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21 mai 2007

Dura lex, sed lex (2) - Par Ysé

(Episode précédent | Premier épisode

Au bout du téléphone, après avoir patienté 5 bonnes minutes en musique, la secrétaire m'a mise en relation avec le bureau des admissions. C'est que vous savez on est surbooké, m'a-t-on confié avant de me passer un médecin. Celui-ci m'a posée des questions très poussées sur ma santé et sur ma sexualité.

-Votre profil nous intéresse. Rendez-vous lundi 30 mars à 14 h. Prenez l'aile B du laboratoire, escalier 5. Si je peux me permettre ce conseil : tâchez de vous abstenir pendant quelques temps et dormez bien, c'est très important.

J'ai griffonné sur un papier toutes les informations.


medium_Ruth.jpgLundi, nous nous présentons Paul et moi. En franchissant la porte de l'établissement nous ne sommes pas très fiers. Et ce n'est pas le sourire entendu de la secrétaire, qui nous demande de patienter dans la salle d'attente, qui peut nous rassurer. Nous nous asseyons entre deux couples, qui n'en mènent pas large eux non plus. La petite blonde serre la main de son copain et m'adresse un discret sourire un peu inquiet. De l'autre côté, se trouve un couple d'âge mûr qui semble ravi d'être là. La dame tout en rondeurs et en sourires engage la conversation :

- Vous venez pour les essais intensifs vous aussi?
- Euh, oui.

Etonnée par ma réponse laconique elle surenchérit:


- Vous savez ici c'est bon enfant. Roger et moi on a déjà été sélectionnés pour les premiers essais et vous savez...
- Mademoiselle Bertier ? Bonjour mademoiselle, Docteur Ruth. L'homme à la blouse blanche et au sourire un peu narquois nous demande de le suivre.

medium_luc.jpgNous passons dans son bureau où il étudie notre dossier. Il nous explique le principe : essayer divers échantillons le tout étant chronométré. Evidemment, l'on devait être conscient des risques, un préservatif peut casser. Paul et moi le savons, mais nous savons aussi que nous n'avons pas à nous inquiéter si ça arrivait. Tout ce que nous ferons sera consigné dans notre dossier que nous devrons signer à l'issu des tests. La porte s'ouvre. Voici Luc, nous dit-il. Ce jeune homme allait nous suivre toute la journée, nous fournir le matériel nécessaire et remplir le cahier. Luc nous entraîne dans le dédale du laboratoire. Nous pénétrons dans une salle blanche, impeccable qui sentait l'hopital et je n'aime pas ça. Au fond de la pièce je distingue un lit encadré par deux sofas, des chaises, une table. Mais mon attention est retenue par des magazines porno, bien en vus sur la table...

Sophie

A suivre...

Ysé, reconnue !

Commentaires

Le lundi 21/05/2007 à 17:43 par Un mot bravo :

Sincères félicitations à l'heureuse élue!

(Notre hôte devra puiser dans toutes ses resources pour assurer la suite dans les Ysé... pardon... idées!)

Le mardi 22/05/2007 à 21:17 par Ysé :

Un mot } Vraiment, je ne mérite pas tous ces éloges.
Mais je suis étonnée que les arguments du docteur Ruth et du beau Luc n'aient pas attirés les fans, euh les femmes ayant besoin de soins intensifs en urgence...
D'ailleurs, Luc, je ne me sens pas très bien... je crois que je défaille, je vais m'évanouir. rires!

Le mercredi 23/05/2007 à 06:00 par Madame B :

Ysé, il fait croire qu'un virus burpeur a decimé la gent féminine.

Le samedi 26/05/2007 à 23:22 par Comme un laborantin :

@ Madame B > Les laboratoires CUI™ tiennent à préciser que le virus burpeur dont nous détenons l'exclusivité de la culture des souches ont fait l'objet de tests intensifs et extensifs (protocole du double aveugle) et que les cas de décès restent anecdotiques.

Docteur Evergreene

Le mercredi 13/06/2007 à 22:34 par Vagant :

Faute de volontaires, je propose cette suite la...

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Moi non plus, je n’en menais pas large dans cette salle blanche aux relents d’eau de Javel. Sophie et mois allions-nous devoir faire tout le kamasoutra sur ce sofa, devant cet infirmier, Luc, ce Don Juan au regard lubrique ? Et puis Sophie qui n’arrêtait pas de lui faire de grands sourires commençait à m’agacer.

