22 janvier 2016
Un papier de soi
Voilà, c’est fait, Carnet d’Eros m’a croqué tout nu. J’ai toujours apprécié son travail qui associe textes et peinture, et j’avais littéralement flashé sur son œuvre qui illustre la couverture de Mon chien Picchi . Je crois que c’est à ce moment-là qu’a germé l’idée des nus participatifs, où le modèle écrit un texte personnel manuscrit sur un papier qui est ensuite intégré à l’œuvre elle-même.
Compte tenu des contraintes géographiques, je n’ai pas fait le voyage à Marseille pour poser nu, mais j’avais juste envoyé une simple photo, prise par Mathilde pour cette occasion. Il m’aura fallu plus d’un an pour trouver l’inspiration et écrire un texte adapté à la pose. Curieusement, je ne suis pas le seul à avoir fait ainsi attendre notre ami, comme quoi l’exercice ne doit pas être si facile.
J’ai ensuite rencontré Carnet d’Eros à l’occasion d’un de ses voyages à Paris. Il m’avait apporté un papier à la texture bien particulière pour y écrire mon texte si personnel. Un texte sur soi sur du papier de soie. Son travail a enfin pu commencer, et je suis heureux de pouvoir vous présenter son dessin, auquel il ne manque plus que la parole.
23:08 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (2)
15 novembre 2015
Osez 20 histoires d’amour multiculturelles
Pas le goût d’écrire. Mon esprit dérive entre tristesse, colère et angoisse. Tristesse parce que la grande majorité d’entre nous sommes tous à moins de quatre connexions relationnelles d’une des victimes de vendredi. Colère parce que je ne peux m’empêcher de penser que si nous en sommes là, c’est parce que nos gouvernements successifs poursuivent une politique étrangère irresponsable, sinon criminelle, mais d’autres le diront bien mieux que moi. Angoisse parce que c’est bien beau de clamer « tous unis ! » ou « Not Afraid », il est bien clair que Daech a les moyens de frapper à nouveau dès demain comme nous le rappelle Marc Trevidic. Et je ressens à la fois colère, tristesse et angoisse en lisant que les « ratonnades » ont commencé.
Quel succès du terrorisme qui n’a d’autre but que d’instiller la peur et la haine dans nos cœurs ! Il est bien évident que si les terroristes ont frappé le Paris festif, jeune, cosmopolite, c’est bien par esprit communautariste et détestation de tout ce qui ressemble au modèle d’assimilation français. Ce qu’ils veulent c’est la défiance des quartiers, les zones de non droit sous le joug de leurs dealers, le racisme et la xénophobie qui fournit son lot de désespérés en quête d’idéal, c’est-à-dire de chair à canon. Ce qu’ils détestent, c’est l’ouverture d’esprit, l’acceptation des différences, l’harmonie dans la diversité. Non seulement islamistes et islamophobes s'instrumentalisent les uns les autres, mais ils partagent quelques points communs, qu’on peut résumer à la haine, la haine qui s’oppose naturellement à l’amour.
A notre petit niveau, que peut-on faire pour s’opposer à cette haine, nous autres auteurs plus ou moins amateurs spécialisés dans un genre bien frivole, sinon exalter l’amour et le sexe entre diverses cultures ? Osez 20 histoires d’amour multiculturelles est un fake, tout au moins pour l’instant. J’espère que la Musardine ne m’en voudra pas trop d’avoir imaginé un titre de leur fameuse collection, où deux de mes nouvelles seront d’ailleurs bientôt éditées. Cela est aussi un appel à texte informel pour un érotisme éthique, un érotisme de combat. Comme nous le rappelle Jean Zaganiaris "La littérature érotique est un genre socialement construit diront les sociologues. C’est aussi une formidable machine de guerre" .
Osons donc écrire des histoires érotiques dont les protagonistes sont de cultures différentes!
Osons prendre à revers les clichés et les préjugés raciaux!
Osons opposer aux obscurantistes de tous poils un éros solaire qui traversera leurs frontières iniques!
Ainsi demeurerons-nous fidèles aux Lumières dont les libertins devraient toujours se réclamer.
Edit du 18/11 : Je viens de découvrir cet entretien d'Eric-Emmanuel Schmitt qui exprime exactement la même idée :
"Les terroristes veulent nous diviser, que les Français non musulmans se mettent à haïr ou à suspecter les Français musulmans, ils veulent nous désolidariser, nous communiquer leur haine. Monsieur Ibrahim raconte l'inverse. C'est une histoire de tolérance, d'entente, d'amour. Je ne savais pas que parler d'amour, c'était faire de la résistance, mais samedi soir, je l'ai appris. Pour moi, le but de la littérature est d'abolir la distance entre soi et l'autre. Quand vous lisez un roman japonais, vous devenez Japonais. Mon objectif est que mon lointain soit mon prochain. Maintenant, aucun livre ne peut changer le monde, dit-il, mais un livre peut changer un individu complètement."
20:01 Publié dans In vivo, Réflexions | Lien permanent | Commentaires (12)
11 décembre 2014
En compet'
J’ai proposé mon texte « ça roule !» pour le grand prix du très très court de shortédition, et j’ai le plaisir de le voir sélectionné. Vous pouvez le (re)lire et si ça vous plait vraiment, et pas qu’un peu, hein, sinon votez pour quelqu’un d’autre parce que n’allez surtout pas imaginer que je fais de la retape sur mon blog pour avoir des votes et aller en finale, non, non, moi, je me la joue grand seigneur, donc si vous aimez vraiment beaucoup, et bien merci de voter pour moi !
17:59 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : littérature
10 octobre 2014
OU.SE.PO
Voici quelques semaines, j’avais écrit cette note relative à l’élaboration d’un apéritif littéraire et érotique. Il fut organisé par l’incontournable C*** dans l’atelier d’un talentueux dessinateur, et inspiré des modalités que j’avais proposées, il n’y eut pas moins de quatorze invités dont à peu près autant d’hommes que de femmes.
Nous commençâmes par l’atelier lecture expressive qui nous permit d’entendre du Beigbeder, du Sade, du Pierre Louÿs, du Nora Gaspard et même du Vagant. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même n’est-ce pas, même si la tendance de la soirée n’était vraiment pas à l’autosatisfaction. Après cette première partie agréable, bien qu’un peu longue, nous nous aventurâmes dans l’atelier d’écriture selon les contraintes suivantes :
• Le texte devait démarrer par la phrase seuil « Je n’aurais jamais cru que cela pût aller aussi loin. » ;
• Il devait tenir sur une page (écriture manuscrite) ;
• Il devait faire intervenir a minima deux autres personnes présentes dans l’assemblée.
Vous pouvez dès maintenant découvrir les productions de S***, V***, MM***, J***, I***, Q***, U***, C***, E***, W***, F***, G***, H*** et de K*** puis essayer de deviner qui a écrit quoi ! C’est en tous cas le jeu qui nous occupa toute la fin de cette soirée, puisque les textes anonymes furent mélangés et ne furent pas lus par leur auteur mais par quelques lecteurs distingués dans la jubilation générale.
J’ai parfaitement conscience que ce jeu fut bien plus drôle pour nous qu’il ne le sera pour vous, simple lecteur, puisque les textes originaux n’avaient pas les étoiles de l’anonymat derrière lesquels nous cachons maintenant les débauchés, mais en exhibant les désirs de mystérieux inconnus envers certains participants désignés, ils agissaient alors bien en véritable Ouvroir de Sexualité Potentielle.
What else ? Ah oui, une nouvelle édition est prévue samedi soir et vous pouvez encore faire acte de candidature jusqu’à ce soir, minuit !
08:37 Publié dans Défis, In vivo | Lien permanent | Commentaires (10)
20 juillet 2014
Un apéritif littéraire et érotique
Un ami m’a demandé, je cite : « des idées de jeux littéraires et érotiques à pratiquer lors d’un apéritif entre adultes consentants ». Ceux qui me connaissent savent qu’il n’en fallait pas tant pour mettre en branle mon imagination lubrique, d’autant plus qu’elle avait déjà été émoustillée sur ce thème à la lecture de ce chaste récit, ainsi que par ces fameuses vidéos de Clayton Cubitt qu’on ne présente plus. Ainsi ai-je élaboré tout un programme que je soumets à votre sagacité.
