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26 juillet 2014
Size does matter
Voici quelques temps, je regardais d’un œil assoupi le magazine de la santé sur France 5 lorsqu’une séquence au sujet des préservatifs m’a soudainement tiré de ma torpeur :
« Il y a une marque américaine qui propose 95 tailles différentes, de là à là !
- Mais comment on fait pour connaitre sa taille ?
- C’est simple, pour savoir quelle taille on fait, on télécharge ce gabarit sur internet. Ensuite, tout simplement, je fais comme pour mon pantalon, je prends la mesure, donc là par exemple, imaginons que je fais du O… vous noterez la subtilité, c’est qu’il n’y a pas de chiffres pour éviter les susceptibilités… et ensuite je prends la largeur, et je sais que je fais par exemple du 88. Après, tout simplement, j’achète la boite qui correspond à ma taille, soit O88. Il y a un magasin à Paris qui vend toutes les tailles, sinon vous pouvez les acheter sur internet. »
Je passe sur les imprécisions de la journaliste qui nous dit qu’il n’y a pas de chiffre dans la référence de taille pour nous en pondre un quelques secondes plus tard, qui nous parle d’une supposée marque américaine alors que TheyFit est une marque britannique et fière de l’être, et qui nous fait de la publicité clandestine pour le roi de la capote. Bref, ce qui m’interpelle dans cette histoire, c’est tout le secret autour de la taille, alors qu’on nous raconte à longueur de rubriques sexo que la taille n’a aucune espèce d’importance…
J’ai donc téléchargé le gabarit pour mesurer la chose. Les chiffres et les lettres apparaissent effectivement dans un ordre aléatoire afin qu’une référence ne soit pas significative à moins d’avoir le gabarit sous les yeux. De G31 à I33 par exemple, on saute de la bite de cheval au petit kiki sans passer par la référence inconnue H32. Il est sans doute plus facile d’affronter le regard narquois de la caissière avec une boite libellée I33 que eXtraSmall.
Pour la mesure, mieux vaut être à deux. Non pas parce qu’on n’y arrive pas tout seul, mais j’ai constaté une sensible différence de taille entre mon érection mollassonne en imaginant des trucs cochons tout seul, et celle obtenue avec Mathilde sans faire le dixième de ce que j’avais imaginé.
L’achat eut lieu quelques semaines plus tard dans la fameuse boutique susmentionnée, en quelques secondes parce que j’étais mal garé. Je n’ai eu qu’à donner le code, le vendeur aimable a fouillé dans son stock, et je repartais illico avec mes cinq préservatifs sur mesure.
Passons donc à l’essayage en tendre compagnie. D’abord, c’est en latex. Je n’aime pas trop, Mathilde non plus, mais passons outre. Bon point, ça serre un peu moins à la base du pénis que mes préservatifs Skyn habituels, et le TheyFit sur mesure apparait plus agréable à porter au premier abord. À la pénétration toutefois, le fait qu’il soit moins tendu sur la verge le rend plus perceptible, pour moi comme pour elle, au contraire du Skyn qu’on oublie complètement dans le feu de l’action, d’autant plus que comme le Skyn me serre un peu, je n’ai généralement pas besoin de le maintenir à la base de la verge au moment du retrait après l’éjaculation.
En conclusion, je pense qu’à moins d’avoir un pénis hors normes, la texture du préservatif m’apparait plus importante que sa taille, mais je me serai bien amusé à faire cet essai et c’est bien là le principal... non ?
09:25 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : theyfit, skyn, préservatif, le roi de la capote
Commentaires
Le jeudi 31/07/2014 à 09:13 par XAddict :
Finalement je ne retiendrai que la conclusion ou l'on découvre que l'essentiel était la.
Le samedi 02/08/2014 à 00:21 par mars :
ça et d'avoir rendu la parole à XAddict.
Le vendredi 22/08/2014 à 16:28 par Vagant :
Une note à oublier en somme... Tout ça pour ça !