Pour me donner de la contenance, je ramasse un des magazines pornos sur la table et je commence à le feuilleter. Je m’arrête sur la photo d’une jolie black prise en sandwich entre deux colosses bodybuildés, sans préservatif ! Je ne vais pas rater une telle occasion de mettre en défaut Luc le bellâtre : « Vos photos pornos ne font pas de la pub pour vos préservatifs…
- Oui, justement, nous allons y remédier, mais laissez le magazine ici Paul, nous avons besoin de vous à côté pour l’activité « fellation extrême »
- Mais, et Sophie...
- Sophie reste avec nous pour l’instant, vous la retrouverez tout à l’heure. »

Je suis sur le point de m’opposer vertement à ce traquenard face à Sophie et Luc tout sourires, lorsque j’entends des pas derrière moi, et une voix à la fois rauque et suave qui m’interpelle. Je me retourne. Une superbe métisse en blouse blanche pose sur moi un regard de défi : « Bonjour Paul, je suis le docteur Joane Kabila, mais vous pouvez m’appeler Jo. Je vais vous faire passer le test de la fellation extrême. Vous sentez-vous prêt ? Voulez-vous bien me suivre ?
- Oui ! Je suis prêt ! Tout de suite ! »

Hypnotisé par le balancement pendulaire des hanches de Jo dont les talons claquent sur le sol avec la régularité d’un métronome, je la suis dans les couloirs comme un somnambule. Avec les yeux rivés sur ses fesses dont je devine les rondeurs hémisphériques sous la blouse informe, je me répète incrédule la proposition de Joane ( Je vais vous faire passer le test de la fellation extrême… Je vais vous faire le test de la fellation extrême… Je vais vous faire la fellation extrême…) lorsqu’elle s’arrête devant une porte qu’elle ouvre sur une pièce minuscule, à peine plus grande que des toilettes, et qui ne contient qu’un confortable fauteuil. Je rentre, elle me suit, et referme derrière nous : « Asseyez-vous, Paul, me dit-elle d’une voix douce en se penchant vers moi.
- Oui… Jo… », dis-je en agrippant les accoudoirs avec mes mains moites pour ne pas les catapulter sur son décolleté.
Elle n’a pas encore posé les mains sur moi que je sens déjà mon désir gonfler entre mes cuisses. Il va bientôt pointer et former une bosse indécente. Devrais-je ouvrir ma braguette pour lui faciliter la tâche ? Je suis sûr le point de formuler ma question quand Jo me susurre d’une voix câline, tout en m’attachant les poignets aux accoudoirs: « Tout va bien se passer, Paul, je m’occupe de tout, ne vous en faites pas !
- Il faudra que je tienne longtemps ?
- Le plus longtemps possible !
- Avec vous, je ne suis pas sûr d’y parvenir.
- Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas trop le gonfler, vous ne risquerez pas d’étouffer », me répond-t-elle en sortant un préservatif de sa poche.
Je suis sur le point de rétorquer qu’il est trop tard, que raide comme je le suis déjà, ce sera plutôt à elle de prendre garde à ne pas étouffer si la fellation qu’elle va me prodiguer est aussi extrême que l’intitulé du test le suggère, mais mes fanfaronnades de mâle en rut meurent dans ma bouche bée : avec une sensualité affolante, Jo vient d’extraire un préservatif de sa poche. D’une lenteur calculée, sans me quitter une seule seconde des yeux, elle en déchire la pochette métallisée, et extrait le caoutchouc rose avec la langueur d’une stripteaseuse qui abandonne sa robe à paillettes. Elle passe alors sa langue sur ses lèvres tout en déroulant le bout du préservatif entre ses doigts graciles… et elle le porte à sa bouche ! Va-t-elle l’enfiler ainsi sur mon dard qui est sur le point de faire péter la fermeture éclair de mon pantalon ? Je vois sa poitrine se gonfler sous l’effet d’une inspiration profonde, et Jo souffle dans le préservatif qui gonfle comme un petit ballon de baudruche !
« Ouvrez la bouche et dites ÂÂÂÂÂÂÂ » m’ordonne-t-elle alors qu’elle noue l’embout du préservatif, avant de me le fourrer dans ma gueule grande ouverte !
« Allez-y, mâchez-le aussi longtemps que possible, ou mieux, jusqu’à ce qu’il pète ! Il est à l’arôme fraise. Après, nous passerons à la banane.
- CHOOOPCHIIIIE ! »
Mon cri s’éteint dans le caoutchouc qui me remplit la bouche : Sophie, m’est revenue tout à coup à l’esprit comme un saut d’eau froide en pleine figure. « Ne vous inquiétez pas, votre amie Sophie est entre de très bonnes mains ! rigole Jo. D’ailleurs, je vais la rejoindre auprès de Luc et du Dr Ruth… »

Paul