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L’invitation
On demande préalablement aux invités de se munir d’une page de littérature érotique de leur choix, dont la lecture durerait moins de cinq minutes, et d’autre part d’avoir réfléchi à une situation sensuelle, voire sexuelle, qui puisse être décrite en quelques paragraphes.
L’accueil
À l’arrivée des invités, l’organisateur offre à chacun, en plus des boissons, cocktails ou entremets susceptibles d’aiguiser tous les appétits, un bloc note format A4 et un stylo identiques. Une fois les invités confortablement installés et les présentations faites, car tous ne se connaissaient peut-être pas, l’organisateur énonce les règles du premier jeu.
L’improvisation personnalisée – la consigne
Le premier jeu est une improvisation littéraire telle qu’on la pratique dans les ateliers d’écritures, mais dont les consignes favoriseront les interactions entre les invités au cours de la soirée…
1/ Le texte doit être écrit à la première personne du singulier.
2/ Le texte doit avoir pour protagonistes l’auteur (je) et un ou plusieurs autres invités à cet apéritif.
3/ Le texte doit commencer par une phrase-seuil énoncée par l’organisateur.
4/ Le texte doit être écrit lisiblement et ne pas dépasser une page.
5/ Le texte doit être anonyme. Il ne doit pas être signé et ne doit pas permettre d’identifier son auteur.
6/ Bien entendu, le texte doit être érotique, voire pornographique…
Il ne s’agira pas de se lancer dans cette improvisation dès le début de la soirée, fut-elle déjà préparée après l’invitation qui demandait aux participants d’avoir préalablement réfléchi à la description d’une situation sensuelle. Ce travail d’écriture se déroulera au rythme de chacun tout au long de l’apéritif, et l’organisateur peut d’ores et déjà annoncer le second jeu.
Le texte à trous
L’organisateur remet à chaque invité une feuille sur laquelle est imprimé un texte érotique tiré d’une œuvre classique, dont cinq mots manquent. Chaque invité remplit les trous tandis que l’organisateur lit le texte hormis les mots manquants, puis donne sa copie à son voisin pour la correction… et les gages !
Alors que l’organisateur lit maintenant le texte complet, à chaque erreur relevée par le voisin correcteur, l’invité doit, au choix, abandonner un vêtement ou bien ses lèvres au baiser sensuel que lui donnera un autre invité qui avait le bon mot.
Lorsque les invités se sont remis de leurs émotions, sans pour autant remettre leurs vêtements, l’organisateur peut annoncer le troisième jeu.
Le concours de lecture expressive
A tour de rôle, chaque invité lit le texte érotique qu’il a choisi avec le plus d’expressivité possible. Tous les coups sont permis, des vocalises féminines aux turgescences masculines, mais sans vulgarité et dans le respect du texte ! Après chaque lecture, les autres invités donnent quelques pièces symboliques au lecteur. Le meilleur sera celui, ou celle, qui aura récolté la plus grosse somme.
Durant ce concours, qui pourra durer une heure avec une dizaine d’invités, les participants essaieront de rédiger leur improvisation personnalisée.
L’improvisation personnalisée – la lecture
Il est temps de relever les copies, les textes des participants sont remis à l’organisateur qui les mélange et les distribuent au hasard aux invités. Chacun lit à haute voix le texte qui lui a été remis. Les protagonistes de ces histoires peuvent alors découvrir les divers fantasmes qu’ils suscitent, tout en essayant d’en deviner les auteurs…
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Ami lecteur, il ne me semble pas utile d’épiloguer sur la fin de la soirée qui dépendrait des invités, mais je vous invite à commenter ce programme à propos duquel toute suggestion sera la bienvenue !
17:04 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : erotisme, apéritf, littérature érotique
17 avril 2014
Après un rêve
La dernière répétition aura bien fait crépiter mon clavier, mais je n’en publierai rien. Serait-ce donc une note pour ne rien dire ? Plutôt une note pour réaffirmer que si certaines choses peuvent – et même doivent en ce qui me concerne - être écrites en toute franchise, elles ne peuvent être éventuellement publiées que longtemps après, parce qu’elles risqueraient de trop influer sur le proche avenir. C’est ce qui constitue pour moi la limite d’un authentique blog intime. En ce qui me concerne je n'ajouterai qu'une chose: le cours de mon amour pour Mathilde, devenu calme et serein au fil des années, a retrouvé le lit tumultueux de la passion.
De tout ce que j'ai écrit, je vous ferai simplement écouter ce que j’ai entendu en boucle ces derniers jours et qui m’aura fortement inspiré, ces vers de Romain Bussine mis en musique par Gabriel Fauré :
Dans un sommeil que charmait ton image
Je rêvais le bonheur, ardent mirage,
Tes yeux étaient plus doux, ta voix pure et sonore,
Tu rayonnais, comme un ciel éclairé par l’aurore ;
Tu m’appelais, et je quittais la terre
Pour m’enfuir avec toi, vers la lumière,
Les cieux pour nous entrouvraient leurs nues
Splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues,
Hélas ! Hélas, triste réveil des songes
Je t'appelle, ô nuit, rends-moi tes mensonges,
Reviens, reviens radieuse,
Reviens, ô nuit mystérieuse !
07:11 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mathilde
13 février 2014
Invitation
Mon très cher G***,
Je suis surpris de ne plus avoir de vos nouvelles. A peine avions-nous repris notre collaboration littéraire, après une interruption de sept années pour prendre le recul nécessaire sur nos aventures, que vous disparaissez à nouveau comme une fuyante Baudelairienne. Allez, je ne vous hais point malgré toutes les turpitudes auxquelles vous m’avez soumis, puisque je dois avoir un cœur bien grand et une âme bien douce, comme vous me l’écriviez alors, à moins que ce ne soit l’inverse. Au contraire, je ne veux pour vous que le meilleur, aussi je me permets de vous convier à une soirée privée. Il ne s’agit pas d’une de ces vulgaires partouzes cocaïnées à la Beigbeder, peuplées de pubarivistes et de mannequins russes, mais d’une performance artistique sur le thème de Casanova. J’y étais hier soir.
Il y a peu d’événements dont on peut dire avec émotion « j’y étais » et plus rares encore sont ceux dont on peut aussi dire « j’y serai ». C’est pourtant le cas de cette soirée mémorable qui était en effet une répétition. Mathilde et moi y avions été invités pour 20h30 précise, tout de noir vêtus, avec pour sésame le port d’un masque vénitien. Le maître de cérémonie nous ouvrit la porte de ce spacieux atelier d’artiste niché sous les toits de Paris, dont les œuvres aussi remarquables que l’artiste qui les a produits vous auraient probablement ravi. Nous qui craignions d’être les premiers, nous étions les derniers, et les convives rassemblés à l’atelier nous jetèrent des regards de loups ; nous ne tardâmes pas à porter les nôtres. J’eus à peine le temps d’admirer Mathilde, dont le masque en dentelle de métal ajoutait du mystère à l’attrait de sa silhouette de Naïade, que les trois coups furent bientôt portés, deux anges tombèrent du ciel, et un verre de champagne en main, nous partîmes en voyage. C’est un voyage immobile sur les cinq continents des sens, tour à tour abordés entre rires et baisers, pour retrouver l’esprit de Casanova en donnant libre cours à sa lettre, pour y défier les lois de l’Amour et pour mieux s’y soumettre. Que dire de plus sans en dévoiler les surprises, sinon que ce voyage sensuel, ce dîner marin, ce festin de gourmets, cette gourmande alchimie est une véritable quête libertine.
