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11 juillet 2007

La Bambouseraie (2)

Nous traversons un grand salon, avec bar rutilant et billard américain, ouvert sur le reste du jardin, au centre duquel trône une piscine, pulpeuse tant ses formes sont arrondies. Autour du bassin, 3 couples étendus, entièrement nus, lézardent au soleil. L’un d’eux, la quarantaine affirmée, se lève et disparaît dans ce qui semble être une bambouseraie. « Toute cette zone est naturiste, nous dit le réceptionniste très content de lui. Elle est exclusivement réservée aux clients de l’hôtel. Vous pouvez en profiter à discrétion. Nous servons des repas légers au bar et autour de la piscine entre 20h et 23h. Vous voyez, il y a un labyrinthe végétal derrière la piscine. C’est la bambouseraie. Je vous conseille d’aller vous y promener. » Nous remontons immédiatement dans notre chambre pour nous déshabiller intégralement, nous résistons héroïquement à l’appel luxurieux des coussins, nous enfilons nos peignoirs à l’effigie de l’hôtel, et nous filons dans le jardin.

Il n’y a plus qu’un couple étendu au bord de la piscine. Ils nous regardent passer avec des regards appuyés. Nos peignoirs glissent le long de nos peaux qui ne demandent qu’à bronzer. J’aventure un orteil dans la piscine et je comprends pourquoi personne ne s’y baigne. Un peu tôt dans la saison peut être. Nous nous allongeons à notre tour dans des chaises longues, côte à côte, et j’éprouve le plaisir d’offrir toute l’étendue de mon corps au soleil couchant sans que le moindre textile s’oppose à ses rayons. J’ai envie d’en profiter pleinement : « Un petit massage, Mathilde ? J’ai emporté un peu d’ambre solaire…
- Ah oui, je ne dis pas non ! »

c0076fb2a276275ab0549fdbe3cc9c3f.jpgAllongée sur le ventre, je sème sur sa peau nue quelques gouttes du liquide onctueux, de sa nuque frémissante au creux de ses reins. Mes doigts suivent le même chemin, tel un petit poucet pour ne pas se perdre dans les bosquets du désir qui va éclore bien plus vite que la bambouseraie qui nous entoure. Mes mains glissent sur le dos de Mathilde, en massent chaque vertèbre, étreignent sa peau, ses muscles, ses os, de plus en plus bas. Immobile, les paupières closes. Immobile, les paupières closes, elle ne peut réprimer quelques soupirs impudiques, ni le flot de désir qui coule déjà entre ses cuisses. Mes mains poursuivent leur chemin, toujours plus bas, massent ses lombaires au creux des reins, remontent vers sa croupe. Rien n’arrêtera mon zèle, certainement pas son fragile coccyx. Ses fesses nues, vibrantes de désir, sont soumises à mes mains. Je les étreins, je les malaxe, je les écarte avec force et sensualité, exhibant toute son intimité sans pour autant la toucher. Je sens que Mathilde n'en peut plus. Les sens chauffés à blanc par tant de chatteries, ses soupirs sont autant de prières au désir exaucé, à une caresse intime, enfin, ne serait-ce qu'un frôlement.

Alors que mes cuisses enserrent maintenant ses flancs, mes mains étreignent ses cuisses, les écartent pour en masser l’intérieur, et remontent, remontent pour atteindre finalement son intimité. Les vœux de Mathilde sont exaucés au delà de ses espérances. Ma main puissante est à nouveau légère comme une plume. Mon doigt effleure le contour de sa vulve luisante de rosée, en écarte les pétales pour atteindre le fruit de son désir et masse enfin son clitoris palpitant. Le massage intime se fait plus pressant, son petit bouton d'or roule entre mes doigts, pressé, malaxé, jamais malmené, jusqu’à ce que sa jouissance inonde mes doigts aventureux. Allongé à ses côtés, je la laisse reprendre son souffle. Sous la douce chaleur du soleil couchant, pour un peu je somnolerais, si le bruit des voix qui proviennent de la bambouseraie ne venait aiguillonner notre curiosité, et Mathilde me propose d’aller jouer les Indiana Jones dans la bambouseraie enchantée.

À suivre…

Commentaires

Le mercredi 11/07/2007 à 14:50 par Vintage :

Cette adresse est décidément bien mystèrieuse...

Puisqu'elle est bien difficile à dénicher dans les référenceurs et les listeurs d'endroits...


J'en ai aussi une ou deux à t'échanger, à une grosse heure de Paris...

S'il reste de la place dans ton petit carnet noir... ;-)

V., apprenti guide

Le mercredi 11/07/2007 à 18:09 par Ysé :

Et voilà comment naissent des envies de massage... On se laisse porter par des mots, on tombent sur des mains expertes, et on s'y croit!

Le jeudi 12/07/2007 à 19:04 par sylvainlambert77 :

intimité...

lorsque dans la pénombre
j'entraperçois sa nudité
qui seule se dégage du sombre
sa tendresse et sa féminité

je vois ses courbures
qui se déhanchent sans armure
sous l'effet d'un souffle divin
d'un simple frolement de mains

elle se cambre jusqu'à l'oubli
de sa pudeur et des interdits
offrant au plus profond de son âme
son intimité et autres charmes

elle s'adonne ainsi au plaisir
d'être maintenant l'objet de mon désir
pour profiter pleinement
de la douceur extreme de ce chatiment


http://sylvainlambert77.over-blog.com

Le vendredi 13/07/2007 à 07:11 par pateric :

Une sournoise et taraudante question se visse dans mon esprit chargée d'un doute vicieux : - allongés corps nus livrés aux étreintres d'ombre du soleil couchant...
- C'est fort excitant ces instants, d'ailleurs la ballades des doigts expriment ces sens mais... -
Mais, ces derniers temps, il ne m'ait pas semblé que le solleil est, à peine, daigné se lever... A moins que...
Serais-je embrumé ?

Le vendredi 13/07/2007 à 11:24 par Vagant pour Vintage :

Je crains qu’on ne puisse parler d'échange… mais j’abuserais volontiers de ta générosité ;)

Le vendredi 13/07/2007 à 11:26 par Vagant pour Ysé :

Des mains expertes auraient donc donné corps à tes rêves ? ;)

Le vendredi 13/07/2007 à 11:27 par Vagant pour Pateric :

N’avons-nous pas eu quelques chaleurs en Juin ? ;)

Le vendredi 13/07/2007 à 21:03 par Ysé :

N'exagérons rien... Si doux soient les mots et les images, elles ne remplaceront pas un bon vrai massage!