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22 octobre 2007

Bachelor (10)

Très chère Cassandre,

Tous les goûts sont dans la nature. Comme je ne préjuge pas des vôtres, je me permets de vous transmettre quelques candidatures atypiques. Mais jugez plutôt…

Chère Cassandre,

Ma candidature est, disons-le d'emblée, certainement bien plus originale que toutes celles que tu as pu lire jusqu'alors. Courbettes littéraires, déclamations virtuelles, lettres dégoulinantes de sentiments chevaleresques, des phrases tirées par les cheveux alors que ces messieurs ne pensent qu'à tirer un coup de queue ! Cela en serait sans doute moins comique si c'était plus trivial. Pourquoi faire des manières et ne pas dire clairement ce que l'on veut ?
À quoi bon, messieurs, vous évertuer à enrober les choses ? Pensez-vous vraiment faire passer votre foutre infâme pour de l'ambroisie ou de l'hydromel? Distillez vos mots si vous le souhaitez, mais cessez de vous prendre pour des alchimistes à la bite enchantée...
Tu ne t'exprimes guère Cassandre, mais honnêtement, je serais curieuse de connaître ton avis sur ce casting -je n'ose dire ce zoo- qui, une fois n'est pas coutume, prétend affirmer la suprématie du règne ani-mâle.
Quitte à froisser des susceptibilités, sache Cassandre que je dis tout haut, ce que je ne pouvais supporter plus longtemps de penser tout bas.
Certes, commencer par une attaque est risqué, mais qui ne tente rien, ne peut espérer quoi que ce soit.
C'est la raison pour laquelle chère Cassandre je vais te dire quelle femme je suis pour que tu puisses faire ton choix en connaissance de cause.

Tout d'abord, il ne t'a pas échappé que je te tutoie. J'ai lu que tu es trentenaire et nous avons toutes les deux sans doute à peu près le même âge, voilà pourquoi je préfère dire « tu ». Je ne réserve le « vous » qu'aux personnes âgées ou à mes supérieurs hiérarchiques, non sans mal je l'avoue. Cela peut paraître anecdotique, mais cela te fera sans doute voir que j'ai horreur des conventions que l'on nous impose. J'ai toujours aimé m'aventurer hors des sentiers battus.
Les normes morales imbéciles et figées m'emmerdent vraiment. Ma normalité à moi c'est d'aimer les femmes, d'aimer l'amour avec elles, la baise aussi et de jouir de mon cul à l'envi. J'espère que la crudité de mon langage ne te choque pas Cassandre. Mais je ne vois pas en quoi seuls les hétéros connaîtraient la bestialité de l'acte sexuel.
Ajoutons à cela que des choses, plus que d'autres, me font grimper au rideau. Je veux te parler ici de mon fort penchant pour les jeux D/s. Certains appellent ça le SM, mais ils n'y connaissent rien. Or, les rapports de Dominants et de soumis sont de vrais rapports humains et j'insiste sur ce point. Je ne suis pas une sanguinaire, ni une barbare mais j'avoue volontiers ma parenté avec la mère Fouettard.
Moi, ce qui me plaît c'est être une Maîtresse, dans tous les sens du terme. J'ai d'ailleurs une liaison avec une femme qui est ma soumise. Et l'on ne peut pas dire qu'elle soit malheureuse. Je suis d'ailleurs sûre Cassandre que tu prendrais du plaisir à partager nos jeux ou tout au moins que je t'initie à cet univers. Tu as défié Vagant de t'organiser quelque chose de spécial, moi je te défie d'accepter ma proposition. Peut-être pourrais-tu te révéler à toi-même ou te découvrir une passion pour le cuir, le latex ou mes fessées. J'aime tant lécher le cul zébré de ma soumise après une punition tant méritée.

Déjeune avec moi Cassandre, ça ne t'engage à rien. Je ne te sauterais pas dessus, même s'il s'avère que je te trouve charmante. Mais s'il y a affinité tu pourrais bien connaître le grand frisson !

Maîtresse H***

 

Cassandre, que j'espère pas trop chère quand même, histoire de rester à portée de ma bourse.

Apollon moi-même, dieu vivant du sexe (entre autres qualités comme ma beauté, mon intelligence, ma culture et, surtout, ma modestie naturelle), je me dois d'obtenir tes faveurs, et pour ce faire, je me plierai volontiers à la tradition de devoir te cracher dans ta bouche au préalable. En tournant ma langue sept fois, bien sûr, ne t'inquiète pas.
Si tu es la fille de Priam et que tu te trompes dans les prophéties, moi je suis plutôt le fils de Priape et je ne me trompe pas quand je te prédis du bonheur, du vrai, du lourd, du qu'on redemande, crois-moi sur parole.
Bien sûr, il nous faudra trouver couche à notre mesure, c'est-à-dire essentiellement très bien insonorisée, pour couvrir tes feulements et autres soupirs bruyants lors de tes multiples orgasmes (les Formule 1 de Seine et Marne sont très bien, paraît-il, selon un collègue).
Comme je sais que tu l'as déjà connu à trois, et que tu as fini en partage, je te conseille effectivement d'emmener une copine, vous ne serez pas trop de deux pour calmer mes ardeurs de hardeur bridé, mais débridé.
Maintenant si tu préfères les mous de la plume ou les statues de marbre que tu n'émeus pas, alors casse-toi et paix à tes cendres !

I***

 


Chère Cassetendre,
 
Je vous imagine belle - en tous les cas les parties révélées en photo.
 
La séduction par écrit n'étant pas mon point fort, je préfère me fier au feeling résultant d'une rencontre en tête-à-tête que de poursuivre la présente avec des propos faciles de gigolo séducteur en apparence, le papier, même virtuel, étant docile.
 
Ma candidature au jeu du Bachelor, je la pose avec le sourire ayant comme seul motif qu'elle aboutisse à une rencontre dont vous vous souviendrez avec plaisir.


J***


Sur ce, j’annonce solennellement la clôture de cette première manche. Je vous laisse étudier les candidatures en paix, choisir les personnes que vous souhaitez rencontrer, et je me chargerai de mettre au point les rendez-vous selon les disponibilités des uns et des autres. Je propose que rien ne soit révélé sur vos choix, tout au moins pour l’instant sur ce blog. Plus tard, peut-être, publierai-je quelques notes quant aux anecdotes les plus croustillantes qui ne manqueront pas d’advenir lors des prochains épisodes qui, assurément, ne manqueront ni de sel, ni de piment…

Sur ces délicieuses considérations, je vous souhaite bon appétit !

Vagant

08:55 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : bachelor

17 octobre 2007

Bachelor (9)

Ma chère Cassandre,

Une nouvelle  lettre m’est parvenue dernièrement. J’espère qu’elle sera à votre goût.

Chère Cassandre,

Séduire par la plume. Tel est donc l’exercice proposé aux amateurs d’extravagances, empressés de vous courtiser après avoir embrassé quelques parcelles de votre corps, du regard en rêvant que ce fût de leurs lèvres ardentes.

Séduire par la plume, soit. Mais par quel bout commencer ? S’improviser poète alors que je n’en ai que l’orthographe fantaisiste ? Prétendre vous connaître alors que je ne peux réciter que le galbe d’une gorge sous une cascade de cheveux noirs ? Jouer la faconde méditerranéenne que vous semblez porter sur votre peau halée, ou y calligraphier mes envies fantasques en autant d’arabesques que mille et une nuits à vos côtés m’en inspirent déjà ?

Alors séduire par la plume, par son bout qui chatouille, qui caresse des rêves de frissons, de braises en pamoisons jusqu’aux trêves de tendresses. La plume qui frétille, titille, étrille les dernières retenues, et se déploie dans l’éventail des sensations méconnues. La plume qui nous porte, nous emporte sur les ailes du désir, au gré des alizés qui soufflent déjà sur nos lèvres humides.

Dans cette attente impatiente,

G***

Très honnêtement, si je ne suis pas déçu quant à la qualité des prestations littéraires de vos soupirants, je m’attendais à plus de candidatures. Je ne peux que m’interroger quant aux raisons de ce relatif désintérêt. Avec plus de 300 visiteurs par jour en moyenne, un bon millier de lecteurs aura vu vos photos Ô combien attrayantes. Même si tous n’auront pas lu toute la prose associée, je ne doute pas que plusieurs centaines auront pris connaissance de ce concours. Seraient-ils donc tous étouffés par la vertu pour ne pas avoir fait acte de candidature ? Je n’en crois rien ! Auraient-ils tous pensé que ce concours était ma dernière plaisanterie ? Peut-être mais je les ai bien prévenus du sérieux de cette affaire. Ont-ils été rebutés par l’aspect « concours » ? Sans doute, même si cet aspect inscrit votre relation sensuelle avec les candidats dans un cadre strictement ludique et sans enjeux sentimentaux susceptibles d’effrayer les libertins. Quoi d’autre comme dirait Georges Clooney ?

Bien à vous,

Vagant.

__________________________________________


43b86eff4a2fe3f89ceb4613a0a46361.jpgOui, quoi d’autre ? Je vous le demande à vous aussi, ami lecteur qui pouvez encore faire vivre ce « Rêve de Cassandre » (1) en envoyant votre lettre de candidature sur ma messagerie vagant75@yahoo.fr jusqu’à dimanche 21 au soir, date de clôture de la première phase de Bachelor.