L’esprit de Casanova est-il là ? Telle était la question rhétorique posée lors de cette performance, et à laquelle je crois pouvoir aujourd’hui répondre, mais jugez-en plutôt : La représentation terminée, la soirée se poursuivait entre chicanes et baisers. Très à son aise en une si bonne compagnie, plus bohème que bourgeoise et jamais compassée, Mathilde papillonnait de conversations endiablées en caresses effleurées, butinait les hommages et autant de baisers, et des hommes, et des femmes par son charme enivrés, pour mon plus grand plaisir de voir ainsi ma fleur épanouie. Ainsi Mathilde et moi nous trouvâmes à moitié nus, avec la délicieuse D***, son facétieux amant J*** et le jeune B***. La perspective d’ébats plus poussés s’effaça toutefois face au débat que souleva la jeune D*** qui ne voulait plus s’abandonner aux plaisirs de la chair sans Amour. Elle souffrait pourtant de l’abstinence qu’elle s’imposait d’autant plus que Cupidon ne semblait guère agréer son sacrifice, comme le souligna ma chère Mathilde en avocat du diable. Je sais Mathilde pouvoir tenir des propos plus propices à la chasteté, mais j’avais à ce moment-là mon doigt sur son clitoris, et je me sentais prêt à exhiber devant toute l’assemblée combien j’étais fier d’être son amant en la possédant sous leurs yeux.
Cette situation indécise était-elle indigne de l’esprit de Casanova ? Permettez-moi de citer ses mémoires :
Je tombe sur la matière de l’amour, et elle en raisonne en maîtresse.
— Si l’amour, me dit-elle, n’est pas suivi de la possession de ce qu’on aime, il ne peut être qu’un tourment, et si la possession est défendue, il faut donc se garder d’aimer.
— J’en conviens, d’autant plus que la jouissance même d’un bel objet n’est pas un vrai plaisir, si l’amour ne l’a pas précédée.
— Et s’il l’a précédée, il l’accompagne, ce n’est pas douteux ; mais on peut douter qu’il la suive.
— C’est vrai, car souvent elle le fait mourir.
— Et s’il ne reste pas mort dans l’un et dans l’autre des deux objets qui s’entraimaient, c’est pour lors un meurtre, car celui des deux dans lequel l’amour survit à la jouissance reste malheureux.
— Cela est certain, madame, et d’après ce raisonnement filé par la plus démonstrative dialectique, je dois inférer que vous condamnez les sens à une diète perpétuelle. C’est cruel.
— Dieu me garde de ce platonisme. Je condamne l’amour sans jouissance également que la jouissance sans amour. Je vous laisse maître de la conséquence.
— Aimer et jouir, jouir et aimer, tour à tour.
— Vous y êtes.
À cette conclusion elle ne put s’empêcher de rire, et le duc lui baisa la main.
Et nos arguments n’eurent guère plus d’effet que le même rire de D***, ce qui interrompit nos ébats mais ce dont nous ne fûmes en vérité pas fâchés, tant la tension érotique atteinte était une jouissance en elle-même. L’esprit de Casanova, c’est-à-dire l’essence du libertinage, était à mon humble avis bel et bien là.
« M*** apprécierait-elle une telle soirée ? Pourrais-je l’inviter ?» me demanda C***, le remarquable organisateur de cette cérémonie sybarite menée de main de maitre, lui qui a connu M*** dans les circonstances que nous savons. Je l’ai aussitôt encouragé à le faire par mon entremise, et à vous convier tous les deux tant je vous imagine bien dans ce cadre de « libertinage oblique », entre la chaste verticalité et la prévisible horizontalité, là où tout est possible mais rien n’est certain. Mathilde et moi assisterions-nous alors à la même répétition que vous ? Laissons aussi cela au principe d’incertitude, bien que ce cadre exceptionnel serait assurément digne de notre première rencontre.
Bien amicalement,
Vagant
15:38 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mathilde, performance, c***, masque, libertinage, casanova, venezia, expériences
22 août 2008
La nouvelle
C’est fini. Chassée par la nouvelle. Comme elle-même avait évacué la précédente, dont je n’ai aujourd’hui plus le moindre souvenir. Elle aussi finira par disparaître complètement de mon horizon mental. Aussi doucement qu’elle s’était rapidement imposée à moi. Séduisante, provocante, pétillante d’originalité, je l’avais aussitôt embrassée, aussitôt adorée. Elle avait pénétré dans ma vie comme par effraction. Pour la garder, je l’ai embrassée, enlacée, étreinte. Emprisonnée dans mes fantasmes. À force de penser à elle, j’ai fini par vivre avec elle au quotidien. Fusion complète. Fusion qui ne mène qu’à la confusion. Jour et nuit, mes rêves l’ont usée, érodée par vagues obsessionnelles. Vous me direz qu’il ne fallait pas la garder pour moi tout seul, en autarcie jalouse et stérile. Mais détrompez-vous, je parlais d’elle - je vous ai parlé d’elle - et plus fort je criais son nom à tous les vents, plus je m’essoufflais sans même m’en rendre compte. En fait, j’étouffais déjà. Je l’aimais, certes, mais j’étouffais de n’avoir jamais cessé de l’envisager. Jusqu’à la nausée. Il me fallait autre chose, du frais, du nouveau ! Du nouveau une fois de plus.
Enfin, ce qui est fait est fait. La nouvelle est arrivée. On peut même dire qu’elle m’a été donnée. Les jalons sont posés. Elle est à l’INPI, enfermée dans une enveloppe Soleau. Mais ne vous inquiétez pas, on vous en parlera, de la nouvelle idée.
18:30 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : création
11 août 2008
Rien que pour Georges
Peut-on directement monter un robinet d’alimentation de lave linge (Diamètre 14, comme chacun sait) sur un tuyau de cuivre à l’aide de la moitié d’un raccord à olive, en collant le téflon sur le filetage du robinet au lieu de la partie droite du raccord comme c’est le cas sur cette photo ? Hein Georges ? À votre avis, c’est jouable ?
J’espère que votre réponse à ma question sera aussi pertinente que la mienne à la vôtre parce que je risque l’inondation moi ! ;)
13:40 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (7)
23 avril 2008
Merci (2)
Le festival de Romans s’est terminé sans moi : je n’ai pas fait le voyage jusqu’à Romans sur Isère.
Je n’espérais pas gagner mais j’ai été surpris des résultats.
Enfin, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
À propos, vous aimez le rouge sur fond noir vous ? Parce que je pourrais relooker, s’il n’y a que ça… non, je plaisante, mes pauvres yeux n’auraient pas la force de me relire.
Ce que j’attendais de la finale, c’est surtout un petit retour de la part du jury, un encouragement éventuel et peut-être quelques conseils. Oh, pas grand-chose, juste un petit mail pour me dire ce qu’ils avaient lu, ce qui leur avait plu, plus ou moins, tant sur la forme que sur le fond. Cela ne faisant visiblement pas partie de leur attribution, j’ai écrit à chacun d’eux en insistant bien sur l’aspect didactique et non pas revendicateur de ma démarche : « Je compte sur vous pour ne me faire aucun cadeau : mon objectif est de progresser, pas de me complaire dans la médiocrité. »
Pour l’instant, j’ai reçu une réponse. Elle ne correspond pas à mes attentes : c’est un vrai cadeau. Merci à vous, ça m’a bien boosté !
10:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : festival de Romans
02 avril 2008
Merci !
Ça y est, c’est officiel : grâce à vous, Extravagances est finaliste du concours du festival de Romans dans la catégorie Littérature / Nouvelles érotiques !
Mon blog va maintenant être soumis au jury : les éditions PLON désigneront un gagnant parmi les 5 finalistes de ma catégorie. Vos votes vont ainsi m’offrir l’opportunité de présenter mes textes à des professionnels de l’édition qui vont bien finir par me faire comprendre que j’écris comme un pied me feront peut-être des commentaires d’autant plus élogieux que je ne les soupçonnerai jamais de vouloir me baiser…
Puisque je viens d'ouvir une dangereuse parenthèse, je dois apporter quelques éclaircissements sur une réflexion jugée méprisante à l’égard de mes lectrices. Oui, il m’est parfois arrivé de m’interroger à la lecture d’un commentaire si élogieux qu’il m’apparaissait flagorneur, surtout quand il était commis par une personne du sexe opposé. Comment ne pas se demander s’il est motivé par la qualité de la note, ou par des attentes plus personnelles, voire intimes ? De nombreux blogs répondent aux objectifs relationnels de leur auteur qui, l’air de rien, tend ses filets pour attraper l’oiseau rare avec lequel convoler en justes noces ou baise illégitime. Dans ce contexte, mes doutes ne sont ils pas justifiés ? Que celle qui ne s’est jamais posée une telle question devant des louanges masculines me jette le premier commentaire lapidaire ! J’ai ainsi avoué être plus sensible aux critiques acerbes – car elles me font douter de moi - ou aux compliments masculins. J’ai sans doute tort sur ce dernier point car après tout, quel plus bel hommage puis-je recevoir que celui d’une femme qui se dit séduite par mes mots au point de vouloir me séduire en retour ? Mesdames, Mesdemoiselles, n’hésitez donc pas à m’écrire tout le bien que vous pensez de moi. Sincèrement. Ce blog se nourrit de vos commentaires, même s’il ne faut pas nourrir l’espoir d’une liaison : mon cœur est pris, mon corps aussi. Fin de la dangereuse parenthèse.
