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02 mars 2007
Alter Ego (6)
Elle a ainsi accepté d'accompagner Jean-Jacques de Nemours dans sa visite culturelle, et nos pas nous ont menés derrière l'immense cadran.
C'est quand Chronos a eu le dos tourné qu'elle m'a volé ce baiser, à l'abri des regards et du temps dépassés. Et puis, voler n'est pas le mot juste. J'attendais tant qu'elle me le prenne que je lui ai tout donné, et ma bouche et ma langue, et des caresses fébriles. La seule aiguille qui comptait était désormais celle dressée dans ma culotte. Quand on bande, on a toujours vingt ans.
À suivre...
08:00 Publié dans Défis (suite) | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : expériences, alter ego, erotisme, littérature
Commentaires
Le vendredi 02/03/2007 à 12:48 par Comme une image :
« Quand on bande, on a toujours vingt ans. »
Ça ressemble fort à une réflexion que je m'étais faite moi-même, peut-être un peu effrayé par l'approche de la quarantaine, mais constatant que, malgré l'âge, mes qualités d'amant n'étaient pas trop mises à mal (au contraire).
[oui, la dernière touche de ce commentaire ressemble un peu à de la pub j'en conviens !]
Le vendredi 02/03/2007 à 16:15 par Sapheere :
"La seule aiguille qui comptait était désormais celle dressée dans ma culotte. Quand on bande, on a toujours vingt ans."
j'adore ces mots, c'est trop chou ce baiser qui te met dans tous tes états ;-)
Le samedi 03/03/2007 à 13:30 par Teb :
Finalement, les émois amoureux se fichent pas mal de nos dates de naissance .... et c'est tant mieux ;-))
Le lundi 05/03/2007 à 09:58 par Vagant :
CUI, l'adage dit qu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi même, mais en la matière, on n'est jamais aussi bien servi que par ses amantes. Rien de tel qu'une bonne réputation légèrement sulfureuse construite sur un bouche à oreille qui fonctionne bien mieux dans la gent féminine que masculine...
Sapheere, je dois te faire une confidence: Je suis heureux. Heureux de ne pas être encore blasé, heureux d'être aussi sensible au baiser d'une jeune femme que par la perspective de galipettes à 12. Je ne pourrai plus critiquer ces hommes mûrs qui s'attachent aux bras d'une jeune femme, car ils retrouvent peut-être entre ces bras là la fraîcheur de leur cœur qu'ils croyaient à jamais perdue.