Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Equations à plusieurs inconnues (3) | Page d'accueil | Equations à plusieurs inconnues (5) »

14 janvier 2007

Equations à plusieurs inconnues (4)

Léone était perdue. Elle était descendue à la station prévue, mais rien ne lui indiquait le chemin de l'hôtel. Et tous ces gens qui la regardaient. Elle avait l'impression que son vice était écrit sur son front. Ils allaient l'aborder, c'est sûr, l'embêter, la harceler de leurs assiduités salaces. Mais où donc était ce fichu boulevard, à droite ou à gauche en sortant de cette maudite station. Le téléphone sonna, elle décrocha aussitôt.

medium_1420-nanterre-u_2_.jpg- Allô Léone, Où es-tu lui demandais-je inquiet ?
- Ah Chris, c'est toi ! Je suis perdue ! Je ne trouve pas l'hôtel ! Je suis à la station, il y a des gros points verts par terre, je dois aller par-là ? Et puis il y a des gens qui me regardent bizarrement ! Je sens que je vais repartir !
- Tu es à la station ? J'arrive, je viens te chercher tout de suite, ne bouge pas.

Trois minutes plus tard, Léone me vit arriver en courant, avec soulagement.

- Ah Chris, je suis si contente de te voir !
- Ne t'inquiète pas, tout va bien, l'hôtel est à deux pas.
- Tout le monde est là ?
- Oui, nous n'attendions plus que toi !
- Je vais les voir d'abord ?
- Non, tu arriveras les yeux bandés dans la pièce
- Et je ne devrai pas parler, c'est ça ?
- Oui, pas un mot, pas un soupir
- Oh la la, j'ai peur !
- Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas, je suis là.

Nous entrâmes dans le hall et montâmes immédiatement dans l'ascenseur sous le regard impassible de la réceptionniste. Lorsque la porte de la cabine s'ouvrit, nous en sortîmes et j'enlaçai Léone avant de l'embrasser fougueusement dans le couloir désert. Mes mains se posèrent sur ses longues jambes nues, et remontèrent lentement tout au long de ses cuisses. Sous sa courte jupe, elle ne portait qu'un minuscule string. J'empoignai ses fesses rondes et musclées, pour les malaxer avec l'ardeur d'un boulanger. Sa jupe, complètement retroussée ne cachait plus rien. Si quelqu'un sortait d'une chambre, il nous surprendrait dans une situation pour le moins embarrassante. J'échappai un instant à ses baisers torrides qui fouillaient ma bouche.

- Attends-moi là s'il te plait, je vais voir s'ils sont prêts, lui demandais-je.

Quelques secondes plus tard, Léone me vit revenir du bout du couloir. Elle m'embrassa goulûment dès que mes lèvres furent à sa portée.

- Dans deux ou trois minutes, nous pourrons y aller, lui dis-je

Pour toute réponse, Léone me plaqua dos au mur du couloir et empoigna mon sexe déjà dur à travers mon pantalon. "J'ai trop envie de toi!", me dit-elle entre deux baisers fiévreux alors que j'étreignais ses fesses et ses seins avec concupiscence. Léone n'en pouvait plus de cette attente insoutenable qui durait depuis des semaines. Je ne lui avais distillé les éléments de son défi qu'au compte goutte, au fur et à mesure que j'élaborais le scénario délirant auquel je la soumettais aujourd'hui. Jamais je n'avais répondu à ses requêtes impatientes, jusqu'à ce fameux message où je lui avais décrit son défi, en prenant soin de lui cacher tous les rebondissements que j'avais préparés. Et devant l'imminence du dénouement, son excitation était insoutenable. Elle s'agenouilla devant moi et commença à me caresser le sexe qui formait maintenant une bosse obscène à la surface de mon pantalon. Ses doigts glissèrent entre les boutons alors qu'elle jetait sur moi des regards affamés, celle d'une femme prête à me dévorer tout cru. Si je la laissais faire, je sentais que nous ne pourrions plus nous arrêter. Je la relevais pour l'embrasser à nouveau, avant de l'attirer au bout du couloir. Je poussai précautionneusement la porte entrouverte. Elle s'ouvrit sur un sas de communication entre deux chambres, et nous pénétrâmes dans la chambre de droite.

- Tiens, un soutien gorge chuchota Léone en gloussant !
- Chut, lui répondis-je à voix basse, n'oublie pas que lorsque nous quitterons cette chambre, tu ne devras plus dire un mot.

Nous nous embrassâmes tendrement tout en nous déshabillant. Sa chemise s'ouvrit sur un bustier de dentelle blanche qui tranchait sur sa peau tabac, et sa jupe tomba pour mettre à jour un string qui disparaissait dans sa chute de reins cambrée. Assise sur le lit, ses mains affolées couraient sur mon corps que je découvrais peu à peu, et elles ne purent résister à l'envie de passer l'élastique de mon slip. Ses doigts n'eurent aucun mal à débusquer ma verge tant elle était tendue, et à peine eut-elle repoussé l'élastique que mon phallus jaillit comme un diable de sa boite. Léone le caressa doucement, puis elle se pencha encore un peu plus jusqu'à prendre mon gland entre ses lèvres gourmandes, tout en malaxant mes couilles rasées de près. Il n'était cependant pas question de me laisser aller à ces douceurs ensorcelantes. Je saisis le bandeau en tissus que j'avais dans la poche de mon pantalon, et je le posai sur les yeux de Léone. Incapable de me voir, elle tendit les bras pour me retrouver, et je l'entraînai à pas lents vers la porte de la chambre. Je l'ouvris silencieusement, refermai la porte du sas qui menait au couloir, et je poussai la porte de la chambre de gauche restée entrouverte.