J’ai donc l'honneur d’accueillir un prestigieux jury qui risque d’être perdu dans un blog qui totalise plus de 250 notes. Honnêtement, entre mes réflexions diverses et mes critiques littéraires, tout n’est pas à lire. Voici une petite sélection de notes qui pourrait être utile au jury :
Extravagances choisies
J’ai essayé d’apporter un peu d’ordre en classant mes notes en catégories, dont Nouvelles Erotiques qui regroupe quelques textes au format pdf (j’aime particulièrement L’enfer, Le détective et Le gage). Il y a cependant bien d’autres textes disséminés çà et là, plus ou moins repérés par le tag Erotisme : du plus soft (I got to see you again, Le seigneur des anneaux, Houston by night ) au plus hard (Descente aux chandelles, De l’ondinisme, De la Domination) en passant par l'alambiqué ( La cliente , Stéganographie érotique, Rêve 911) voire même le comique (La vendeuse, Le supplice de l’esthéticienne, Comment se débarrasser de sa femme) au risque de ne plus être érotique tant il est difficile d’exciter les zygomatiques et le bas du ventre à la fois.
Je vous invite à ne pas lire les notes intitulées Mission Libertine, elles ont été reprises et corrigées dans mon premier roman : Sans vain cœur ni vain cul disponible ici-même en pdf.
Enfin, ami lecteur de longue date, si vous vous souveniez d'un texte qui vous aurait particulièrement touché mais qui ne serait pas dans cette liste, n’hésitez pas à le signaler en commentaire. J’ai bien envie de vous remercier encore, et du fond du cœur, mais cette note risquerait de ressembler à une allocution digne du festival de Cannes et il est bien trop tôt pour ça ;)
23:05 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : festival de Romans, guide de lecture a l'usage du jury
25 mars 2008
Comment décrire une double pénétration ?
Au vu de la levée de boucliers suite au premier paragraphe de ma dernière note, j’aimerais vous poser une question, ami lecteur : Comment décrire une double pénétration ?
Vous me direz que le cadre ainsi posé est un cliché pornographique en lui-même, ce qui est absolument exact. Mais l’effet cliché est-il pour autant inévitable ? Peut-on écrire quelque chose à la fois excitant sans tomber dans la plus basse vulgarité, relativement original tout en évitant la pseudo poésie et son effet « gnan-gnan » ?
Il me semble que j’ai le choix entre le ressenti « hautement érotique » (si tant est que je puisse espérer tutoyer ces sommets) ou la description « bassement pornographique » dans laquelle je semble m’être vautré, en passant par diverses périphrases entre autres métaphores.
Je vais donc m’essayer à cet exercice « littéraire » et demander aux lecteurs de juger les versions suivantes. J’invite aussi tous ceux qui souhaitent descendre avec moi dans cette arène glissante à écrire leur version en commentaire !
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Description purement pornographique : « Je m’enfonçai lentement dans son orifice anal lubrifié, savourant chaque centimètre de ma poussée inexorable dans son boyau. Lorsque que fus bien au fond, je sentis Yann reprendre sa vigoureuse pénétration vaginale. Prise de toutes parts, Sarah perdait tout contrôle. »
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Ressenti subjectif métaphorique : « Sarah m’ouvrait son corps comme on ouvre son âme, au plus intime. Je ne la prenais pas, non, c’est elle qui m’emportait au cœur d’une excitation irrésistible. Au travers de ses chairs extatiques, je sentis la présence de Yann toute proche. Lui et moi glissions bord à bord sur une mer de sensations, prêts à régater sur une mer bientôt démontée.»
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Images : « J’investis la cave par le soupirail, glissant précautionneusement à l’intérieur tout en savourant chaque centimètre de ma progression. Arrivé au fond, je sentis Yann traverser l’entrée principale pour l’envahir complètement. Remuée de fond en comble, Sarah perdait pied. »
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Ressenti subjectif réaliste : « Sarah sentit son anus lubrifié se dilater lentement sous la pression de mon gland, avant de se sentir possédée par derrière. Elle se savait sodomisée, et cela l’excitait plus que la sensation forte qui n’était pas encore franchement agréable. Toutefois, une douce chaleur l’envahissait peu à peu comme elle imprimait de petit mouvement de va et vient, emportant ma verge dans une valse hésitation. C’est le moment ou Yann guida son phallus imposant à l’orée de sa vulve et poussa à son tour. Sarah eut l’impression qu’elle ne pourrait jamais l’accueillir, que je prenais déjà toute la place. Mais il se glissa en elle malgré tout, au point de l’envahir complètement. Entre nous, Sarah se sentit clouée sur place, incapable du moindre mouvement. Pourtant, elle sentait au fond de ses chairs distendues un plaisir intense, prêt à jaillir au premier mouvement. À peine avions nous commencé à bouger en elle qu’il l’envahit, en un frisson remontant du bas ventre à l’échine, jusqu'à lui faire perdre tout contrôle d’elle-même. »
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Deux blogueurs ont déjà répondu à ma question et ont tenté l’expérience :
Maintenant, à vous de jouer !
18:45 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : Expérience Littéraire, Erotisme, Pornographie, sodomie, double pénétration
09 mars 2008
Votez pour moi !
En ce jour d’élections municipales, je vais vous révéler pour qui j’ai voté ! Mais auparavant, je vais vous raconter une méchante histoire.
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Germaine Dupré promenait son caniche chaque matin, tout au moins jusqu’à ce que je l’assassine dans l’escalier de son immeuble. Or ce que je ne vous avais pas dit, c’est que jusqu’à ce jour maudit, Germaine Dupré était aux prise avec des injonctions partisanes : « Votez pour moi ! Votez pour moi !» Elle ne pouvait même pas faire un pas dans la rue dans l’espoir d’échapper à cet enfer électoral. Rendez-vous compte, même le maire s’y était mis. Lui avec lequel il était impossible d’obtenir le moindre rendez-vous, s’agitait désormais à chaque coin de rue, secouant les mains à tour de bras, et gare à celui qui aurait l’outrecuidance de refuser qu’on lui ébranle le bout du membre. Il faut dire qu’on était en pleine période électorale, il fallait voter, voter pour qui on voulait mais voter.
Épuisée par tant de sollicitations, Germaine Dupré ne parvenait même pas à trouver le repos. Même son sommeil était agité par un cauchemar récurrent : le jour des élections, dans l’école primaire qui servait de bureau de vote, Germaine Dupré trônait à la place de l’urne entre le président du bureau et son suppléant, nue sur une table de cantine et cul par-dessus tête. Lorsque quelqu’un venait, il pénétrait dans l’isoloir où il n’y avait qu’un lavabo afin de se laver les mains, et il en sortait aussitôt pour présenter ses papiers au président du bureau qui vérifiait que le votant était bien majeur. Le votant approchait alors sa main de la fente de Germaine Dupré toute tremblante d’émotion, il y agitait ses doigts un bref instant jusqu’à ce que le président dise d’une voix forte « A voté ! », et il s’en allait son devoir accompli. Mais les votants étaient bien trop rares pour satisfaire Germaine Dupré qui finissait toujours par se mettre les doigts au fond de la fente. Immanquablement, le président criait à la fraude électorale et Germaine Dupré se réveillait en sursaut, prise la main dans le sac, toute humide et pas que d’angoisse.