(1) la photo ci-jointe n’est pas contractuelle. Nul besoin de ressembler à Colin Farrell ou Ewan McGregor pour participer à ce jeu. Un peu d’imagination suffit amplement !

07:40 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Bachelor

11 octobre 2007

Bachelor (8)

Très chère Cassandre,

J’ai longuement hésité à vous faire prendre connaissance de cette missive, pour des raisons que je vais développer un peu plus bas, mais je souhaiterais vous la montrer telle que je l’ai découverte dans ma messagerie voici plus d’une semaine :

Casandre cara,

f06b8c433f97d63b0c5d5a49125a50b6.jpgMi scuso non di scriverli in francese. Spero che lo capirete comunque…

Se si crede la leggenda, signora Cassandre, essete una Principessa difficile da sedurre !

Ho letto in Homere che Apollo non era riuscito a fare l'amore con voi... Se lui non è riuscito, come potrei sperare sedurrli, io che sono soltanto un povero giovane uomo...

Ma voglio tuttavia provare !

Ho visto sullo blog di signore Vagant le tre fotografie straordinarie di voi, ed io sono caduto immediatamente innamorati.

Appena ho visto il vostro collo, i vostri peli, le vostre spalle, i vostri centri, io sono stato ossessionato da una sola cosa: depositare baci incandescenti sul vostro corpo. (Scusate di essere così diretto, è la passione che parla…)

Per sedurrli meglio, ho riletto dieci volte ( !) Gli Amori di Cassandre del poeta Ronsard. Ho capito che eravate una donna crudele ma molto sensuelle…

b6ee9838cbf0b5cabeaa6fbbe4a615ef.jpgC’è una cosa che apprezzo particolarmente in questo gioco della « séduction », è che (se signor Vagant ha la bontà di scegliermi) io avrò la possibilità di essere di fronte a voi in testa a testa, e di fare giocare i miei talenti di seduttori, senza l'aiuto della parola (io spero vivamente che siate sensibile a l'incanto italiano, signora Cassandra?).

Avrei voluto, come i miei concorrenti, scrivervi una poesia, ma non posso. Io posso sedurre le donne soltanto con le parole ed i gesti...

Avrò voluto anche dirlei tutto che sento in fondo al cuore per voi, ma non posso. È perché ho preso la decisione di fare esattamente come voi : fare parlare le fotografie,

Ecco tre piccoli pezzi del mio corpo. Spero che vi daranno desiderio di incontrarlo e farmi l'amore...

Li abbracciavo con forza e furia !

F***

 
b8e33ceb3db3147596e0a8510fe07ad9.jpg

Je ne sais pas si vous parlez Italien, mais moi, je n’en parle pas un traître mot. Tout juste assez pour comprendre en quelle langue cette lettre était rédigée et me précipiter sur BabelFish afin d’en obtenir une traduction dont je vous laisse juger la qualité…

jolie traduction 

Il eût cependant été injuste envers notre courageux candidat transalpin de publier sa lettre ainsi dénaturée. Une bonne amie a eu l’amabilité de me fournir une traduction plus fidèle à l’esprit de la lettre, à condition que je la laisse mener l’enquête sur le corps de son expéditeur. Après quelques jours d’une investigation assidue, elle vient de me rassurer : F*** est en pleine possession de ses moyens mentaux… et physiques. Voici donc sa lettre convenablement traduite :

Chère Casandre,

Je m'excuse de ne pas vous écrire en français. J'espère que vous vous me comprendrez quand même...
Si j'en crois la légende, madame Cassandre, vous êtes une Princesse difficile à séduire ! J'ai lu dans Homère qu'Apollon n'avait pas réussi à faire l'amour avec vous... S'il n'a pas réussi, comment pourrais-je espérer vous séduire, moi qui suis seulement un pauvre jeune homme... Mais je veux toutefois essayer !
J'ai vu sur le blog de Monsieur Vagant trois photographies extraordinaires de vous, et je suis immédiatement tombé amoureux. Dès que j'ai vu votre cou, vos épaules, vos seins, j'ai été obsédé d'une seule chose : déposer des baisers incandescents sur votre corps. (excusez-moi d'être aussi direct, c'est la passion qui parle...)
Pour mieux vous séduire, j'ai relu dix fois (!) Les Amours de Cassandre du poète Ronsard. J'ai découvert que vous étiez une femme cruelle mais très sensuelle...
Il y a une chose que j'apprécie particulièrement dans ce jeu de la "séduction", c'est que (si monsieur Vagant a la bonté de me me sélectionner) j'aurai la possibilité d'être face à vous, en "tête à tête", et de faire jouer mes talents de séducteur, sans l'aide des mots (j'espère vivement que vous serez sensibles au "charme italien", madame Cassandra ?).
J'aurais voulu, comme mes concurrents, vous écrire un poème, mais je ne peux pas. Je ne peux séduire les femmes qu'avec les paroles et les gestes...
J'aurais voulu vous dire tout que je sens au fond du coeur pour vous, mais ne peux pas. C'est pourquoi j'ai pris la décision de faire exactement comme vous : faire parler les photographies. Voilà trois petits morceaux de mon corps. J'espère qu'ils vous donneront le désir de me rencontrer et de me faire l'amour... Je vous embrasse avec force et fureur !

F***

Pour servir et valoir ce que bon vous plaira,

Vagant

_________________________________

 

Note à l’attention des lecteurs : Vous qui venez de tomber au beau milieu de cette histoire, vous vous demandez sans doute ce dont il s’agit. Tout a commencé par là, est un peu mieux expliqué ici et , et si vous vous demandez si vous pouvez participer (1), ne vous posez pas la question trop longtemps : prenez votre plus belle plume et déclamez votre désir de connaître Cassandre au sens biblique du terme. Vous serez exaucé si tel est son bon plaisir ! (2)

(1) Non, ce n'est pas une blague !

(2) Plaisir auquel je n’ai rien à voir : Les choix seront exclusivement ceux de Cassandre, certainement pas les miens comme semble l’avoir compris F***

07:15 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : Bachelor

07 octobre 2007

Bachelor (7)

Eclatante Cassandre,

Vous, vous, on ne me parle décidément plus que de vous. Votre prénom est sur toutes les lèvres, des enjouées aux furieuses, et votre célébrité déborde déjà au-delà de ma petite blogosphère. Vous imaginiez vous jouer de moi en me demandant d’organiser le défilé des prétendants aux charmes que vous ne m’offrirez jamais, et je suis parvenu à retourner ma mauvaise fortune en faisant rejaillir sur moi un peu de la célébrité que je vous ai donnée. On se console comme on peut, persiflerez-vous sans doute, puisque voici une cinquième candidature que vous risquez d’identifier aisément : E*** y mentionne la soirée où ont été pris les clichés publiés ici, la fameuse soirée où j’ai perdu tout espoir de connaître les plaisirs que vous distribuez à l’envie…

Chère Cassandre

 

Nous nous sommes croisés, voici quelques jours, chez l’honorable Vagant. La rencontre fut fugace – mais est-il besoin de beaucoup pour réveiller le goût de l’aventure ?

Je n’ai vu de vous qu’un pied, une gorge, une oreille.

Un pied sur terre, car il n’est de femme qui s’appartienne plus que celles qui savent se donner.

Une gorge délicate sous une peau lisse, soulignant la fierté que j’avais devinée lorsque Vagant vous a présentée à mon arrivée.

Une oreille, enfin, dont je sais qu’il me faudra charmer le tympan avant d’en caresser le lobe – deux plaisirs bien distincts, pour celui qui les prodigue comme pour celle qui les reçoit, deux plaisirs fins qui se multiplient quand on sait les conjuguer.

 

La seule chose que je n’aurai pas vue de vous, au fond, ce sont vos yeux. Il faisait sombre, il est, et il y avait du monde. Je les imagine joueurs, s’allumant d’une flamme de défi et d’ironie. De grâce, aussi – c’est ce que j’ai songé lorsque je vous ai vue rejeter votre tête en arrière, riant sans doute du bon tour que vous veniez de jouer à notre hôte.

Je voudrais voir votre regard, Cassandre. Avant qu’un jour, vos yeux bandés, les miens bandant, nous ne donnions des sens à tout ceci.

En attendant je vous embrasse.

 

E***


En vous souhaitant de jouir de tout cela,

Vagant

07:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bachelor

03 octobre 2007

Bachelor (6)

Ma chère Cassandre,

J’ai le plaisir de vous adresser une quatrième candidature, au format pdf cette fois-ci. Vous qui mettez l’accent sur l’imagination de vos sigisbées, vous voilà servie, tout au moins en ce qui concerne la forme…

Lettre de D*** a Cassandre au format PDF...

Dans l’attente du rouleau de parchemin et de ses enluminures, je vous souhaite tout le discernement nécessaire au choix Cornélien qui se profile à l’horizon.

Vagant

07:05 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bachelor

29 septembre 2007

Bachelor (5)

Très chère Cassandre,


J’ai le plaisir de vous faire parvenir une troisième candidature qui ne manquera certainement pas d’aiguillonner votre curiosité….


Chère Madame,

Si j'ose ainsi m'adresser à vous c'est à la demande de votre cher Vagant, bloggeur virtuose et animateur de fantaisies, dont je partage le goût pour les frivolités sensuelles.
 
Me présenter en détail serait rompre une partie du contrat et, finalement, je préfère laisser à votre imaginaire le soin de dessiner mon portait.
Que dire donc alors qui puisse susciter en vous l'envie, sinon le désir, de me rencontrer ?
 
