Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Salomé (14) | Page d'accueil | Salomé (16) »

30 janvier 2007

Salomé (15)

De Salomé à Vagant le 27 janvier à 21h58


Et bien Monsieur, que se passe t-il? M'oubliez vous ou faites vous votre mauvaise tête?
Je suis peinée C***, que tu m'évites ainsi. Je m'ennuie de tes mots, de tes phrases savamment tournées. Je n'aime pas que tu me parles de tes conquêtes, je me fiche bien d'elles toutes. De la chair, rien qu'un tas de chair fadasse. Des femmes peut être par centaines dont tu finis par te lasser un jour ou au détour d'une nuit.
Moi aussi je pourrais vous conter mes conquêtes, mes victoires et mes trophées. Quelle importance? Des mots, des souvenirs, des parfums enfuis; du vent mon ami, du vent. A se plonger dans le passé, on finit par se noyer... Oui je te balance des putains de stéréotypes, j'essaye d'éviter fautes d'accords et d'orthographe, mais je suis crevée et je crève que tu m'ignores. Je n’ai pas envie C***, de jouer au chat et à la souris. Je suis fatiguée, j'y ai joué tant de fois avant toi... Une petite môme de vingt ans tu te dis. Ce qu'ils se disent tous d'ailleurs. Et il faudrait que je te prouve que je ne suis pas que cela. Je ne le suis pas. Mais je n'ai rien à vous prouver monsieur. Je ne viendrais pas vous supplier de vous intéresser à ma petite personne, je n'en ai pas besoin.
Toutes les femmes du forum se pâment à votre pseudo. C'est pathétique. Je n'entrerai pas dans votre jeu. Non. Vous ne m'aurez pas à votre botte. Je ne suis ni en manque de tendresse, ni en défaut de sexe. Les mots doux me sont déjà murmurés au creux de l'oreille, j'ai déjà mon maître et je sais que je préférerais crever plutôt que le tromper, de corps, de cœur ou d'esprit.
Tu me diras que là n'en était pas question, que tu n'as jamais eu cela en tête; perfide!
Si jouer n'est pas ton but, rencontrons-nous. J'ai déjà vécu trois ans le platonisme de l'épistolaire. Que me reste t-il ?
L'amertume monsieur. Rien de bien plus intéressant.
Dévoilez-vous donc et nous reprendrons aimablement notre délectable correspondance.
Je vous mets au défi.


S***

05:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Le mercredi 31/01/2007 à 13:01 par Comme une image :

Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie...
(Mais alors là, chapeau !)