Car Germaine Dupré était en manque. Mariée depuis plus de vingt ans, elle n’était plus soumise au devoir conjugal depuis que son époux agonisait d’un cancer interminable. Elle allait le voir chaque jour à l’hôpital et retournait toujours s’enfermer dans une lourde solitude. Bien sûr, elle disait à qui voulait bien l’entendre qu’elle attendait avec impatience le retour de son mari, mais en son for intérieur, elle attendait surtout qu’il la libère d’un mariage qui ne lui apportait plus que le pire. Au fil des mois, ses visites se faisaient de plus en plus courtes et même ses sorties en ville s’espaçaient. Elle passait le plus clair de son temps à s’évader enfermée chez elle. Conformément au cliché de la bonne ménagère, elle avait commencé par des romans à la couverture rose, sirupeux de bonnes intentions matrimoniales. Mais à force de lire des histoires de bellâtres bronzés, elle s’était surprise à les imaginer dans des situations plus salées. Incapable de soutenir le regard torve de son libraire libidineux, elle avait dû acheter les romans roses tant convoités sur internet, et elle avait fini par découvrir, à plus de cinquante ans, cet eldorado relationnel et érotique.
Malheureusement, elle réalisa rapidement qu’elle était loin du cœur de cible. Elle essaya bien de faire quelques annonces humoristiques du genre « Echangerait un homme de soixante ans contre deux de trente » mais l’humour n’était guère de mise sur meetic. Elle décida donc d’écouler ses fantasmes érotiques sur un blog illustré de donzelles déshabillées, ce qui lui permettait d’attraper quelques mâles en manque de tendresse, au point d’avoir auprès d’eux un succès encore plus grand que dans sa jeunesse. C’est ainsi que Germaine Dupré engrangea les conquêtes virtuelles, de mails en chats msn, allumant plus de feux qu’un mois d’Août dans la garigue. Elle n’était pas devenue une nymphomane mais une véritable pyromane qui, grisée par ses conquêtes cérébrales, poussa l’audace jusqu’à s’inscrire au concours du festival de Romans ! Une audace de trop sans doute. Car elle réalisa rapidement qu’elle ne pouvait compter sur la seule bonne volonté de son lectorat, essentiellement masculin en provenance de sites pornographiques où elle était référencée. « Votez pour moi ! » avait beau clignoter sur son blog, les votes ne décollaient pas.
Pendant ce temps là, Monsieur le maire caracolait en tête des sondages municipaux. Impossible d’échapper à ses tracts sur le marché dominical ni à ses promesses à la radio locale. Germaine Dupré l’entendit même donner des leçons de marketing politique à ses malheureux concurrents : « Pour une élection locale, il faut une campagne de proximité ». La même nuit, elle eut une révélation. Elle faisait son cauchemar habituel, le visage entre les genoux et le cul nu par-dessus tête, lorsque le maire en personne s’approcha d’elle à petits pas dédaigneux. Alors il lui dit sur un ton sentencieux : « Pour une érection locale, il faut faire une campagne de promiscuité ». Elle se réveilla en sursaut, plus humide que jamais et forte d’une résolution nouvelle : Elle aussi allait ébranler tous les bouts de membre qui se tendrait vers elle.
En quelques jours, elle réunit son staff de campagne dans une réunion virtuelle ultra secrète. Malgré la jalousie féminine congénitale, Germaine Dupré était parvenue à se faire trois copines du même acabit auxquelles elle concédait parfois quelques vers érotiques afin d’améliorer leur ordinaire de beaufs en rut. Il était temps de passer de la théorie à la pratique, leur dit-elle en introduction, de se mouiller un peu, de prendre les choses en main. Une pour toutes, toutes pour une ! scanda-t-elle en guise de slogan avant de le leur annoncer son plan audacieux. Il fallait frapper fort, une nouvelle déclinaison de « demain on rase gratis », rien de moins. Trois jours plus tard, Germaine Dupré avait reçu des douzaines de votes en sa faveur. Autant d’accusés de réception l’attendaient sur sa messagerie, envoyés par chaque votant comme preuve irréfutable de sa bonne action. À elle de tenir ses engagements.
C’est ainsi qu’une belle après midi de Mars, Germaine Dupré et ses trois acolytes virent défiler devant elles plus d’hommes nus qu’elles n’en avaient jamais vus. Sabre au clair et les yeux bandés, chacun imaginait son chibre aux mains des jeunes donzelles affolées qu’elle leur avait fait miroiter, toutes rivalisant d’obscénités pour satisfaire une promesse électorale qui, comme chacun sait, n’a jamais engagé que ceux qui y croient.
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Maintenant, ami lecteur, je vais vous faire un aveux : Infidèle jusqu’au bout des ongles, j’ai trouvé le moyen de voter pour plus d’un candidat ! Si vous ne savez pas à qui donner vos voix, je vous invite à faire comme moi :
Dans la catégorie Bande Dessinée, vous pouvez donner un coup de pouce a Kalumis parce qu’elle illustrera une famille de mon jeu des 7 familles libertines ! (enfin, si elle ne me laisse pas tomber)
Dans la catégorie Blog de Vie, je vous conseille le Troisième Wagon parce que ça me fait bien rigoler.
Dans la catégorie Littérature, mon cœur balance.
Bien entendu, j’ai voté pour JICSVB. Non seulement j’aime beaucoup ce qu’écrit Dudek, mais j’y ai aussi pondu une petite nouvelle.
Mais j’ai aussi voté pour Autrui parce que je trouve ça plutôt bon.
Et puis pour le Cartophile d’autant plus que je vais essayer d’écrire une histoire pour sa carte spéciale numéro 22.
Sans oublier Tranches 2 vie dont la qualité et la productivité m’ont toujours épaté.
Enfin, dans la catégorie Nouvelles érotiques, en plus d’un vote masturbatoire pour moi-même, j’ai voté pour Impudique Magazine, non pas parce qu’elle m’a interviewé il y a quelques temps ni parce qu'elle avait publié une de mes histoires, mais parce que ce site le mérite.
Cela dit, cette liste n'est pas exhaustive, j'ai voté pour d'autres blogs, dont Petits papiers, papiers collés...
Sur ce, oubliez de ne pas voter pour moi !
12:30 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : festival de Romans, votes, élections municipales, Littérature
07 février 2008
Les 7 familles libertines (4)
Oyez ! Oyez braves gens ! Il est désormais possible de jouer au jeu des 7 familles libertines à deux !
Plusieurs personnes me l’avaient demandé, et j’ai donc ajouté des règles spécifiques afin de pouvoir jouer en couple, ainsi qu’une nouvelle famille pour remplacer la famille « Slow » dans ce cas de figure : la famille « Anal ». Cette nouvelle famille est plus explicite que les autres, car il m’a semblé nécessaire de pimenter les gages dans le cadre d’un jeu pour couple qui n’en est probablement pas à ses premiers ébats…
En introduisant des familles supplémentaires et une certaine modularité, il apparaît que le nom « les 7 familles libertines » n’est plus très adapté. Qu’en pensez-vous ? J’avais bien pensé à « Les 7 familles voire plus si affinités » qui offre l’avantage d’être explicite mais qui est peut-être un peu long… Quelqu’un aurait-il une autre suggestion ?
07:10 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Les 7 familles libertines, jeu, cartes
31 janvier 2008
Comment punir un plagiaire ?
Oh joie ! Oh bonheur ! On vient de poser sur mon crâne la couronne qui consacre ma gloire, la couronne d’épines : je suis plagié. Depuis le temps que j’attendais ce moment, je vous laisse imaginer mon émotion lorsque j’ai lu ceci...
Comment ? Ça ne vous rappelle rien ? Mais relisez donc vos classiques : Ce texte n’est autre que le cœur du quatrième chapitre de votre feuilleton préféré : Mission Libertine !
Le plus amusant dans ce copier/coller vite fait mal fait, outre le fait que proie, notre plagiaire, n’a même pas pris la peine de modifier l’illustration, ce sont les petites erreurs dues au changement des personnages puisque Sarah est remplacée par Monika, et moi par proie. On a donc droit à un intempestif « Je bande » au lieu de l’attendu « Je mouille »…
Mais ce n’est pas tout ! En fouillant un peu le blog de proie, l’amateur attentif de mes extravagances pourra constater que mon blog a été soumis à un véritable pillage en règle : Ainsi l’idée de base de ma nouvelle « L’enfer » est exposée ici comme une idée originale, là, vous trouverez un extrait de ma note sur Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt, vous pourrez constater que proie imagine un remake de Equations à plusieurs inconnues , j’en passe et des meilleures…
À votre avis, ami lecteur, quelle punition devrait être administrée à la coupable plagiaire qui a passé outre mon copyright en bas à droite ? Je vous invite à envoyer vos suggestions à son supposé maître ( maitre_de_proie@yahoo.fr ) afin qu'il s’en charge, accompagnées d'un lien vers ma note pour pièce à conviction. Soyez plus imaginatif qu’elle ! Merci d’avance.
