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03 janvier 2015

Le fantasme de l’escort-girl

De l’extérieur, l’hôtel n’a rien d’exceptionnel. Un de ces immeubles haussmanniens classiques, avec toutefois quelques éléments décoratifs assez discrets qui ne contrastent pas trop sur la façade de pierre. A l’intérieur, c’est autre chose. On comprend qu’on est dans un de ces luxueux boutiques-hôtels dès lors qu’on entre dans le hall du Seven. Mais quand nous pénétrons dans la chambre réservée pour l’après-midi, où nous avons bien l’intention de nous adonner à de langoureux massages mutuels, nous sommes franchement impressionnés par ce lit et cette baignoire qui semblent léviter dans la pièce.

HotelSeven.jpg

Mon amante règle l’éclairage, mode plafond en ciel étoilé, et avance vers le fauteuil d’un pas hésitant. Elle porte sa nouvelle petite robe noire qui la moule à souhait, à mes souhaits. Elle n’a pas sorti l’huile de massage.

« Tu te souviens du fantasme de l’escort-girl ? » me dit-elle avec un regard appuyé et une moue sensuelle aux lèvres. Je lis sur son visage tous les signes imperceptibles qui annoncent l’imminent déferlement charnel. Je m’approche et je lui demande :

-    La chambre te plait ?
-    Oui, et toi ?
-    Oui…
-    Autant que la petite pute que tu as louée ? me demande-t-elle.
-    Répète ?
-    Autant que la petite pute que tu as louée ?
-    Répète encore !
-    Autant que la petite pute que tu as louée ?

Je l’invite à se lever et je prends sa place dans le fauteuil du client. Je la toise, dans sa petite robe noire, debout, au pied du lit. Je lui réponds enfin :

-    Oui, l’agence ne m’a pas menti.
-    Ah oui ?
-    J’ai demandé une jolie fille bien vicieuse. J’ai déjà la jolie fille. Reste à voir le vice.
-    Qu’est-ce que tu veux que je te fasse ?
-    Déshabille-toi comme une belle salope !

Elle me tourne le dos, se déhanche, grimpe sur le lit, à quatre pattes elle me fait son show. Moi j’ai commencé à bander dès qu’elle m’a fait son regard luxurieux, alors j’ouvre ma braguette et j’exhibe mon émotion dans mon poing serré. Un peu comme un applaudissement, mais en plus intime. La voilà qui se roule sur le lit, se cambre, m’ouvre son cul, tend les jambes au firmament, saute du lit à moitié nue, fait sa chienne à quatre pattes sur la moquette. Je lui claque les fesses. Elle ne se dérobe pas. Je sens qu’elle va jouer le jeu jusqu’au bout quand elle se jette sur mon sexe comme une affamée. « Ferme les yeux, je te dirai quand les ouvrir », m’ordonne-t-elle avant de m’avaler encore. Quand elle m'ordonne de la regarder, elle ne porte plus qu’un body qui s’ouvre entre les cuisses sur sa vulve humide. « Qu’est-ce que tu veux que je te fasse ? Demande, j’exauce ! ». Ma douce amante me ferait-elle son numéro de pute parce qu’elle veut du trash ? Il ne s’agirait pas de la décevoir. Je la fais s’allonger sur le lit, sur le dos, la tête en arrière tourné vers moi, qui suis debout au pied du lit, complètement nu maintenant. « Je vais te baiser la bouche » que je lui dis, en joignant le geste à la parole. D’une main, j’accède à sa chatte trempée tout en soumettant sa bouche ouverte à un va et vient régulier.

Qu’est-ce qui lui plait à être rudoyée ainsi, à s’abandonner à ma lubricité ? Veut-elle voir jusqu’où je peux aller ? Veut-elle me creuser au plus sombre ?  Ou tout simplement me montrer qu’elle est toujours à la hauteur de ma luxure ? Elle finit par n’en plus pouvoir d’avoir la tête en bas, alors je l’allonge sur le lit et je me mets sur elle, en soixante-neuf. Je lui mange tout, et le con et le cul tandis qu’elle me lappe les couilles, et puis demi-tour pour l’embrasser tendrement, mes lèvres toutes barbouillées de ses sucs. Un « ma chérie » m’échappe alors qu’elle a totalement embrassé son rôle de prostituée vicieuse, en acceptant mes baisers parfumés à sa mouille. Je me reprends : « lèche-moi le cul ! » J’ai lâché mon ordre sans appel en m’allongeant sur le ventre, les reins cambrés, prêt à tout. Je sens bientôt sa langue glisser entre mes fesses, titiller mon anus. Et puis son doigt qui m’ouvre, me pénètre. Je lâche un « Oui ! Défonce-moi le cul ! » pour l’encourager à me sodomiser avec ses doigts. Elle y va à cœur joie et puis s’allonge sur moi :

