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19 décembre 2014

Jérôme le magnifique

Voici quelques semaines, j’ai écrit deux longues nouvelles érotiques pour le concours B Sensory. Pour tout vous dire, ma participation à ce concours n’était pas très sérieuse, non pas que j’ai bâclé ces textes, mais le parti pris de mes personnages a pu agacer, comme me l'a confirmé ChocolatCannelle dernièrement. Car toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé est loin d’être fortuite, et vous reconnaitrez probablement le premier rôle masculin dans ma nouvelle intitulée Jérôme le magnifique, publiée en quatre épisodes sur Nouvelles Érotiques ce mois-ci...

erotisme

23:39 Publié dans Roman feuilleton | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : erotisme

31 mars 2008

Sans vain cœur ni vain cul (chapitre 26)

    Inondés de sueur et de sperme, arrimés l’un à l’autre dans l’obscurité silencieuse, nous entendons à peine le monde gronder au loin. Nous, nous glissons l’un sur l’autre comme deux lutteurs huileux, sans vainqueur ni vaincu. Nous vivons une utopie libertine, celle du sexe comme un jeu qui n’influerait pas la relation humaine, aux antipodes du sentimentalisme pour prétexte à un assouvissement sexuel bâclé : sans vain cœur ni vain cul.  

Sans vain coeur ni vain cul - p. 119

wet nudity par ~LaPerleNoire sur Deviant ART
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Cette note termine cette (trop) longue série commencée avec Mission Libertine. Ce n’est pas le point final de ce roman, mais la fin de sa première partie. La suite ne sera pas publiée en ligne pour diverses raisons, dont celle de ne pas ennuyer mes lecteurs avec des textes longs inadaptés au blog. Quant au format pdf, je crois que les 120 pages de la première partie dépassent ce qu’on peut lire sur un écran. En conclusion, ceux et celles qui ont aimé le début liront l’intégralité de ce roman au format papier si je parviens à le terminer, et à le faire publier…

24 mars 2008

Sans vain cœur ni vain cul (chapitre 25 - suite)


Nude, Malibu, 2007 by ~DaveR99 on deviantART     Son cul lubrifié accueillit mon vit à fesses ouvertes. Je m’y enfonçai lentement, inexorablement, savourant chaque centimètre de ma poussée. Lorsque que fus bien au fond, je sentis Yann reprendre son vigoureux pilonnage de l’autre côté. Envahie de toutes parts, Sarah se sentit définitivement perdre pied. Son fantasme prenait corps, les deux étalons auparavant sans visage avaient désormais les nôtres, et elle abandonna définitivement tout contrôle. Elle eut l’impression que tout son être se concentrait dans son bas ventre, qu’elle n’était plus que deux orifices labourés en profondeur, plus qu’une déferlante de jouissance qui s’écrasait entre nous comme sur des rochers. C’est lui que j’entendis jouir en premier dans un cri étranglé, et j’éjaculai à mon tour en gémissant. Entre les lèvres de Sarah filait une longue mélopée inarticulée.

     Un peu plus tard, Sarah me rejoignit dans la salle de bain, vibrante d’émotion et de reconnaissance. Elle se lova dans mes bras pour une dernière étreinte, la bouche pleine de sentiments indicibles qui lui sortaient par les yeux.

-  Merci. Merci infiniment Christophe. Vous avez mis la barre si haut… comment, comment pourrai-je….
- Je suis certain que vous saurez me surprendre. Vous gagnerez même nos prochaines joutes, une fois de plus. Vous savez bien que vous êtes la meilleure, de nous deux.

Sans vain coeur ni vain cul - p. 115

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17 mars 2008

Sans vain cœur ni vain cul (chapitre 25)

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    En voyant Sarah sucer Yann avec application, je ne ressentis rien d’autre qu’un surcroît d’excitation sexuelle. Ses lèvres ourlées semblaient s’apprêter à donner un baiser au bout du gland incarnat, mais elles s’ouvraient lentement au fur et à mesure qu’elle le gobait, jusqu’à avoir la bouche grande ouverte pour enfourner son pieu autant qu’elle le pouvait. Au retrait, ses joues se creusaient et ses lèvres s’agrippaient à la colonne de chair comme une ventouse, laissant derrière elles un filet de salive luisante. Elle alternait ces sucions profondes avec le léchage du gland en exhibant sa langue rose, comme une gamine vicieuse lèche un cornet glacé, le plus salement possible, tout en nous regardant alternativement droit dans les yeux. Yann retenait son souffle. Moi, j’étais au spectacle.

- Ça à l’air bon ! dis-je.
- Vous voulez goûter ? répondit-elle du tac au tac en me tendant la verge raide dont elle tenait la base.
 

Sans vain coeur ni vain cul - p. 111

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10 mars 2008

Sans vain cœur ni vain cul (chapitre 24)


    Comment une jeune bourgeoise rangée, une mère de famille modèle, une épouse dévouée, peut se rendre le cœur battant dans le 14ème arrondissement de Paris, chercher fébrilement la rue Sophie-Germain, s’y arrêter face au numéro 12, franchir précipitamment l’entrée de cet hôtel, rougir comme une collégienne devant un réceptionniste goguenard en demandant la chambre de Mr Vagant, monter vivement les escaliers, puis ralentir devant une porte entrebâillée, hasarder un regard dans l’obscurité totale, pousser précautionneusement la porte de cette chambre, et y pénétrer lentement ? Comment une femme telle que vous peut faire une telle folie, accepter un rendez-vous à l’aveugle un Lundi 19 Juillet à 14h, avec un inconnu dont elle ne connaît que les mots ? Il en faut du désir, pour refermer la porte derrière soi, avancer à tâtons jusqu’au lit à peine aperçu en ouvrant la porte, s’y asseoir timidement, tout en sachant que cet inconnu vous attend là, brûlant des même envies que les vôtres !

Sans vain coeur ni vain cul - p. 105

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03 mars 2008

Sans vain cœur ni vain cul (chapitre 23)


site de l'auteur du tableau    Sarah regarda le foulard qui lui évoqua la muleta que le torero agite devant le taureau pour l’attirer dans un piège en trompe l’oeil, et planter sur son dos une banderille traîtresse sous les vivats du public ravi. Bien qu’elle tînt encore le tissu écarlate en main, Sarah n’était pas dupe quant à la distribution des rôles. Elle savait bien qui serait le matador, qui serait le taureau, et surtout à qui on offrirait ma queue au dépend du cadavre de son amour propre.

Sans vain coeur ni vain cul - p. 99

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