07:10 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : plagiat, proie
17 janvier 2008
Les 7 familles libertines (3)
Voici les résultats du sondage relatif au jeu des 7 familles libertines, résultats assez encourageants puisque plus de 70% d’entre vous semblent intéressés par ce jeu. Peut-on aussi conclure qu’il y a 95% de chance que vous, ami lecteur, soyez libertins ? Je ne le pense pas. Je suppose que parmi les 42 lecteurs qui ont voté « Oui, cela semble idéal pour démarrer une soirée coquine », nombreux ne participeraient pas à une telle soirée. Sinon, qu’attendez-vous donc pour essayer le prototype et me faire part de vos impressions ?
Je viens aussi de recevoir de nouvelles esquisses pleines d'humour pour illustrer ce jeu de la part d'un autre dessinateur, pogo qui n'a pas encore de site web. Ces croquis ne sont pas encore définitifs mais je renouvelle le concours lancé ici : Si je mène mon projet à terme, j’offrirai un exemplaire de ce jeu à l’auteur du premier commentaire qui devinera quelles cartes doivent illustrer ces deux dessins !
PS : Je suis toujours à la recherche d’illustrateurs (j'en ai deux et je souhaiterais en trouver sept au total) ainsi que de testeurs...
06:45 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Les 7 familles libertines, jeu, cartes
07 janvier 2008
Vacances !
Je ne sais pas ce qu’il en est des autres plateformes de blog, mais blogspirit permet d’écrire ses notes d’avance et de les publier alors que son auteur est off-line. C’est le cas pour moi depuis quelques semaines et je suppose que vous aussi, ami lecteur, avez pris quelques jours de congés qui ne vous ont pas permis de suivre les derniers épisodes de votre feuilleton préféré : Mission Libertine. Voici donc les derniers épisodes au format pdf, en attendant la suite lundi prochain.
07:05 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Mission libertine
27 décembre 2007
Les 7 familles libertines (2)
Je viens de recevoir les premières esquisses pour le jeu des 7 familles libertines. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je les trouve superbes. Cette planche est l’œuvre de kalumis dont je vous invite à visiter le blog.
Je vais profiter du fait que ces dessins ne sont pas encore achevés pour lancer un petit concours : Si je mène mon projet à terme, j’offrirai un exemplaire de ce jeu à l’auteur du premier commentaire qui devinera quelle carte doit illustrer chacun de ces quatre dessins. À vos marques ! Prêt ? Partez !
PS : Je suis toujours à la recherche d’illustrateurs (je souhaiterais en trouver sept au total) ainsi que de testeurs, qu’on se le dise !
07:05 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Les 7 familles libertines, jeu, cartes
22 novembre 2007
Les 7 familles libertines (1)
Je vous avais promis un jeu de carte coquin, le voilà !
Présentation : Ce jeu de société pour adultes est composé de 42 cartes, chaque carte représentant un des 6 membres d’une des 7 familles comme dans la version classique de ce jeu. La particularité de cette version libertine est un gage illustré sur chaque carte, à réaliser par les joueurs au cours de la partie. Vous devrez faire preuve d’une bonne mémoire, d’une certaine appétence sexuelle plus que d’autres compétences et d’un bon sens de l’humour. Si la bisexualité est un atout, elle n’est pas obligatoire car les règles du jeu adaptent les gages aux goûts de chacun. Compte tenu de la nature sexuelle de ces gages, il est préférable de jouer à ce jeu dans un lieu confortable, avec des préservatifs à disposition ainsi qu’un peu de musique suave.
Bien entendu, il ne s’agit pour l’instant que d’un prototype dont voici les règles au format pdf ainsi que les cartes à imprimer sur du papier prédécoupé pour cartes de visite :
- Famille Effeuillage
- Famille Erotica
- Famille Câlins
- Famille Bisous
- Famille Slow
- Famille Domina
- Famille Kamasutra
Maintenant, amis lecteurs, j’ai besoin de vous :
- Je recherche des groupes d’amis libertins pour essayer mon jeu et me faire part de leurs opinions et suggestions afin de l’améliorer.
- Je recherche de talentueux illustrateurs bénévoles pour illustrer les gages de mon jeu. Idéalement, j’aimerais que chaque illustrateur prenne en charge une famille complète pour que le même style s’applique à la même famille. L’adresse du site de l’illustrateur apparaîtra sur chaque carte.
Si je parviens à mobiliser assez de libertins pour tester mon jeu et de dessinateurs pour illustrer toutes les cartes, alors je me lancerai peut-être dans une petite production avec un imprimeur spécialisé.
______________________
Edit du 07/02/2008: il est maintenant possible d'y jouer en couple !
07:05 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : Les 7 familles libertines, jeu, cartes
09 novembre 2007
BlogRoll Critéo et autres évolutions sur Extravagances
Cette note technique est juste une petite mise au point, mais pas au point mort, rassurez-vous. Vous avez le plaisir, tout au moins je l’espère, de lire ma 200ème note. 200 Notes pour un peu plus de 2000 commentaires. Extravagances totalise en moyenne 200 visiteurs uniques par jour selon google analytics, 300 selon statcounter, 370 selon blogspirit, statistiques dont je ne m’explique toujours pas la divergence mais qui semblent assez stables. J’ai eu le plaisir de constater que mon page rank venait de passer à 4 sur google et que je suis toujours dans le top 500 des 3000 blogs Criteo.
Criteo, c’est cette petite blogroll automatique libellée « liens furtifs » dans la colonne de droite. Je n’ai pas choisi ces liens. C’est vous-même, ami lecteur, qui l’avez fait sans même le savoir : A chaque fois que vous visitez un blog qui affiche la blogroll, Critéo considère ce blog « voisin » du mien et augmente la probabilité d’afficher des liens croisés entre nous puisque nous partageons le même lectorat. J’ai suivi de près l’évolution de ce blogroll installé le 11 Septembre sur Extravagances, et franchement, je trouve cela assez fascinant. En voici un bref historique :
Au commencement, je n’avais que des blogs de geeks, buzz et autre pipole : cela correspond à la majorité de la blogosphère qui n’est qu’une grosse caisse de résonance sans véritable création de contenu, car il est plus facile de copier/coller des photos, des videos ou traduire des articles que de pondre des notes véritablement créatives.
Après 3 jours d’utilisation, j’ai constaté que le blog de LinaLoca avec laquelle nous avons des liens croisés traditionnels, s’est installée en tête de cette blogroll malgré le faible nombre de visiteur provenant de chez elle : nos blogs sont sans doute tous les deux dans les préférences de quelques lecteurs. Le cas Fishturn est différent : j’ai découvert son blog grâce à la blogroll, et je l’ai mis depuis dans ma liste de liens traditionnels. À l’opposé, le cas Gabrielle est tout aussi instructif : elle m’a viré de sa liste de liens traditionnels aux alentours du 17 Septembre (c’est tout au moins ce que je suppose selon google analytics) sans pour autant quitter ma blogroll où elle apparaît régulièrement. Je l’ai aussi retirée de ma liste de liens traditionnels voici un peu plus d’une semaine, et rien n’a changé : elle apparaît toujours aussi régulièrement dans ma blogroll Critéo
J’estime donc que ce widget fonctionne assez bien, qu’il est très simple à mettre en place, qu’il ne ralentit pas trop l’affichage et permet de découvrir de nouveaux blogs « voisins ». Si NOLDA ou CUI - desquels je reçois une dizaine de visites quotidiennes – utilisaient cet outil, sans doute apparaîtraient-ils immédiatement dans mes liens furtifs qui, du coup, ne mériteraient plus cette appellation. Une liste de liens traditionnels, tels que ceux qui apparaissent sous le libellé « ma blogosphère », est assez pénible à maintenir. Là retirerais-je pour autant si la majorité de « ma » blogosphère adoptait Critéo ? Probablement pas pour les deux raisons suivantes :
- Au mois d’Octobre, voici mes statistiques selon Critéo :
Malheureusement, il n’est pas évident d’identifier ces visites dans Google Analytics et Statcounter.
