Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05 juin 2007

Traitement de choc

medium_infirmiere.jpgJ’ai chaud et je grelotte. Etendu entre des draps trempés, courbaturé par la fièvre, je somnole depuis des heures sans vraiment trouver le sommeil. Je viens d’être admis au service des maladies tropicales de l’hôpital. Crise de palu, Halfan en intraveineuse. Quitte à être sérieusement malade, c’est bien le palu. Ce n’est pas contagieux, il n’y a pas de séquelles quand c’est soigné à temps, et ça fait baroudeur. Définitivement plus sexy que la fièvre jaune. On frappe à la porte, trois petits coups qui résonnent comme le tocsin dans mon crâne douloureux. J’émerge juste assez de ma torpeur pour bredouiller un « Entrez » bien tardif, car déjà la fine silhouette d’une infirmière s’approche de moi dans la pénombre de la chambre. Mince, les cheveux noirs mi-longs, les yeux clairs, son uniforme blanc et court dévoile des jambes dont la finesse est rehaussée par des escarpins à talons hauts qui ne semblent pas très appropriées pour arpenter les couloirs d’un hôpital. Je ne reconnais décidément pas la matrone bourrue à laquelle j’avais eu à faire jusqu’à présent, et lorsqu’elle pose délicatement sa main sur mon front, je tente de me présenter aussi bien que la situation me le permet.

- Bonjour… moi c’est Vagant… mais vous le savez sans doute… c’est sur mon dossier… et vous ?
- Eva. Mais vous êtes brûlant. Retournez-vous, je vais prendre votre température.
- Mais… pas dans la bouche aujourd’hui ?
- Non, il ne nous reste plus que des thermomètres anaux. Détendez-vous…

Ses mains fines baissent la culotte de mon pyjama, dévoilent mon pauvre postérieur livré à ses mains douces qui écartent les lobes charnus avant d’y glisser le thermomètre. Curieusement, elle semble avoir du mal à le poser correctement car elle doit s’y reprendre à plusieurs fois, le fait entrer et sortir tout en flattant doucement mes fesses de la paume de la main, en disant d’une voix suave « détendez–vous… ça ne fera pas mal… détendez-vous » Je me détends, et me soumet de bonne grâce à ces va-et-vient, de plus en plus amples et profonds, qui risquent fort de faire grimper en flèche ma température. Son autre main qui s’est glissée entre mes cuisses n’arrange rien à l’affaire. « Voulez vous écarter les cuisses, il me semble que vous avez des ganglions » Je m’exécute, un peu gêné à l’idée qu’elle découvre l’excitation que sa prise de température a provoquée, et j’offre mon entrejambe à ses palpations thérapeutiques. « Vous êtes sûre que ce sont les ganglions ? » Dis-je dans un souffle alors qu’elle me masse doucement les testicules. Elle ôte alors le thermomètre et s’exclame « 39.5 ! Je dois vous faire un examen approfondi ! » Joignant aussitôt le geste à la parole elle glisse prestement sa main sous mon ventre pour empoigner mon phallus.

- C’est bien ce qui me semblait, vous êtes atteint d’une violente crise d’érection fébrile. Retournez-vous que je vois ça d’un peu plus prêt !
- Oui mais le thermomètre me dérange en peu...
- Ce n’est plus le thermomètre cher Monsieur !

Je me retourne donc, pendant qu’elle poursuit sans vergogne ses attouchements qui ne me semblent plus très médicaux, livrant maintenant mon érection fébrile à son examen attentif. « Hummmm… vous êtes bien atteint » dit-elle avec la joie du médecin sûr de son diagnostic, le refoulement en moins, avant de faire glisser son doigt le long de mon sexe tout en énumérant les symptômes dont je suis supposé souffrir. « Gonflement des tissus… dilatation de la verge… gland rouge et turgescent… au bout duquel pointe une petite goutte translucide »  Elle cueille la goutte au bout d’un doigt et le porte à ses lèvres, comme ces médecins du 17ème siècle qui n’hésitaient pas à goûter les sécrétions de leur patient, mais sans leur jeter pour autant des regards lubriques. « Liqueur séminale de première qualité !» s’exclame Eva en ouvrant sa blouse sur des dessous qui ne cachent rien. « Il vous faut un traitement de choc cher Monsieur ! »

J’ai beau ne plus avoir tous mes esprits, je crois savoir où elle veut en venir et je me prête bien volontiers à son traitement de choc, qui commence par la vue de son corps de liane, à la féminité exaltée par un ensemble de dentelle pourpre assorti à la croix rouge de son couvre chef, le dernier attribut de sa fonction puisque sa blouse vient de glisser à ses pieds dans un bruissement délicieux. Sans perdre une once de son sérieux uniquement trahi par son regard brillant, elle monte sur mon lit, enjambe mon visage et écarte sous mes yeux ébahis sa vulve épilée. « Il faut combattre le feu par le feu » dit-elle dans un accès de lyrisme hospitalier « Vous allez absorber une bonne rasade de liqueur féminine pendant que je vais soigner votre turgescence. Allez-y, sucez bien la petite pilule rouge, sans la croquer, et lapez tout ce que vous pouvez, ouiiiiiii, comme çaaaaaa, c’est trèèèèèès bien… continuez… ne vous arrêtez surtout paaaaaaas… »

Comme un bon malade, j’obéis aux injonctions de l’infirmière et suce vigoureusement sa petite pilule qui ne fond ni dans la main ni dans la bouche, bien au contraire, avant de laper à la source sa liqueur qui inonde mon visage. Par goût de ce traitement plus que par le seul désir de guérir, je m’y astreins scrupuleusement bien que les directives d’Eva se soient depuis longtemps transformées en une succession d’onomatopées satisfaites et étouffées par mon sexe. Car telle est la seconde partie du traitement, une vigoureuse masturbation doublée d’une fellation brûlante. A vrai dire, au lieu de me guérir, j’ai l’impression de lui avoir communiqué ma fièvre, et pour en avoir le cœur net, je saisis le thermomètre laissé sur ma tablette et je l’enfonce dans son anus palpitant. Je vois alors la colonne de mercure dépasser une à une toutes les graduations, atteindre les limites ultimes du tube, et j’éjacule dans sa bouche ma lave brûlante…

« Température ! » J’ai à peine ouvert les yeux que l’aide-soignante ventrue s’est jetée sur mon lit et a écarté les draps sans autre forme de procès, avant de me juger d’un regard outré : « Mr Vagant, à votre âge, et dans un lit d’hôpital ! Vous n’avez pas honte ! »