Sans doute que cette missive ne constitue en aucun cas une "carte blanche", n'engageant aucune des parties dans la concrétisation matérielle de ce que nous pourrions être à même d'évoquer par les mots.
Probablement, aussi, que notre rencontre serait teintée de surprises, et qu'il vous faudra dépasser les apparences pour découvrir mes penchants fantaisistes. Ceux-ci ne seront que difficilement décelables lors de notre première entrevue - vous userez de votre sagacité pour les découvrir - tandis qu'ils se révèleront évidents si une rencontre - même "aveugle"- devait se produire.
0fc9247f60073ef4cb9998446002ca4f.jpgEnfin, que les différents aspects qui semblent animer vos désirs déclenchent en moi une vive émotion ... dans le dés-ordre, que j'apprécie particulièrement.
 
Je soumets donc à votre bon vouloir, l'envie de pousser plus avant cette découverte.
 
Respectueusement,


C***


En vous souhaitant bonne réception, je vous prie de me pardonner mes sentiments les plus jaloux.

Vagant

07:30 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Bachelor

25 septembre 2007

Bachelor (4)

Ma chère Cassandre,

J’ai le pressentiment que nos candidats rivaliseront d’audace et d’imagination pour vous plaire, sur le fond comme sur la forme. Voici donc la seconde candidature…

candidature de B***


Dans l’espoir que ce ne soient pas les trois coups que je ne vous donne jamais…

Votre dévoué Vagant

07:00 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : Bachelor

21 septembre 2007

Bachelor (3)

Note spéciale CUI

Je suppose que tous mes fidèles lecteurs connaissent Comme Une Image alias CUI, l’homme aux mains pleines de dames, le libertin au caleçon hawaïen, le fornicateur de l’opéra, le séducteur à la 106 Kid. Il serait donc fatigué de l’esprit, et sans doute du corps au vu de son programme chargé,  au point que malgré sa vivacité légendaire, il se demande s’il a bien tout compris à mon jeu « Bachelor » initié ici et explicité . Ses questions sont néanmoins si pertinentes que je le soupçonne de dénoncer indirectement mes carences conceptuelles comme doit le faire tout bon ingénieur diplomate devant des spécifications déficientes - on ne dit pas « ça ne marchera jamais parce que…» mais « je n’ai pas bien compris comment… ». En gros, CUI a assez bien presque tout compris, et voilà les détails où, comme chacun sait, se cache le diable :

I-Sur l'envoi de candidature

a) tu réceptionnes
 Oui

b) tu valides
 Oui

c) tu transmets à Cassandre
 Oui, et seulement la lettre en m’assurant de son anonymat. Les candidats seront ainsi appelés A***, B***, C***… selon leur ordre d’arrivée dans ma messagerie.

d) tu publies éventuellement sur ton burp
 Oui

e) Cassandre donne ou non son accord pour la phase II.
 Oui.

II-Sur le rendez-vous préliminaire

a) tu joues les intermédiaires pour convenir de la date et du lieu.
 Oui

b) Seule Cassandre participe au rendez-vous, sans savoir laquelle des lettres retenues son interlocuteur a écrite.
 Oui

c) Cassandre t'indique ensuite si elle donne ou non son accord pour la phase III
 Oui

d) Des interventions sur ton burp à ce niveau ?
 Peut-être quelques notes de la part de Cassandre, selon ses désirs et l’autorisation des candidats. Cela reste à définir.

III-Sur le rendez-vous int. -18

a) à nouveau, tu joues les intermédiaires pour convenir de la date et du lieu tout en cachant l'identité de celui que Cassandre va rencontrer les yeux fermés.
 Oui

a-bis) cela suppose que la phase II est close, de même que la phase I doit être clôturée avant de démarrer la phase II.
 Je l’espère, mais pas forcément. Je pourrais continuer à recevoir des candidatures pour la phase I alors que la phase II a commencé, s’il s’avérait que les premiers rendez-vous préliminaires sont infructueux.

b) il se passe ce qui doit se passer sans ton intervention (pour le contrôle du respect du règlement notamment ?)
 Ta question est aussi ambiguë que le sera ma réponse : selon les circonstances, je prendrai les mesures nécessaires pour garantir autant que possible la sécurité de Cassandre. Le respect de son intégrité physique est ma première priorité. J’en suis implicitement responsable. Cassandre me fait confiance pour organiser ce jeu dont elle ne pourra jouir que si elle se sent en sécurité. En revanche, je n’ai pas à contrôler le respect des règles : je suis l’organisateur, pas le juge.
 
b-bis) tu remplaces subtilement un des participants à son insu ou pas (chuttt)
 Non, pour les raisons données ici.

c) Des interventions sur ton burp à ce niveau ?
 Peut-être quelques notes de la part de Cassandre, selon ses désirs et l’autorisation des candidats. Cela reste à définir.


IV-Annonce des résultats

a) Cassandre classe pour chacune des phases les différents candidats toujours sans savoir faire la liaison entre les différentes phases (sur ce point, j'ai quelques doutes : 1) déjà sur la capacité de Cassandre à ne pas identifier les participants à partir de leur lettre (je me place évidemment dans l'hypothèse des participants burpeurs, ayant éventuellement un style rédactionnel) (ou alors ça veut dire qu'il faut se dissimuler mais alors quid de la sincérité ???) 2) à ne pas faire le lien entre l'écrit et l'oral des phases I et II 3) à ne pas faire le lien entre les cris et l'*** des phases II et III.
 Certes. À chacun de faire au mieux. Si tu participes et si tu penses que le fait d’être reconnu est un avantage, tu peux laisser transparaître ton style. Si tu penses que cela peut t’être préjudiciable, tu peux t’efforcer d’adopter un ton plus neutre. À toi de voir. Tout commentaire dévoilant l’identité réelle ou supposée des uns et des autres sera immédiatement effacé.

b) Par un subtil calcul (as-tu prévu des coefficients ?), tu nous offres un palmarès en dévoilant à tous qui fit quoi ?
 Non

c) Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants et reçurent un chèque de 100.000 €. C'est ça ? (Ça m'apprendra à ne pas regarder les jeux à la télé, je suis largué.)
 Non. Il n’y a à gagner que le plaisir partagé de la phase III.

10:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Bachelor, CUI, jeu libertin

20 septembre 2007

Bachelor (2)

Très chère Cassandre,


J’ai le plaisir de vous faire parvenir une première candidature suite à l’annonce faite sur mon blog. Je vous en laisse seule juge:

Exquise Cassandre,

   Je prends à deux mains ma plume, mon courage et mon envie de vous plaire. Je ne vous devine qu’à travers les lignes de Vagant. Et la jeune femme que je découvre entre les mots me fascine. Il faut avoir en effet une imagination débordante, délicieusement perverse, érotique et subtile pour lancer pareil défi. Pourquoi tenter l’aventure? Justement parce que je succombe au jeu autant que je m’enivre des parfums capiteux que les femmes exhalent.
   Je ne vous cache pas qu’être à la hauteur de vos espérances sera difficile. Mais j’aime séduire avec périls ; et, triompher ou perdre, qu’importe au fond, si on y a mis un peu de gloire ou tout au moins d’ardeur!
   Ajoutons à vos attraits et qualités toute cérébrales, un corps désirable et nous aurons dressé un tableau, certes impressionniste mais approchant, je l’espère, du modèle que je ne demande qu’à admirer. 
   L’on aimerait descendre doucement du cou jusqu’à cette poitrine ronde, s’aventurer sur votre peau hâlée et si douce, à n’en pas douter, et y laisser autant de baisers que votre charme et votre sensualité réclament.
   Pardonnez la brièveté de ma lettre. Mais parfois les mots ne suffisent pas, ils réclament de l’aide, ils ont atteint leurs limites. Et alors, ils attendent que les mains, les lèvres, le souffle, les caresses, disent ce qu’ils ne peuvent exprimer. 
   Votre sensualité affolante, douce, mais non moins voluptueuse Cassandre, excite la mienne qui brûle d’en connaître la saveur.
   Sans vouloir jouer les Cassandre, sachez que vos attraits, si riches de promesses grisantes, me laissent espérer que je ne caresserai pas seulement des chimères.

A***


Comme convenu, j’ai rendu cette lettre anonyme avant de la publier conformément aux désirs de ce candidat dont j’ai pu vérifier le sérieux. Je vous prie, ma chère Cassandre, de ne pas commenter publiquement cette candidature, tout au moins pour l’instant.

Bien à vous,


Vagant

_______________________________________

 

Note à l’attention des candidats

J’ai reçu quelques messages d’éventuels candidats à « Bachelor » qui m’ont fait part de leur perplexité, tout particulièrement en ce qui concerne le procédé qui leur a semblé confus. C’est en vérité très simple et se déroulera en trois étapes :
1/ L’esprit : Tous les candidats à une rencontre avec Cassandre, dont quelques photos ont été publiées ici, écrivent une charmante lettre à son intention sur vagant75@yahoo.fr. Cette lettre devra cependant respecter un premier tabou : l’anonymat. Si le candidat l’accepte, sa lettre sera publiée anonymement sur mon blog comme c’est le cas pour celle de A***. Je vérifierai par ailleurs la fiabilité et le sérieux de chacun.
2/ La vue & l’ouie : Parmi tous ces candidats, une demi-douzaine seront invités à rencontrer Cassandre en tête à tête au cours d’un dîner, d’un déjeuner ou simplement pour prendre un verre, afin de faire connaissance et constater d’éventuels atomes crochus. Chaque candidat devra néanmoins respecter le tabou de l’anonymat : ne pas révéler son identité, ni de quelle lettre il est l’auteur.
3/ Le toucher : Ceux et celles qui auront été séduits par Cassandre autant qu’ils auront su la séduire, auront alors le plaisir de la connaître dans l’intimité, où ils devront faire preuve d’une sensualité raffinée et imaginative plutôt que d’une sexualité fougueuse et endurante. Là encore, il y aura le tabou de l’anonymat à respecter : ne pas révéler son identité. Chaque candidat devra donc s’efforcer de garder le silence tandis que Cassandre gardera les yeux bandés !