- S’il est possible de « blacklister » un blog indésirable, il n’est pas possible de forcer un autre blog à apparaître, notamment un blog qui n’utiliserait pas Critéo.
Ce qu’il faudrait développer, c’est un widget agrégateur de flux. Vous qui avez un blog, imaginez qu’au lieu d’aller sur Wikio ou Technorati pour accéder à vos flux RSS préférés, les titres de la dernière note de chaque blogs auxquels vous êtes abonnés apparaissent dans un widget installé sur votre blog ! Vous auriez ainsi une blog roll correspondant très exactement à vos préférences classées par ordre de mise à jour, et par conséquent maintenue automatiquement. Cela complèterait parfaitement l’offre de Critéo et permettrait sans le moindre doute d’abandonner la liste de liens traditionnels (Mr Critéo, si vous passez ici et lisez ces quelques lignes, il va falloir me payer très cher pour effacer cette idée géniale avant que la concurrence ne s’en empare ;) )
Bon, assez de technique pour aujourd’hui, voilà quelques projets dans le désordre :
- Je me suis astreint à une note tous les deux jours jusqu’à présent. Sans doute vais-je passer à 2 notes par semaine dont le petit roman feuilleton hebdomadaire intitulé « Mission libertine » chaque lundi. Pour en faciliter la lecture, il sera aussi disponible sous la forme d’un fichier pdf directement accessible en tête de gondole (haut de la colonne de droite)
- Passer en mode 3 colonne et peut-etre à la version « pro » de blogspirit afin de pouvoir utiliser les « notes longues », vous savez, celles ou il faut cliquer sur "la suite" pour avoir tout le contenu. Qu’en pensez-vous ?
- Mettre en place un Javascript pour surligner les mots clefs recherchés par les visiteurs provenant de google.
- Un jeu de carte libertin à imprimer pour lequel j’aurai besoin de cobayes testeurs, mais aussi d’illustrateurs aussi talentueux que bénévoles.
- Participer à l’édition 2008 du festival de Romans, si elle a bien lieu...
- Poursuivre et si possible rattraper 2 romans à 4 mains écrits avec… mystère ;)
- Un petit concours littéraire.
- Publier une nouvelle dans une revue.
- Reprendre mon roman en jachère dont j’avais parlé ici…
Vais-je parvenir à faire tout ça ? L’avenir nous le dira…
07:25 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : Critéo, statistiques, Blogosphere
22 octobre 2007
Bachelor (10)
Très chère Cassandre,
Tous les goûts sont dans la nature. Comme je ne préjuge pas des vôtres, je me permets de vous transmettre quelques candidatures atypiques. Mais jugez plutôt…
Chère Cassandre,
Ma candidature est, disons-le d'emblée, certainement bien plus originale que toutes celles que tu as pu lire jusqu'alors. Courbettes littéraires, déclamations virtuelles, lettres dégoulinantes de sentiments chevaleresques, des phrases tirées par les cheveux alors que ces messieurs ne pensent qu'à tirer un coup de queue ! Cela en serait sans doute moins comique si c'était plus trivial. Pourquoi faire des manières et ne pas dire clairement ce que l'on veut ?
À quoi bon, messieurs, vous évertuer à enrober les choses ? Pensez-vous vraiment faire passer votre foutre infâme pour de l'ambroisie ou de l'hydromel? Distillez vos mots si vous le souhaitez, mais cessez de vous prendre pour des alchimistes à la bite enchantée...
Tu ne t'exprimes guère Cassandre, mais honnêtement, je serais curieuse de connaître ton avis sur ce casting -je n'ose dire ce zoo- qui, une fois n'est pas coutume, prétend affirmer la suprématie du règne ani-mâle.
Quitte à froisser des susceptibilités, sache Cassandre que je dis tout haut, ce que je ne pouvais supporter plus longtemps de penser tout bas.
Certes, commencer par une attaque est risqué, mais qui ne tente rien, ne peut espérer quoi que ce soit.
C'est la raison pour laquelle chère Cassandre je vais te dire quelle femme je suis pour que tu puisses faire ton choix en connaissance de cause.Tout d'abord, il ne t'a pas échappé que je te tutoie. J'ai lu que tu es trentenaire et nous avons toutes les deux sans doute à peu près le même âge, voilà pourquoi je préfère dire « tu ». Je ne réserve le « vous » qu'aux personnes âgées ou à mes supérieurs hiérarchiques, non sans mal je l'avoue. Cela peut paraître anecdotique, mais cela te fera sans doute voir que j'ai horreur des conventions que l'on nous impose. J'ai toujours aimé m'aventurer hors des sentiers battus.
Les normes morales imbéciles et figées m'emmerdent vraiment. Ma normalité à moi c'est d'aimer les femmes, d'aimer l'amour avec elles, la baise aussi et de jouir de mon cul à l'envi. J'espère que la crudité de mon langage ne te choque pas Cassandre. Mais je ne vois pas en quoi seuls les hétéros connaîtraient la bestialité de l'acte sexuel.
Ajoutons à cela que des choses, plus que d'autres, me font grimper au rideau. Je veux te parler ici de mon fort penchant pour les jeux D/s. Certains appellent ça le SM, mais ils n'y connaissent rien. Or, les rapports de Dominants et de soumis sont de vrais rapports humains et j'insiste sur ce point. Je ne suis pas une sanguinaire, ni une barbare mais j'avoue volontiers ma parenté avec la mère Fouettard.
Moi, ce qui me plaît c'est être une Maîtresse, dans tous les sens du terme. J'ai d'ailleurs une liaison avec une femme qui est ma soumise. Et l'on ne peut pas dire qu'elle soit malheureuse. Je suis d'ailleurs sûre Cassandre que tu prendrais du plaisir à partager nos jeux ou tout au moins que je t'initie à cet univers. Tu as défié Vagant de t'organiser quelque chose de spécial, moi je te défie d'accepter ma proposition. Peut-être pourrais-tu te révéler à toi-même ou te découvrir une passion pour le cuir, le latex ou mes fessées. J'aime tant lécher le cul zébré de ma soumise après une punition tant méritée.Déjeune avec moi Cassandre, ça ne t'engage à rien. Je ne te sauterais pas dessus, même s'il s'avère que je te trouve charmante. Mais s'il y a affinité tu pourrais bien connaître le grand frisson !
Maîtresse H***
Cassandre, que j'espère pas trop chère quand même, histoire de rester à portée de ma bourse.
Apollon moi-même, dieu vivant du sexe (entre autres qualités comme ma beauté, mon intelligence, ma culture et, surtout, ma modestie naturelle), je me dois d'obtenir tes faveurs, et pour ce faire, je me plierai volontiers à la tradition de devoir te cracher dans ta bouche au préalable. En tournant ma langue sept fois, bien sûr, ne t'inquiète pas.
Si tu es la fille de Priam et que tu te trompes dans les prophéties, moi je suis plutôt le fils de Priape et je ne me trompe pas quand je te prédis du bonheur, du vrai, du lourd, du qu'on redemande, crois-moi sur parole.
Bien sûr, il nous faudra trouver couche à notre mesure, c'est-à-dire essentiellement très bien insonorisée, pour couvrir tes feulements et autres soupirs bruyants lors de tes multiples orgasmes (les Formule 1 de Seine et Marne sont très bien, paraît-il, selon un collègue).
Comme je sais que tu l'as déjà connu à trois, et que tu as fini en partage, je te conseille effectivement d'emmener une copine, vous ne serez pas trop de deux pour calmer mes ardeurs de hardeur bridé, mais débridé.
Maintenant si tu préfères les mous de la plume ou les statues de marbre que tu n'émeus pas, alors casse-toi et paix à tes cendres !I***
Chère Cassetendre,
Je vous imagine belle - en tous les cas les parties révélées en photo.
La séduction par écrit n'étant pas mon point fort, je préfère me fier au feeling résultant d'une rencontre en tête-à-tête que de poursuivre la présente avec des propos faciles de gigolo séducteur en apparence, le papier, même virtuel, étant docile.