-    Alors ça te plait ?
-    Oui. Tu es vraiment vicieuse. Dis-moi, tu as déjà sodomisé un de tes clients ?
-    Avec un gode ceinture ? Bien sûr !
-    Tu me le feras ?
-    Si tu veux...

J’ai maintenant envie de baiser ma petite pute. Allongée sur le dos, ses mollets sur mes épaules, je déroule un préservatif sur mon érection. Je la pénètre lentement, et quand mon sexe est bien ancré au sien, je bascule en arrière tout en l’attirant à moi. L’angle de pénétration est tel que dès mes premiers coups de reins qui la font tressauter sur mes cuisses, je la catapulte à l’orgasme, sans que je n’atteigne la jouissance. Elle reste sur moi à me chevaucher tout en reprenant son souffle. Je veux encore jouer et non pas jouir tout de suite. Je ne sais pas trop ce qui me passe par la tête, mais je lui dis :

-    Je ne suis qu’un salaud !
-    Ah oui ?
-    Oui, un sale mec bourré de fric et qui te baise. Je mérite des baffes. Gifle-moi !
-    Qu’est-ce que t’a encore fait comme saloperie hein ? et elle m’en colle une.
-    Je baise tout ce qui bouge.
-    Salaud ! Salaud ! me lance-t-elle, ponctuant chaque insulte d’une bonne gifle.

J’encaisse, perdu dans ses yeux furieux. Elle retire son body d’un geste, l’enroule autour de mon cou, et elle commence à serrer. Je devine qu’elle n’a qu’à m’imaginer en baiser une autre pour que monte en elle des bouffées de tristesse rageuse. Elle arrête soudain, comme éperdue d’avoir été si loin. L’imminence de ma jouissance s’est éloignée sans me faire débander, alors j’enchaine avec une lente levrette tout en lui caressant le petit trou. « Je vais t’enculer ! » annoncé-je, certain que ma petite pute sans tabou ne peut rien me refuser. « Vas-y doucement, me demande-t-elle, laisse mon anus se dilater ». Je sens ses sphincters s’ouvrir lentement à mon passage, et une fois bien engagé, elle me supplie de lancer l’hallali : « Vas-y maintenant ! Prends-moi fort ! » Je ne me le fais pas dire deux fois pour m’enfoncer de tout mon long dans son petit trou. Debout sur le matelas instable, les cuisses semi-fléchies, un bras tendu vers le mur pour tenir l’équilibre, je regarde ma tige creuser ses reins cambrés. Je pourrais jouir ainsi, seul. Sans doute éprouverait-elle un certain plaisir mais pas d’orgasme. J’ai envie d’arrêter le jeu sur une jouissance simultanée. Je m’extrais de sa croupe accueillante, je change de préservatif, et je la reprends aussitôt en levrette. Ses gémissements de plaisir accueillent mon assaut sans la moindre retenue désormais, et il ne nous faut pas beaucoup de va-et-vient pour exploser dans une jouissance commune.

Le jeu est terminé, la petite pute s’est évaporée au profit de mon amante aimante. « Tu sais ce que tu mérites maintenant ? Un gros câlin plein d’amour ! » lui dis-je, tout en me demandant comment on a pu tenir nos rôles si longtemps, et nous profitons de notre tendresse retrouvée après ce déchaînement sexuel.  Le contraste est divin. La tendresse sans sexe est ennuyeuse, le sexe sans tendresse nous est juste impossible. Entre deux baisers langoureux, elle m'avoue : « Tu sais, j’ai dit des trucs tout à l’heure au cours du jeu, mais je ne pense pas pouvoir te sodomiser avec un gode ceinture. »