Les qualités requises pour participer à ce jeu sont la discrétion sans l’effacement, le raffinement sans affectation, l’imagination dans toute sa subtilité, la sensualité originale au lieu de la sexualité bestiale, le charme plus que la beauté bien que Cassandre soit particulièrement sensible à beauté des sylphides, qu’on se le dise !

Est-ce plus clair ?

17 septembre 2007

Bachelor (1)

Très chère Cassandre,

C’est avec un certain étonnement, mâtiné d’un agacement certain, que j’ai reçu votre subtile proposition. Ma réponse, en revanche, ne vous surprendra probablement pas, eût-elle la forme d’une lettre ouverte. Permettez-moi donc de résumer en une phrase le défi que vous me lancez : organiser un concours de séduction dont vous seriez à la fois l’objet, l’enjeu, et dont je serais l’arbitre !

Avez-vous la moindre idée du supplice de Tantale auquel vous me soumettez, ma chère Cassandre ? Non seulement vous êtes restée sourde à mes appels luxurieux, aveugle à mes appâts capiteux, muette à ma cour assidue, mais après m’avoir ôté tout espoir de conclusion galante, vous voudriez que j’orchestre vos frasques libertines ? Et vous avez l’audace de m’assurer que je prendrais un certain plaisir à cette entreprise, le seul que vous me concéderez jamais : le plaisir du pouvoir de l’eunuque, gardien d’un harem virtuel dédié à votre seul plaisir de sultane ? Voilà des chandelles bien brûlantes à tenir, à la cruelle lumière desquelles je verrais plus sûrement mon humiliation que de supposées leçons de séduction. Mais puisque vous me poussez à ces extrémités du plaisir cérébral, moi qui ait eu la forfanterie d’affirmer trouver autant de plaisir à préparer l’orgie qu’à y participer, puisque vous me prenez aux mots qui m’apparaissaient doux pour se révéler aujourd’hui bien amers, je suis contraint d’accepter le défi que vous me lancez, et qui ne me permettra de jouir de vous que par procuration. Jamais mon souffle ne se perdra dans la cascade de vos cheveux noirs ; jamais mes doigts ne courront sur votre peau diaphane ; jamais mes yeux ne sombreront plus bas que votre décolleté ; à jamais rêverai-je vos équipages fantastiques et de vos transports légendaires.

Venons en donc à la description des trois étapes de notre carte de Tendre que vous me défiez de mettre en place, et mes obligations de majordome qui en découlent:

1/ Publier sur mon blog un « appel à candidature » pour séduire une femme aussi difficile que délicate, mais une amante aussi fougueuse qu’imaginative. Considérons qu’avec cette lettre ouverte, c’est désormais chose faite. Cette annonce indirecte n’est guère racoleuse, mais après tout, nous n’avons que faire de ceux qui n’auraient pas la patience de comprendre ma prose superfétatoire.

2/ Recevoir sur ma propre messagerie les lettres de motivation des candidats en réponse à cette annonce. Ces lettres seront adressées à vous, ma chère Cassandre, et éventuellement publiées anonymement sur mon blog. À vous d’en juger le bon goût et la pertinence, à moi de m’assurer de la fiabilité de vos sigisbées.

3/ Organiser autant de dîners en tête à tête avec vous que de soupirants retenus. Tel un paon empressé, chacun pourra ainsi déployer auprès de vous « l’éventail complet de ses qualités physiques et morales » comme vous me l’avez écrit, avec un seul tabou : la lettre de motivation ne devra jamais être évoquée. Vous jugerez alors de leur pouvoir de séduction, pour sélectionner ceux qui sont dignes de passer à l’ultime étape.

4/ Assurer votre sécurité tandis que chacun des heureux élus sera invité à vous conquérir physiquement. Car si c’est au pied du mur qu’on juge le maçon, c’est aux pieds de la maîtresse qu’on juge le partenaire sensuel. J’ai bien noté que vous n’attendez pas d’eux des exploits sexuels, mais la capacité d’imaginer un dispositif érotique susceptible de vous enchanter, sous la contrainte de l’anonymat : En aucun cas devront-ils parler ni révéler leur identité d’une quelconque manière, et vous garderez les yeux bandés tout au long des ébats pour ne pas les identifier. Ainsi chacun d’eux sera jugé sur la seule base du plaisir qu’il vous aura donné, indépendamment de son charme ou de ses atouts littéraires.

5/ Publier ici même, sur la base de vos évaluations au terme des trois étapes de ce concours d’amantitude, qui fût à vos yeux le meilleur amant… ou la meilleure maîtresse !

Croyiez-vous, ma chère Cassandre, que j’allais obéir aveuglément à tous vos desiderata ? Pensiez-vous que j’allais servir servilement vos fantasmes érotiques sans y mettre un seul grain de sel ? Ce serait mal me connaître ! Je sais vos penchants saphiques, tout particulièrement marqués à l’endroit des toutes jeunes femmes, et je leur ouvre donc largement les portes de ce concours ! J’entends déjà vos objections : « On ne juge pas le charme d’un homme et le charme d’une femme selon les mêmes critères » ou encore « Comment pourrais-je comparer le désir que m’inspire un homme et celui que m’inspire une femme ? ». Permettez-moi d’y opposer l’argument suivant : Ce concours à pour objet de vous séduire Cassandre, vous et personne d’autre, avec les atouts dont les candidats disposeront ; il ne s’agira pas de déterminer qui est l’homme le plus séduisant, mais de trouver la personne qui a su le mieux vous séduire dans ces circonstances si particulières. Vous ne devrez donc pas classer les atouts disparates des candidats pour leur attribuer une note comparative, mais juger chacun selon les émotions qu’il vous aura données indépendamment des autres.

Je pense avoir bien résumé les termes et les enjeux de ce concours de séduction, n’hésitez donc pas, très chère Cassandre, à m’écrire en privé toute précision nécessaire ou instruction supplémentaire : je suis votre obligé.

Bien à vous,

Vagant

___________________________________________

eee23287e8f1384ece85da2016426838.jpgAmi lecteur, la lettre ci-dessus n’est pas un exercice de style et encore moins une facétie de ma part. Je viens de vous présenter, sous la forme de cette lettre ouverte, le concours bien réel – réel dans toute son acception charnelle – dont la mystérieuse Cassandre est l’enjeu et l’objet. 603657b86269667508d3266ba6a5aca2.jpgJe ne dirai rien de plus quant au charme inimitable de cette jeune trentenaire, et vous ne verrez rien d’autre d’elle que ces quelques photos qui, je l’espère, vous inspireront les plus tendres pensées. En vérité, je suis certain qu’il ne saurait en être autrement et je vous invite à lui écrire sur ma messagerie : vagant75@yahoo.fr, en joignant votre âge, quelques photos et votre contact téléphonique si nous ne nous connaissons pas par ailleurs. Avant de participer, songez que la seconde et la troisième étape de ce concours se joueront impérativement en région parisienne. Ah, j’oubliais : si vous deviniez à tort ou a raison que Cassandre est votre belle sœur, votre voisine de palier ou votre petite amie, je vous invite très fermement à garder ces suppositions pour vous. Tout commentaire relatif à l’identité de Cassandre ou celle des futurs candidats sera impitoyablement effacé, car l’anonymat des uns et des autres est la clef de voûte de cette délicate entreprise. Je vous remercie d’avance pour votre compréhension.

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31 août 2007

BlogDay post

fee0ec7af524f5611938b4d54e33c0ca.gifHonnêtement ami lecteur, savais-tu que c’était la Saint Blog aujourd’hui ? Non ? Rassures-toi, moi non plus jusqu’à la semaine dernière. Le Blog fait partie de ces divinités montantes sur l’autel duquel on sacrifie son temps, dans l’espoir qu’il nous donne nos commentaires quotidiens, que son nom soit célébré et que son (vaniteux mais éphémère) règne vienne. Il aurait été en quelque sorte béatifié (plus précisément « festivisé » puisque la mode n’est plus aux béatitudes mystiques mais aux extases festives) voici trois ans, et en ce jour anniversaire mémorable, j’ai trouvé que l’occasion était bonne de vous faire découvrir cinq blogs au moins dignes d’une petite visite, à travers cinq extraits capables de se défendre tout seul et qui vous donneront sans doute envie d’en lire plus…

1/ Taxi de nuit : Les courses nocturnes d’un taximan dans un Montréal interlope.

L’homme aux valises

Je n'arrive plus à me souvenir à quoi ressemblait l'homme. On les croise sans faire trop attention. On détourne le regard de peur d'être contaminé. Ces âmes errantes, mal rasées et malpropres finissent par toutes se ressembler. Ils portent presque tous les mêmes vêtements aux couleurs des ruelles que le soleil n'éclaire plus. Ils traînent sur eux et en eux une saleté indélébile. Celui-là n'avait pas de signe distinctif mémorable. Mis à part l'odeur rance qu'il dégageait, je ne me souviens pas de lui.

