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10 mars 2008

Sans vain cœur ni vain cul (chapitre 24)


    Comment une jeune bourgeoise rangée, une mère de famille modèle, une épouse dévouée, peut se rendre le cœur battant dans le 14ème arrondissement de Paris, chercher fébrilement la rue Sophie-Germain, s’y arrêter face au numéro 12, franchir précipitamment l’entrée de cet hôtel, rougir comme une collégienne devant un réceptionniste goguenard en demandant la chambre de Mr Vagant, monter vivement les escaliers, puis ralentir devant une porte entrebâillée, hasarder un regard dans l’obscurité totale, pousser précautionneusement la porte de cette chambre, et y pénétrer lentement ? Comment une femme telle que vous peut faire une telle folie, accepter un rendez-vous à l’aveugle un Lundi 19 Juillet à 14h, avec un inconnu dont elle ne connaît que les mots ? Il en faut du désir, pour refermer la porte derrière soi, avancer à tâtons jusqu’au lit à peine aperçu en ouvrant la porte, s’y asseoir timidement, tout en sachant que cet inconnu vous attend là, brûlant des même envies que les vôtres !

Sans vain coeur ni vain cul - p. 105

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Commentaires

Le lundi 10/03/2008 à 17:45 par françoise :

Oh, si le héros a la plastique de la photo, la dame n'a pas grand mérite...

Le lundi 10/03/2008 à 19:06 par Vagant pour Francoise :

Voilà ce que c’est que de regarder les illustrations sans lire le texte : « […] avec un inconnu dont elle ne connaît que les mots » ;)

Je cherchais une photo de ce type pour illustrer ma note, et je l’ai piquée sur un article gay. C’est curieux, on trouve rarement de telles photos sur les sites/articles à vocation hétérosexuelle, alors que vous n’êtes probablement pas la seule à être sensible à ce type d’image.

Le lundi 10/03/2008 à 21:06 par Petite fr@ncaise :

Cher Vagant, je suis un peu perdue ? Est-ce la fin ?
Pour la photo, j'essaie d'en mettre mais les lecteurs n'aiment pas trop et souvent s'en plaignent. Elles sont difficiles à trouver, c'est vrai
Les lectrices apprécient beaucoup. Même si l'on dit qu'elles sont moins visuelles que les hommes.
Donc, ne vous privez pas.
B

Le lundi 10/03/2008 à 21:19 par Six :

Je suis pour l'heure distraite de toute lecture, quelle superbe photo. (Trop d'illustration nuirait à l'érotisme des mots?)

Le lundi 10/03/2008 à 22:23 par Vagant pour Petite fr@ncaise :

Il me reste encore deux chapitres pour boucler la première partie. Ce n’est donc pas encore la fin. Côté photos, point trop n’en faut mais il faut tout de même attirer l’attention du lecteur, ou des lectrices comme dans le cas présent. Il faut d’ailleurs que je demande qui est le fournisseur de A@T car j’aime beaucoup ses illustrations.

Le lundi 10/03/2008 à 22:26 par Vagant pour Six :

Je crois que la photo doit s’inscrire dans la suggestion pour attiser la curiosité du lecteur. J’espère que celle-ci vous donnera envie de passer outre votre distraction actuelle.

Le lundi 10/03/2008 à 23:35 par lataupe :

En réponse. "Je vois Dieu dans le flash de l'orgasme!". Tu connais ces mots de Burroughs (toi qui as quelques lectures)? Il s'agit de donner à la sexualité une dimension hiératique. Sinon c'est de la (triste) viande froide. Ou un jeu. Voilà ce qui manque (cruellement) chez toi: la dimension, l'exigence, la profondeur, la résonance...Bien sûr, cher ami, je t'attends avec grand plaisir chez moi.

Le mardi 11/03/2008 à 14:14 par A@T :

Merci Mr Vagant :)
Mes fournisseurs : un peu Google et quelques lecteurs passionnés qui m'envoient des photos.

Le jeudi 13/03/2008 à 18:37 par natexis :

vagant,

je passe en coup de vent...j'ai peu de temps en ce moment. je viendrai te lire à tête reposée parce que je ne veux rien bâcler à propos de tes écrits.
j'imprimerai le fichier pdf que tu m'as envoyé et je pourrai le lire au calme, l'écran me fatigue trop les yeux....
merci pour ton comm' laissé...
bien à toi

Le vendredi 14/03/2008 à 12:10 par Vagant pour Natexis :

Merci pour ta visite ! Si tu imprimes mon roman, autant que ce soit la derniere version, toujours a la meme adresse: http://extravagances.blogspirit.com/files/nouvelles/Sans_vain_coeur_ni_vain_cul.pdf (111 pages tout de meme !)

Le samedi 15/03/2008 à 15:09 par Chimeres :

je découvre votre blog. Je m'y promène avec plaisir, appréciant comme il se doit votre plume. Et je lis ces quelques lignes qui me laissent interdites. Il me semble que ces questions me sont adressées, que seule l'adresse ne correspond pas... troublant et juste

Le mardi 18/03/2008 à 00:26 par Vagant pour Chimeres :

Et non ! Ces mots furent adressés à Sarah comme je le raconte dans ce roman. Qu’en pensez-vous, globalement ? Merci pour votre visite et pour votre lien ! N’hésitez pas à commenter tous azimuts au gré de vos promenades.

Le mardi 18/03/2008 à 08:32 par Chimeres :

Oui, j'avais bien compris (sourire).
Très sincèrement, j'aime beaucoup l'élégance de votre plume. Il s'en dégage une sensualité qui me correspond. Je lirai la totalité de votre roman, c'est une certitude. Mais ce qui m'a troublée dans ce passage, ce sont ces mots-là: "Comment une femme telle que vous peut faire une telle folie, accepter un rendez-vous à l’aveugle un Lundi 19 Juillet à 14h, avec un inconnu dont elle ne connaît que les mots ? Il en faut du désir, pour refermer la porte derrière soi, avancer à tâtons jusqu’au lit à peine aperçu en ouvrant la porte, s’y asseoir timidement, tout en sachant que cet inconnu vous attend là, brûlant des même envies que les vôtres !"

Pardon de les reprendre, mais c'est plus clair comme ça. Ces mots là m'ont troublée, parce qu'il est des histoires que l'on croit uniques, et qui collent parfaitement à la réalité de tant d'autres!

je ne manquerai pas de revenir, et de vous confier mes impressions.

Le mardi 18/03/2008 à 14:45 par Vagant pour Chimeres :

Oui, c’est curieux. Non seulement nos fantasmes que nous croyions uniques ne sont pas rares, ni ne sont rares ceux qui les réalisent. Merci pour cette élégance dont j’espère ne pas m’être départi dans mon roman.