensus ad infero entraîne un autre motif: celui du pied marqué... Après pareille incursion dans une autre dimension, on est "initié". Notre parcours n'est plus le même. Nous n'avançons plus de la mème façon (et oui, le pied est marqué, comme celui du Cendrillon qui a été au bal ;) ).
Et à la fin de la 5ème partie,

Je ne sais pas à quel point c'est recherché, mais cette kyrielle des symboles ne fait que souligner l'importance que cet épisode a pour le protagoniste.

C'est assez chaotique ce commentaire, mais je n'ai pas eu l'occasion de le rédiger en conditions optimales... :(

Le dimanche 01/07/2007 à 22:43 par Vagant pour columbine :

Il y a eu un partage sexuel, mais il y a surtout eu une perte de contact dont j’ai souffert. Une chose est certaine, je n’étais pas prêt à vivre cela comme ça.

Le dimanche 01/07/2007 à 22:47 par Vagant pour Frodon :

Cela me fait plaisir de te voir me lire. Je ne sais pas si tes réticences quant au fait d’inviter un autre homme dans tes ébats libertins sont tombées depuis la dernière fois où nous en avions parlé, mais ce genre de récit ne risque pas de te réconforter !
Cela dit, j’ai aussi vécu un trio avec une femme dont j’étais épris et un autre homme, et cela s’est très bien passé parce que cet homme s’est merveilleusement bien comporté et aussi parce que j’avais gardé le contrôle de la situation…
Bises a madame ;)

Le dimanche 01/07/2007 à 23:04 par Vagant pour Aretina :

Voilà une analyse fouillée ! Néanmoins, je ne suis pas d’accord avec toi sur tous les points. La forme de ce récit impose ce double regard (celui de l’acteur et du narrateur introspectif) qui ne correspond pas forcément à un recul de ma part au cours de l’action : Mon analyse est rétrospective. Je n’ai pas trouvé d’autre solution pour raconter cette histoire tout en essayant d’analyser l’état psychologique des principaux protagonistes.
Il y a cependant eu un décalage entre mon corps excité et mon esprit à la dérive, et ton interprétation à ce sujet ne manque pas d’intérêt. Une chose est sûre, une caresse est sans doute plus anecdotique qu’un baiser.
Je ne comprends cependant pas ce que tu veux dire par le « pied marqué » ?

Le mardi 03/07/2007 à 11:25 par columbine :

je ne parlais pas de partage sexuel au sens physique du terme, mais bien au sens affectif. ce que tu appelles perte de contact, j'appelle absence de partage....

Le dimanche 08/07/2007 à 15:20 par françoise :

Les clubs sont des lieux commerciaux conçus pour l'échangisme, mélangisme, etc... Donc on s'attend à ce qui va se passer, on y va même pour cela. De ce fait, la transgression, l'imprévu, la lente montée du désir en sont absents. A peine arrivé, sitôt en opération, avec non pas la description d'une peau, d'effluves, de souffles, d'envies, mais des figures de styles: levrette, double pénétration, etc. Et un regard forcément extérieur parce qu'on y observe les autres. Pour moi, c'est l'inverse de l'érotisme. Y aller pour s'amuser avec des copains, pourquoi pas? Pour le plaisir et l'émotion, je préfère de loin les relations à deux ou trois imprévues et spontanées. Et entre gens qui s'aiment d'amour, il y a toujours un risque: celui de découvrir celui ou celle qu'on aime autre dans les bras d'un(e) autre. De se sentir étranger à cette partie de lui (d'elle). D'être indiscret. A mon sens, il n'est pas très sain de vouloir voir comment l'autre jouit ailleurs... c'est lui enlever ses ultimes jardins secrets.

Le lundi 09/07/2007 à 18:34 par Vagant pour françoise :

Françoise, je ne serais pas aussi tranché que vous dans ce jugement des clubs libertins. Ils sont ce que nous voulons bien en faire et l’ambiance peut y être très variable. J’y ai vécu des moments festifs (http://extravagances.blogspirit.com/archive/2007/01/22/premiere-soiree-a-l-overside.html) mais aussi des émotions érotiques comme avec Kundalini (http://extravagances.blogspirit.com/archive/2007/07/01/ma-nuit-mutine.html) et plus souvent encore dans des saunas libertins (http://extravagances.blogspirit.com/archive/2007/02/02/le-plaisir-du-desir.html). Mais il est vrai que dans tous ces cas cités, il n’y avait pas eu d’échange: Le plaisir du désir plus que le plaisir à corps perdu.
Il y a donc un risque qu’il ne faut pas sous-estimer pour les gens amoureux, et cette soirée fût pour moi la pire même si ce fut paradoxalement la plus… éjaculatoire !
Votre réflexion sur l’ultime indiscrétion, sur cet aspect candauliste de l’échangisme m’interpelle. Sous cet angle, l’échangisme serait-il un avatar de l’amour fusionnel malsain, peut-être bien...