...

2/ Délocalisation littéraire : Les fictions d’une française exilée en Espagne… par son mari !

Ma femme me trompe

Ma femme me trompe. Dès notre rencontre je l'ai su, à la manière dont elle avait regardé autour d'elle au restaurant, l'air dégagé mais cherchant quelqu'un. J'ai soupçonné immédiatement le serveur (j'étais jeune et inexpérimenté à l'époque) mais avec du recul je penche aujourd'hui pour un autre client. Peut-être le gros à droite qui transpirait. Il m'avait paru fortuné, du genre à prendre du homard (ce qu'il avait fait). Ou bien le type avec un blouson en cuir, costume d'aventurier. Oui ce devait être lui.
Peu importe : elle me trompait déjà. Je me hâtai donc de l'épouser pour en avoir le coeur net et parce que, voyez vous, je l'aimais. Et puis soyons honnêtes, je pensais que ça lui passerait. Ou tout du moins je pensais qu'elle vieillirait assez vite et que l'idée de coucher avec ma femme passerait aux autres hommes. Malheureusement ma femme restait jolie, elle continuait de me tromper.

...

3/ Comment écrire un roman : un regard satirique (de plus) sur le mode de l’édition.

Grand concours du roman écrit à la truelle

Vous rêvez de publier ce roman qui fera enfin de vous l'être respecté riche et célèbre que vous avez toujours été intérieurement mais que par bête jalousie les autres se refusent à voir ? Les moyens de communications modernes n'ont pas de secret pour vous, et en outre, vous avez horreur de faire des photocopies ? Alors les lignes qui suivent vont peut-être changer votre vie…
Comme vous le savez sans doute, la famille Bouygues (les deux frères Martin et Olivier, maintenant que papa Francis a passé l’arme à gauche) est depuis des décennies honorablement connue pour encourager le développement des Arts et de la Culture sur notre bonne terre de France.
Cette prestigieuse mission ne date pas d'hier, souvenez-vous : déjà, en 1987 les modestes maçons rachètent à l'Etat la première chaîne de télévision pour en faire le temple de l'érudition et du raffinement que l'on sait. Mais le fait d'avoir hissé la petite lucarne à un niveau d'exigence encore jamais atteint ne suffit pas à ces insatiables défenseurs de la culture pour tous.

...

4/ Sexe des anges : Quand il était petit, il voulait être dompteur de mots.

 Insouciance

"Et ben tu sais papa, je me souviens de tout, il suffit que je regarde dans ma tête".
"Ah oui ?"

Ca a quelque chose d'attendrissant. Il est devant moi et je me dis que ça doit être sympa d'être un petit garçon, retomber en enfance pour regarder dans sa tête et n'y voir que des choses jolies.
Ça me donne presque envie de chialer. Il ne s'aperçoit de rien, pour lui tout ça est naturel. Il me dit se souvenir l'avoir emmener à mon travail, qu'il y avait un docteur très gentil. Puis aussitôt il change de sujet. Un vrai gosse.

...


5/ Baratin : Un bon exemple vaut mieux qu’un long discours.

Une présence

La nuit mon père se levait et fumait dans les toilettes. Je n'aimais pas aller aux toilettes après lui. Il oubliait toujours d'ouvrir la petite fenêtre, les murs devenaient gris et ça puait. Il laissait ses mégots dans la cuvette. Je trouvais cela très sale. Le matin au réveil ou dans la nuit il toussait et nous réveillait moi ma sœur et mon frère. Je n'aimais pas son haleine ni l'odeur de cigarette qu'il laissait partout. Ma mère lui demandait souvent d'arrêter de fumer mais il n'arrêtait pas, c'était un sujet de dispute permanent. Mon père est mort d'un cancer de l'estomac et des poumons en 1998 après un traitement long, pénible et douloureux. La semaine dernière chez ma mère j'ai retrouvé cette odeur de cigarette dans la maison et j'étais content de la sentir.

11:19 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : BlogDay2007

15 août 2007

Entre ses cuisses

cliquez ici pour lire ma note...

Aujourd’hui, je suis sur le gril.

Venez m’assaisonner tel une tranche d’aloyau chez Aloysius Chabossot

(mais vous pouvez aussi venir y tailler une bavette).

01 août 2007

Pour ou contre le roman feuilleton ?

La farce - romanJ’ai quelque chose à vous avouer, mais quelque chose de si commun que cela frise la vulgarité. Bon, tant pis, je me lance : Voici quelques mois, j’ai commencé la rédaction d’un roman. Le problème est que je suis bloqué depuis presque autant de mois aux alentours de la centième page.
Ce blocage n’est pas dû à un manque d’imagination car l’intrigue est malheureusement toute trouvée : c’est un récit autobiographique, une histoire étonnante que je n’ai encore jamais évoquée ici. Mes récurrentes questions de forme ne sont sans doute pas étrangères à cet échec : comment faire cœxister dans un même récit des lettres et une analyse psychologique dans le genre  descente aux chandelles ? Dois-je coller à la réalité ou prendre quelques libertés avec elle ? Mais en vérité, le plus gros problème demeure le temps disponible pour rédiger ce roman, car force est de constater que depuis la naissance de mon blog, mon roman n’a guère progressé.
J’en suis donc venu à me demander si l’un ne pouvait pas servir l’autre. Si je ne pouvais pas « publier » mon roman sous forme de notes régulières sur mon blog, voire quotidiennes, comme de nombreux romans du 19ème siècle avaient d’abord été publiés dans des journaux sous forme de feuilletons, avant de l’être en librairie. L’immense avantage pour moi serait de me mettre la pression, de me forcer à l’achever sans pour autant sacrifier ce blog et donc le lectorat potentiel de mon roman. L’inconvénient pourrait être de tuer le potentiel de ce roman en offrant son contenu pour ainsi dire à tous les vents.
En plus de cette question de fond, il y a les questions de forme : Quelles sont les contraintes à respecter pour ne pas lasser mon lectorat ? Quelle devrait être la longueur de chaque épisode ? Devrais-je les intercaler entre mes notes « habituelles » ? Devrais-je par exemple en profiter pour augmenter le rythme de mes notes sur Extravagances, et repasser à une note quotidienne, dont une sur deux correspondrait à deux ou trois pages de mon roman, éventuellement au format pdf comme c’est fait sur deux mille kilomètres ?


Je sollicite donc votre avis et vos idées avant d'entreprendre cette expérience. Vos commentaires sont plus que jamais bienvenus !

21 juillet 2007

Attrapé !

97ebc8b3705ebf5364feb3e45b7ed7d4.jpgJ’ai trop joué.


Depuis bien trop longtemps.


Cela devait finir par arriver.


D’ailleurs, je voyais bien que dans mon entourage, ces derniers mois, beaucoup avaient dû affronter cette épreuve.


Il y a quelques jours, elle m’a prévenue.


Moi, j’ai fais comme si de rien était, j’ai continué ma petite double vie, discrètement quoi…


Mais elle m’avait à l’œil.


Plus rien ne lui a échappé.


Lentement mais sûrement, elle a épluché tous mes discours douteux.


Patiemment, elle a décousu le fil blanc de mes histoires improbables.


Elle en a eu bien assez pour se tisser un filet.


Comme une araignée tisse sa toile.


Et le papillon que je suis s’est fait prendre

07:30 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Interview

07 juillet 2007

Pleins feux sur… Reston

Paris et sa tour Eiffel, New-York et sa statue de la liberté, Grenade et son Alhambra… bien des villes sont connues pour un monument singulier, voire emblématique. Mais la ville de Reston, pourquoi est-elle mondialement célèbre à votre avis ?
Quoi ? Vous ne connaissez pas Reston, en Virginie, au Sud-Ouest de New-York ?

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Reston et son splendide Condominium Edgewater !

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Reston et si son romantique lac Anne !

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Reston et son hiver rigoureux !

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Et surtout, ami lecteur, Reston et mon fan !

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Grâce à StatCounter, je peux désormais suivre mes amis lecteurs à la trace, et j’ai ainsi appris que j’ai un(e) ami(e) inconnu(e) à Reston, qui me lit plusieurs fois par semaine, et qui a probablement mis Extravagances dans ses favoris. Pourtant, il ou elle n’a jamais laissé le moindre commentaire...


Alors, ami(e) de Reston, s’il vous plaît, dites-moi qui vous êtes !

 

03 juillet 2007

Dura Lex Sed Lex (4) - Par Pateric

(épisode précédent

Il était 16h42, lorsque nous pénétrâmes dans le hall ocre et ivoire des laboratoires Durex de Burnes-sur-Yvette, brandissant nos convocations. La jeune hôtesse (20 ans environ) nous examina de tout l'étonnement de ses grands yeux noisette brillants dans leurs écrins d'opaline, et dans le profond silence d'un immense sourire d'ivoire commercial illuminant son visage noir. Oui ! Nous semblions déranger ses "idées reçues" des utilisateurs de préservatifs ; il lui paraissait improbable que des "gens de nos âges" recourrent toujours à des préservatifs... ou plus invraissemblable qu'ils baisent encore... Car, confrontant cinq ou six fois nos convocations avec nos visages, nos visages avec son planning, son planning avec mes rares cheveux blancs, mes cheveux avec l'abondante, longue et brune chevelure ornant le visage de madone florentine et sans âge de mon épouse, ses yeux roulaient comme ces billes de bois dans un panier de bingo. Et ses lèvres charnelles boudant de mieux en mieux dévoilaient l'immensité de son étonnement... Tiré d'un profond soupir surgissant par l'arrière de ses dents semblables aux colonnes d'ivoire d'un temple... Elle souffla : "Vous êtes en avance.
- On aime prendre notre temps. Et surtout, on n'aime pas être en retard." Répliqua mon épouse de sa voix douce mais au ton froid et sec ; de cet "accentuation" qui rend si "interdit" que rare est la "réplique". Ainsi, notre hôtesse, d'un geste du menton indiquant les fauteuils du hall nous invita à y "attendre notre tour".


Vous connaissez ces fauteuils de style "pseudo universal design" qui ornent les halls des multinationales sur lesquels on hésitent où poser son cul ? Parfait. Ainsi donc, je posai une fesse sur les rondeurs d'un boudin, tandis que ma femme refusant d'en choisir un s'assit sur mon genou gauche... A la suite, on entendit un bruit de chute provenant de derrière la tablette nous cachant l'hôtesse, chute ponctuée par un "putain de merde", un silence puis un "pardon!" qui nous firent rire sans retenue. Cependant, nous ne pourrons pas vous dire ce si l'origine de la chute est à lier à notre attitude osée ou à la vision offerte par l'assise de ma femme qui, pour ne pas glisser avait largement écarté ses cuisses faisant remonter sa jupe très haut sur le pubis...
Vint enfin l'heure dite de notre rendez-vous qui nous surprit ainsi insallés et toujours aussi "profiteurs de l'environnement", où s'approchant de nous une (ma foi) bien jolie teutonne trentenaire à vue d'oeil, blanche et blonde, s'approcha de nous tous sourires sur ses lèvres "gretaGarbesques" en se présentant dans un "frai" accent Alsacien : - Docteur Thominique Gusmannnnn ! - (si, si, chez les s'alsaciens, tout ce qui est "frai" reste "vrai", qu'il fasse chaud ou frais.) - en serrant chaleureusement la main de "mon Erica"... Et même en l'attirant vers elle, si près qu'un instant je crus qu'elle allait lui "tirer une pelle baveuse". Et d'ailleurs, ce résultat ne m'aurait ni étonné, ni déplu tant la réponse tout aussi chaleureuse de ma femme : - Fort enchantée Docteur !- me parut enthousiasmée.


Avant de venir là, j'avais parié avec Erica que Dominique était une femme... Car parmi les Dominiques comme parmi les Camilles que nous connaissons les 3/4 sont des femmes. Ainsi donc, les atouts saillants au travers de la blouse immaculée de cette Thominique ci ne nous étonnèrent pas. Au contraire devrais-je dire...
Nous voici maintenant, introduits dans une pièce d'environ 5m sur 4m, toute carrelée de blanc jusqu'au raz du plafond, étanche jusqu'aux luminaires fluos. Paillasses typiques occupent une longueur entière. Près de la fenètre, un bureau et son équipement informatique adéquat à "l'usage". Sur l'autre longueur, une "sorbonne", une centrifugeuse, une table vibrante ornée d'une vingtaine de tube à essais, un caisson cryogénique... Et une machine à moteur électrique entraînant un plateau exentrique armé d'un bras oscillant... Dont la présence en ces lieux, loin de m'apparaître anachronique, me traduisant l'usage qu'on peut en faire, me fait sourire.

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Au centre, une table d'examens. Plus exactement une table d'examens gynécologiques aux dimensions plus "confortables".
A "son pied", un fauteuil articulé et transformable.
D'abord, le docteur passant derrière le bureau nous invite à nous asseoir sur les 2 spartiates chaises qui lui font face. Puis, elle nous pose un certain nombre de questions portant autant sur nos coutumes sexuelles... qu'extra-sexuelles, la fréquence de nos rapports intimes... Et moins intimes, s'appuyant sur les réponses "larges" faites dans notre questionnaire de préselection, retenant les faits que nous n'avions pas répondu aux choix des genres, demandant confirmations que nous pouvions être, tous les deux, bisexuels, s'informant sur les limites de notre bisexualité et/ou les limites de leurs pratiques... Sur quoi, répondant que nos limites étaient liée premièrement au "respect individuel" et, subséquemment, à "l'attirance du partenaire", confirmant n'avoir aucune autre limite, un grand sourire assorti d'une grande oeillade malicieuse resplendirent sur le visage de notre docteur.


Après avoir dit que : - Voilà, le plus fastidieux est fait... - Elle entreprit de nous expliquer "DUREX" puis, le but des recherches et expériences engagées, ainsi que l'objectif recherché. Elle nous avoua que notre profil avait grandement intéressé "DUREX", car, dit-elle, nous étions moins de 8% des candidats à déclarer notre bisexualité, et parmi les moins de 3% à la confirmer aussi "totale". Ensuite, elle nous informa que, bien entendu suivant le résultat de nos premiers tests, mais aussi suivant notre volonté à poursuivre "plus avant", "DUREX" serait très honorée de nous compter parmi ses "testeurs" les plus assidus :
- D'autant que, étant chercheurs vous-mêmes, vous comprenez bien les raisons qui incitent à la Recherche - Complémenta-t-elle
Affirmation qui fit préciser à Erica : - Oui ! La Recherche est un plaisir pour nous ! - ;
Réponse qui, pouvant paraître ambigüe à certain, plût tant à Dominique (elle ne le dissimula nullement qu'elle dit :
- Bien ! Signez là, puis déshabillez-vous : d'adord, il faut que je vous ausculte. -
Après nous avoir fait s'allonger côte à côte sur la table et exécuté les "vérifications d'usage" (tensions, pouls, blanc de l'oeil et même prise de sang sommaire) gantée, elle commença à nous "titiller l'intimité". D'abord les lèvres d'Erica et le petit bouton qui durcit vite sur lequel elle osa même un baiser dont le frisson se propageant jusqu'à la main de ma douce lui fit serrer fort ma main et davantage puisque notre "inquisitrice" siffla : - Humm, c'est parfait tout ça ! - Et pour courronner son propos, elle introduisit un doigt (au moins un : je ne voyais pas tout) et confirma que : - C'est bien ! Bien chaud et humide tout ça ! - Sur quoi, l'autre fôlatre, ne voulant pas être "en reste", se dressant raide, insulta le cieux : - Oh, oh ! Châpeaux ! - S'écria notre testeuse... Avant de passer à la description des opérations :
- Bien, j'ai bien envie avec vous... - Suivie d'un long silence...
- J'ai bien envie de tester avec vous un préservatif en crème. Pour l'instant nos essais sont très limités et nos résultats très sommaires mais, avec vous, je crois qu'on ne court aucun risque infectieux, hein ? - Dit-elle. Ce que nous confirmâmes (Mâme ? Mhum !)
- C'est un tout nouveau concept, qui d'abord devrait-être aussi ludique qu'excitant et ensuite protéger aussi bien que n'importe quel autre préservatif "DUREX" classique. -
"DUREX", évidemment !
- Voilà, c'est du latex maintenu semi-liquide à 38° qui se présente un peu comme une crème de soin. C'est parfumé aux essences naturelles de ginseng, de bois bandé, de gentiane, de gingembre et de vanille... Et ça se veut aussi être un aphrodisiaque. Et à notre idée, il devra pouvoir être compatible pour l'usage en préservatif masculin et féminin: au choix ! -
Erica s'exclama, très enchanté par cette perspective : - Si ça marche, c'est une vraie révolution : excitant et protecteur à la fois... Hum ! Que de folies en perspectives -
Dominique confirma, d'une douce caresse sur la joue d'Erica; d'une longue caresse s'égarant dans ses cheveux, pour glisser sur les épaules, puis les seins de ma douce qui cambra ses reins et frissonna entière. Du coup, mon arrogance se manifesta à nouveau. Alors, Dominique précisa :
- Comme ce produit est expérimental, c'est moi qui vais vous l'appliquer. Qui veut l'essayer en premier ? -
Erica se redressa vivement et cria presque : - Mon mari, mon mari ! - Dominique sourit, ouvrit le pot, en prit l'équivalent d'une noix et commença à m'enduire... Ses mains étaient d'une douceur exquise et la chaleur et les effluves du produit me plongeaient mon corps dans un bien-être cotonneux tandis que je sentais mon sexe gonfler encore, gonfler à exploser...
D'ailleurs...
- C'est fou, je l'ai jamais vu autant grossir... Même en le suçant comme une folle je ne suis jamais arrivée à pareille expansion -
- C'est vrai qu'il gonfle bien : ça te fais pas mal, ça te brûle pas, t'es bien ? - S'inquiéta la "Pro".
- Non, C'est extraordinaire : je ne sens que lui, c'est extraordinaire ! - Balbutiai-je.
- C'est super ! Et tu crois qu'on peut le sucer aussi ? - Demanda ma douce.
- J'en sais rien... Normalement oui... Mais on n'a fait aucun test encore -
- Je veux bien commencer - S'emballa-t-elle.
- Non ! Faut prendre quelques précautions : C'est moi, qui vais tester car j'ai une protection buccale adaptée. Après, nous ferons des analyses et je te dirai si c'est bon... - Expliqua Dominique avant de "passer au test réel"


Putain que c'était bon ! Mais c'était sans se douter du "feu de Dieu" que nous devions atteindre par notre copulation. Inexplicable. Et au plus nous jouissions, au plus j'étais incapable d'éjaculer. Au plus nous baisions au plus nous avions envie de baiser... Au plus nous nous activions, au plus ça glissait... Et j'avais toujours plus la sensation sublime que ma queue devenait un mât... Que dis-je un mât : un menhir ; la sensation que je n'étais plus qu'une queue... Et ma femme qui m'enserrait la taille de ses cuisses à m'étouffer... Et ma femme qui me retournait et me chevauchait à la hussarde... Et ma femme qui me prit à la "missionnaire"... Pffiou !!!
Vous connaissez cette "prise inversée"... Normalement, c'est "notre extase". C'est comme ça : je suis sur le dos, les cuisses ouvertes, elle s'empale, jambes et lèvres serrées, abdos et vagin contractés, clitoris prisonnier... Et elle me baise jusqu'à éjaculer. Oui, cette pratique l'a fait éjaculer. Mais moi pas : elle me "finit" toujours "autrement".
Seulement, aujourd'hui, même après son éjaculation, elle s'enflamme encore, jusqu'à en perdre le souffle. Alors, je pose mes mains sur ses fesses pour la stopper. Je veux sortir... Mais je ne peux pas. Je nous redresse, la place sur le côté et lentement, nous baisons encore ; nous baisons même tendrement pour la première fois de l'expérience... Et soudain, remarquant que Dominique, le visage au pommettes rosies nous caresse aussi, j'ai l'impression que je bande encore plus... Et peut-être n'est-ce pas faux car Erica se cambre encore plus : réaction que je connais bien...
- Faut vous calmer un peu - Conseille Dominique.
- On ne peut pas - Répond Erica : - On a fait "lien" -
- Ah ! - S'étonne le Docteur : un "Ah !" semi-incrédule Presque immédiatement corrigé par un - Ah oui, Tiens ! C'est vrai ! - Mais nullement inquiet.
- Bien ! Placez-vous en "missionnaire". Voilà ! Erica ! Ecarte et Remonte tes cuisses jusqu'aux épaules. Patrice! Toi aussi Ecarte bien tes cuisses, voilà dégage bien ton anus. Bien, Bougez plus, j'arrive ! -
Je tourne ma tête pour savoir ce que signifie son "j'arrive" et je constate qu'elle emmanche un gode sur la machine excentrique. Alors je lui que, si elle croit que s'est comme ça que l'on pourra rompre le lien, je préfèrerais qu'elle le fasse "à la main" plutôt qu'à la machine... Parce que...
- Ah bon, si ça ne te gênes pas qu'une femme t'encule, oui, c'est mieux à la main... Mais j'ai encore mieux que ça ! -
Et tandis qu'elle se dirige vers un tiroir de la paillasse, Erica lui confirme que :
- T'inquiètes pas Docteur : il adore ça quand je l'encule et même qu'il jouit souvent plus ainsi que "naturellement" -
- Tiens donc ! voilà qui intéresse grandement mes recherches ! -
- Ainsi soit-il ! - Comment on dit quand on a la foi !
Ainsi, Dominique ayant bien préparé mon anus de ses caresses digitales qui déjà me firent frémir, m'enfila debout et s'activa. Hélas, je ne débandis point. Au contraire, sentant mon plaisir encore plus vivace, je m'activai alternativement et jouissai plusieurs fois... Sans éjaculer, ni débander quand bien même Erica éjaculait 2 fois encore... Mais nous demeurions "liés". Alors, Dominique dit qu'elle devait recourir aux "grands moyens". Ce qui, au lieu de m'affoler me fit frémir de désirs. Et bien que je ne sache plus où j'étais, ni même qui j'étais... J'aspirais à jouir encore.


Je sentis bien sortir de mon anus le strap de Dominique. Toutefois, il me sembla que cette extraction augmentait d'autant le volume de ma verge. Pure sensation, sûrement !
Et au moment où cette sensation grandissait encore, je sentis que Dominique dilatait mon anus comme jamais il ne l'avait été avant. De fait, quelques secondes plus tard, je sentais sa main entière dans mon intimité et tous ses doigts appuyer et masser. Et c'était étrangement bon. Si bon que j'éjaculai ; si bon que j'éjaculai tant qu'il me sembla que je me vidais. Puis je sentis aussi que je débandais, un peu comme l'on perd pied... Sauf qu'Erica me serra fort comme si elle n'avait pas voulu que je la quitte. J'embrassai ses lèvres. Elles étaient glacées : ça aussi je le connaissais. Et ça aussi, ça ne me trompais jamais : ses lèvres glacées sont le témoignage de ses jouissances les plus ardentes... Ne l'avez-vous jamais constaté, vous messieurs ? Pourtant si : toutes les femmes le manifestent (aussi (et au moins)) ainsi.
Lorsque mon sexe fut ressorti de "son antre", je fus surpris :
D'abord par la vésicule que formait mon sperme prisonnier du "préservatif"
Ensuite de l'apparence de mon sexe encore assez gonflé et surtout disproportionné à sa base, un peu comme s'il m'avait fabriqué une nouvelle bourse.
- Exceptionnel ! D'une exceptionnelle rareté ! - S'exclama Dominique.
Un étrange frisson courut sur mon échine : j'en tremblai un iinstant.
- Personnellement, j'ai lu des articles sur ce phénomène très rare chez les humains et en tout cas, a-priori, inconnu chez un blanc... Bien, on va aller examiner tout ça, le pourquoi, le comment... - Dit-elle en posant ses 2 mains sur les seins d'Erica en ajoutant : - Allonge-toi tranquillement, respire et ne bouge plus : faut que je t'examine - Puis se dirigeant vers son bureau elle me dit : - Toi, tu vas aller rejoindre ... - Et s'interrompit en décrochant son téléphone : - Oui ! C'est Dominique : j'ai un cas clinique intressant pour toi ! -


C'est donc ainsi, que je dus abandonner ma douce entre les mains experte de la douce Dominique tandis que, nu, je suivis une jeune métisse roulant des fesses jusqu'au bout du couloir où elle m'introduisit dans un nouveau labo plongé dans une étrange pénombre...

Pateric

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Ami lecteur, ami blogueur, à vous de poursuivre cette histoire et elle passera par chez vous selon les règles de l’histoire voyageuse…

15 juin 2007

Au vent des blogs...

Aujourd’hui, je publie une note chez Ysé !
Venez m’y retrouver, et mieux: participer à cette histoire voyageuse

medium_HistoireVoyageuse.jpg

 L’histoire voyageuse


J’ai envie de tenter avec vous une expérience, amis lecteurs et surtout blogueurs : écrire une histoire qui voyagerait de blogs en blogs au gré de l’inspiration de ceux qui y participent. Le principe est similaire au classique « buffet froid », mais avec quelques aménagements pour l’adapter au monde du blog et favoriser le cross-blogging. En voici la règle récursive:

L’épisode N est publié sur le blog de l’auteur de l’épisode N-1. Lors de cette publication, chaque lecteur (qui tient un blog) est invité à écrire un commentaire pour proposer une suite à cette histoire. L’auteur de l’épisode N doit alors sélectionner la meilleure suite qui fera l’objet de l’épisode N+1 suivant.

Vous n’avez rien compris ? Ne vous inquiétez pas, c’est normal. Voilà un exemple :

L’épisode 2 de Dura Lex sed Lex a été publié chez moi parce que j’étais l’auteur de l’épisode 1. Hors l’épisode 2 a été écrit par Ysé, et c’est par conséquent chez elle qu’est publié l’épisode 3. L’épisode 3 a été écrit par moi-même est c’est donc chez moi que sera publié l’épisode 4. C’est moi, auteur de l’épisode 3, qui choisirait cet épisode 4 parmi ceux qui seront proposés. Si c’était un épisode de Celenee qui était choisie, alors son texte serait publié chez moi. Supposons que parmi les suites proposées à l’épisode 4, c’est celle de CUI que Celenee préfère. Alors l’épisode 5 écrit par CUI serait publié chez Celenee et l’épisode 6 choisi par CUI serait publié chez lui, etc…

21 mai 2007

Dura lex, sed lex (2) - Par Ysé

(Episode précédent | Premier épisode

Au bout du téléphone, après avoir patienté 5 bonnes minutes en musique, la secrétaire m'a mise en relation avec le bureau des admissions. C'est que vous savez on est surbooké, m'a-t-on confié avant de me passer un médecin. Celui-ci m'a posée des questions très poussées sur ma santé et sur ma sexualité.

-Votre profil nous intéresse. Rendez-vous lundi 30 mars à 14 h. Prenez l'aile B du laboratoire, escalier 5. Si je peux me permettre ce conseil : tâchez de vous abstenir pendant quelques temps et dormez bien, c'est très important.

J'ai griffonné sur un papier toutes les informations.


medium_Ruth.jpgLundi, nous nous présentons Paul et moi. En franchissant la porte de l'établissement nous ne sommes pas très fiers. Et ce n'est pas le sourire entendu de la secrétaire, qui nous demande de patienter dans la salle d'attente, qui peut nous rassurer. Nous nous asseyons entre deux couples, qui n'en mènent pas large eux non plus. La petite blonde serre la main de son copain et m'adresse un discret sourire un peu inquiet. De l'autre côté, se trouve un couple d'âge mûr qui semble ravi d'être là. La dame tout en rondeurs et en sourires engage la conversation :

- Vous venez pour les essais intensifs vous aussi?
- Euh, oui.

Etonnée par ma réponse laconique elle surenchérit:


- Vous savez ici c'est bon enfant. Roger et moi on a déjà été sélectionnés pour les premiers essais et vous savez...
- Mademoiselle Bertier ? Bonjour mademoiselle, Docteur Ruth. L'homme à la blouse blanche et au sourire un peu narquois nous demande de le suivre.

medium_luc.jpgNous passons dans son bureau où il étudie notre dossier. Il nous explique le principe : essayer divers échantillons le tout étant chronométré. Evidemment, l'on devait être conscient des risques, un préservatif peut casser. Paul et moi le savons, mais nous savons aussi que nous n'avons pas à nous inquiéter si ça arrivait. Tout ce que nous ferons sera consigné dans notre dossier que nous devrons signer à l'issu des tests. La porte s'ouvre. Voici Luc, nous dit-il. Ce jeune homme allait nous suivre toute la journée, nous fournir le matériel nécessaire et remplir le cahier. Luc nous entraîne dans le dédale du laboratoire. Nous pénétrons dans une salle blanche, impeccable qui sentait l'hopital et je n'aime pas ça. Au fond de la pièce je distingue un lit encadré par deux sofas, des chaises, une table. Mais mon attention est retenue par des magazines porno, bien en vus sur la table...

Sophie

A suivre...

Ysé, reconnue !

15 mai 2007

Faites vos vœux (2)

le club...Vagant m'avait laissé le choix. Le choix du lieu, des protagonistes, et des armes.

Autrement chez soi, c'est là que ça allait se passer. Je dis ça, parce que ni lui ni moi ne savions ce qui allait arriver. Il faut toujours ménager une part à l'imprévu et l'imprévu ce jour-là aurait pu prendre les traits d'un couple séduisant, d'un défilé de lingerie, d'une exhibition érotique... A moins que ce ne soit Vagant qui reste stoïque.

Ne pas s'interdire le meilleur, ne pas occulter le pire, sachant que la soirée pourrait osciller entre le tout et le rien.

Contrairement à mes craintes, l'entrée ne nous fut pas interdite sous le prétexte d'une « soirée privée », rejetant nos envies et nos pas sur le pavé. L'accueil était chaleureux. Il faut dire que ce nous étions peu nombreux. Vagant et moi avons eu d'ailleurs le privilège de déambuler dans toutes les salles du restaurant coquin, tels les châtelains d'un manoir abandonné.

Faisons ensemble le tour du propriétaire, voulez-vous?

La salle du restaurant cosy, à l'étage supérieur un bar et une barre de lap-dance, plus haut encore des banquettes en attente de futurs occupants, et enfin une salle de bain.

Si vous m'avez suivi comme le fit Vagant. Alors sans doute avez remarqué mes bas résille et ma démarche chaloupée. Je n'y suis pour rien, ce sont les talons qui... Et comme Vagant, auriez-vous posé vos mains sur mes fesses?

Désormais, le ton était donné.

Pendant le dîner, nos pieds se rencontrèrent, nos mains s'évanouissaient sous la table et quelques baisers furent pris, d'autres donnés.

A côté de nous, un vieux couple, pas mari et femme, mais amant et maîtresse. Le monsieur parle de son chez lui, la dame au collier de perles, de son urticaire. Quelques bribes de leur conversation nous parviennent : « Sarkozy », « Ségolène », « firefox »... Mais Vagant et moi n'écoutions pas. Nous, nous en étions aux confidences, aux mots murmurés du bout des lèvres, aux caresses verbales, celles que je tirais d'un livre érotique et celles qui s'adaptaient à la situation.

Après avoir goûté mutuellement nos desserts, geste qui augurait comme un heureux préliminaire, nous décidâmes de prendre notre café à l'étage.

Vagant eut droit à une séance de lap-dance en règle. Bien choisie, la musique vibrait au son de tangos lancinants. Ça ne semblait pas déplaire à mon partenaire, à en juger par son sourire carnassier et par ses yeux brillants. Mais je préférais quitter la barre pour vérifier ses dispositions réelles à mon égard. En frottant mes fesses contre son sexe, je sentis qu'il bandait dur. Et entre nous, c'était cette barre-là que je voulais caresser. Il ne manquait plus que je relève ma jupe sur mon string effilé pour que le fauve sorte de sa cage. Vagant ne me laissa plus de répit. C'étaient ses mains qui pétrissaient ma croupe comme un sauvage, sa bouche qui parcouraient ma nuque tandis que moi je jouais à enlever mon corsage. Les miroirs nous renvoyaient le tourbillon du désir qui nous envahissait.

Pantelants, nous fîmes ensemble quelques pas de danse, si l'on peut appeler danse le mime d'une levrette. Tel un bateau ivre, nos envies prenaient le large, celui de la dérive. Plaquée contre la barre de lap-dance, les jambes autour de la taille de mon cavalier, je sentais que nous en étions arrivés au point de non retour. Quand les corps s'expriment, le langage se résume à des râles.

Dans un coin câlin qui n'attendait plus que nous, Vagant me lécha, en usant et abusant de toutes les pirouettes que sa langue pouvait dessiner. Après m'être remise de mes émotions, je tendis la main et trouva des menottes, tentation avec laquelle nous avons joué. Cela dit, mon bon génie ne perdait rien pour attendre. Et il s'en aperçut quand mes lèvres se refermèrent sur son gland. Très vite, nous avions compris à quel point nous étions de l'un et l'autre gourmands.

En 69, chacun pouvait sucer ce dont il était si friand.

Tout se passait à merveille, mais il y avait un mais. Un petit bout de ficelle qui dépassait de mes lèvres, celles du bas. Un problème n'en est jamais un pour peu que l'on soit avec un savant.

-Si nous le contournions? me dit Vagant.

Soit. Ce fut donc par derrière que j'accueillis son mandrin brûlant. Nul ne pouvait soupçonner ce qui se passait. Pas même les hommes que j'aperçus dans l'entrebaillement de la porte, qui croisèrent mon regard, mais n'entrèrent pas. Les jambes posées sur les épaules de Vagant, je me laissais aller doucement. C'était doux, c'était fort, et cela dura longtemps. Nous n'avions pas encore joui quand deux couples nous rejoignirent. Je sentis de regards se poser sur nous, mais je n'étais plus tout à fait là. Nos silencieux compagnons s'installèrent sur les banquettes à côté de nous. Des bruits de baisers faisaient échos aux nôtres. Mais en dehors de cela, le silence régnait. Seuls Vagant et moi, l'interrompions de nos gémissements.

Plus ouverte que jamais, je sentais Vagant aller et venir en moi. Ses mouvements se firent plus amples quand soudain, il posa ses deux mains sur mes épaules. Rien ne pouvait l'arrêter, c'était le galop final, la course à la jouissance.

Nous nous rhabillâmes lentement. Notre couchette étant la plus éloignée de la porte d'entrée, nous ne pouvions que passer devant ces corps enlacés. Une femme administrait une fellation à son silencieux partenaire tandis qu'une petite brune en guépière blanche chevauchait le sien. Les vieux amants quant à eux, regardaient la scène.

- Nous sommes partis comme des écoliers qui font l'école buissonnière.
- Tu voulais voir si les vieux amants allaient faire l'amour?

Vagant m'assura que non et me gratifia d'un baiser avant que nos chemins, qui nous avaient conduit dans ce lieu nocturne et luxurieux, se séparent sur une nuit, à mille autres plus belle.

Theodelinde

13 mai 2007

J’abandonne !

J’ai longtemps résisté, j’ai combattu de toutes mes forces contre l’inéluctable, mais aujourd’hui, j’abandonne. J’abandonne mon utopie d’insaisissable liberté. Aujourd’hui, je rentre sagement dans le rang, et j’accepte pleinement la chaîne que j’avais si longtemps refusée.

Oui, je sais, j’ai toujours été prompt à citer Alexandre Dumas à propos du mariage : « la chaîne du mariage est si lourde qu’il faut être deux pour la porter. Parfois trois. » Et pourtant, je sais aujourd’hui que ma chaîne, je vais devoir la porter seul. Cela semble à première vue bien léger, juste quelques grammes, mais son poids n’est pas physique. Celui des responsabilités et des engagements est autrement plus angoissant, et même si le Christ affirme « mon joug est doux, et mon fardeau léger »  [Matthieu 11.28-30] , rares sont ceux qui l’acceptent pleinement.

Ne pleure pas mon ange, ne pleure pas ! Tu seras maintenant là, tout contre mon cœur, liée à moi par d’imperceptibles fils qui me laisseront les mains libres pour caresser mes rêves de toi, et te chuchoter mon désir intangible à l’oreille. Oui ma belle, j’abdique. J’abandonne une part de ma liberté alors qu’en même temps, j’en gagne une autre. Ce n’est pourtant pas là le moindre des paradoxes…

Comment ai-je pu si longtemps refuser ce dont j’étais un des modestes artisans ? Tous ceux qui me connaissent me le demandaient : mais comment fais-tu ? Comment peux-tu vivre ainsi ? Comment oses-tu ? Te rends-tu comptes des risques que tu encours ? Moi, je plastronnais, je balayais de la main leur scepticisme, mais en réalité, c’était devenu intenable.

Aujourd’hui, le couperet est tombé. On m’a fait comprendre que je ne pouvais plus continuer. J’ai abandonné ma résistance à la modernité et j’ai accepté cette chaîne invisible, ce fil à la patte.

07:30 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (27)