Ma candidature au jeu du Bachelor, je la pose avec le sourire ayant comme seul motif qu'elle aboutisse à une rencontre dont vous vous souviendrez avec plaisir.
J***
Sur ce, j’annonce solennellement la clôture de cette première manche. Je vous laisse étudier les candidatures en paix, choisir les personnes que vous souhaitez rencontrer, et je me chargerai de mettre au point les rendez-vous selon les disponibilités des uns et des autres. Je propose que rien ne soit révélé sur vos choix, tout au moins pour l’instant sur ce blog. Plus tard, peut-être, publierai-je quelques notes quant aux anecdotes les plus croustillantes qui ne manqueront pas d’advenir lors des prochains épisodes qui, assurément, ne manqueront ni de sel, ni de piment…
Sur ces délicieuses considérations, je vous souhaite bon appétit !
Vagant
08:55 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : bachelor
17 octobre 2007
Bachelor (9)
Ma chère Cassandre,
Une nouvelle lettre m’est parvenue dernièrement. J’espère qu’elle sera à votre goût.
Chère Cassandre,
Séduire par la plume. Tel est donc l’exercice proposé aux amateurs d’extravagances, empressés de vous courtiser après avoir embrassé quelques parcelles de votre corps, du regard en rêvant que ce fût de leurs lèvres ardentes.
Séduire par la plume, soit. Mais par quel bout commencer ? S’improviser poète alors que je n’en ai que l’orthographe fantaisiste ? Prétendre vous connaître alors que je ne peux réciter que le galbe d’une gorge sous une cascade de cheveux noirs ? Jouer la faconde méditerranéenne que vous semblez porter sur votre peau halée, ou y calligraphier mes envies fantasques en autant d’arabesques que mille et une nuits à vos côtés m’en inspirent déjà ?
Alors séduire par la plume, par son bout qui chatouille, qui caresse des rêves de frissons, de braises en pamoisons jusqu’aux trêves de tendresses. La plume qui frétille, titille, étrille les dernières retenues, et se déploie dans l’éventail des sensations méconnues. La plume qui nous porte, nous emporte sur les ailes du désir, au gré des alizés qui soufflent déjà sur nos lèvres humides.
Dans cette attente impatiente,
G***
Très honnêtement, si je ne suis pas déçu quant à la qualité des prestations littéraires de vos soupirants, je m’attendais à plus de candidatures. Je ne peux que m’interroger quant aux raisons de ce relatif désintérêt. Avec plus de 300 visiteurs par jour en moyenne, un bon millier de lecteurs aura vu vos photos Ô combien attrayantes. Même si tous n’auront pas lu toute la prose associée, je ne doute pas que plusieurs centaines auront pris connaissance de ce concours. Seraient-ils donc tous étouffés par la vertu pour ne pas avoir fait acte de candidature ? Je n’en crois rien ! Auraient-ils tous pensé que ce concours était ma dernière plaisanterie ? Peut-être mais je les ai bien prévenus du sérieux de cette affaire. Ont-ils été rebutés par l’aspect « concours » ? Sans doute, même si cet aspect inscrit votre relation sensuelle avec les candidats dans un cadre strictement ludique et sans enjeux sentimentaux susceptibles d’effrayer les libertins. Quoi d’autre comme dirait Georges Clooney ?
Bien à vous,
Vagant.
__________________________________________
Oui, quoi d’autre ? Je vous le demande à vous aussi, ami lecteur qui pouvez encore faire vivre ce « Rêve de Cassandre » (1) en envoyant votre lettre de candidature sur ma messagerie vagant75@yahoo.fr jusqu’à dimanche 21 au soir, date de clôture de la première phase de Bachelor.
(1) la photo ci-jointe n’est pas contractuelle. Nul besoin de ressembler à Colin Farrell ou Ewan McGregor pour participer à ce jeu. Un peu d’imagination suffit amplement !
07:40 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Bachelor
11 octobre 2007
Bachelor (8)
Très chère Cassandre,
J’ai longuement hésité à vous faire prendre connaissance de cette missive, pour des raisons que je vais développer un peu plus bas, mais je souhaiterais vous la montrer telle que je l’ai découverte dans ma messagerie voici plus d’une semaine :
Casandre cara,
Mi scuso non di scriverli in francese. Spero che lo capirete comunque…
Se si crede la leggenda, signora Cassandre, essete una Principessa difficile da sedurre !
Ho letto in Homere che Apollo non era riuscito a fare l'amore con voi... Se lui non è riuscito, come potrei sperare sedurrli, io che sono soltanto un povero giovane uomo...
Ma voglio tuttavia provare !
Ho visto sullo blog di signore Vagant le tre fotografie straordinarie di voi, ed io sono caduto immediatamente innamorati.
Appena ho visto il vostro collo, i vostri peli, le vostre spalle, i vostri centri, io sono stato ossessionato da una sola cosa: depositare baci incandescenti sul vostro corpo. (Scusate di essere così diretto, è la passione che parla…)
Per sedurrli meglio, ho riletto dieci volte ( !) Gli Amori di Cassandre del poeta Ronsard. Ho capito che eravate una donna crudele ma molto sensuelle…
C’è una cosa che apprezzo particolarmente in questo gioco della « séduction », è che (se signor Vagant ha la bontà di scegliermi) io avrò la possibilità di essere di fronte a voi in testa a testa, e di fare giocare i miei talenti di seduttori, senza l'aiuto della parola (io spero vivamente che siate sensibile a l'incanto italiano, signora Cassandra?).
Avrei voluto, come i miei concorrenti, scrivervi una poesia, ma non posso. Io posso sedurre le donne soltanto con le parole ed i gesti...
Avrò voluto anche dirlei tutto che sento in fondo al cuore per voi, ma non posso. È perché ho preso la decisione di fare esattamente come voi : fare parlare le fotografie,
Ecco tre piccoli pezzi del mio corpo. Spero che vi daranno desiderio di incontrarlo e farmi l'amore...
Li abbracciavo con forza e furia !
F***
Je ne sais pas si vous parlez Italien, mais moi, je n’en parle pas un traître mot. Tout juste assez pour comprendre en quelle langue cette lettre était rédigée et me précipiter sur BabelFish afin d’en obtenir une traduction dont je vous laisse juger la qualité…
Il eût cependant été injuste envers notre courageux candidat transalpin de publier sa lettre ainsi dénaturée. Une bonne amie a eu l’amabilité de me fournir une traduction plus fidèle à l’esprit de la lettre, à condition que je la laisse mener l’enquête sur le corps de son expéditeur. Après quelques jours d’une investigation assidue, elle vient de me rassurer : F*** est en pleine possession de ses moyens mentaux… et physiques. Voici donc sa lettre convenablement traduite :
Chère Casandre,
Je m'excuse de ne pas vous écrire en français. J'espère que vous vous me comprendrez quand même...
Si j'en crois la légende, madame Cassandre, vous êtes une Princesse difficile à séduire ! J'ai lu dans Homère qu'Apollon n'avait pas réussi à faire l'amour avec vous... S'il n'a pas réussi, comment pourrais-je espérer vous séduire, moi qui suis seulement un pauvre jeune homme... Mais je veux toutefois essayer !
J'ai vu sur le blog de Monsieur Vagant trois photographies extraordinaires de vous, et je suis immédiatement tombé amoureux. Dès que j'ai vu votre cou, vos épaules, vos seins, j'ai été obsédé d'une seule chose : déposer des baisers incandescents sur votre corps. (excusez-moi d'être aussi direct, c'est la passion qui parle...)
Pour mieux vous séduire, j'ai relu dix fois (!) Les Amours de Cassandre du poète Ronsard. J'ai découvert que vous étiez une femme cruelle mais très sensuelle...
Il y a une chose que j'apprécie particulièrement dans ce jeu de la "séduction", c'est que (si monsieur Vagant a la bonté de me me sélectionner) j'aurai la possibilité d'être face à vous, en "tête à tête", et de faire jouer mes talents de séducteur, sans l'aide des mots (j'espère vivement que vous serez sensibles au "charme italien", madame Cassandra ?).
J'aurais voulu, comme mes concurrents, vous écrire un poème, mais je ne peux pas. Je ne peux séduire les femmes qu'avec les paroles et les gestes...
J'aurais voulu vous dire tout que je sens au fond du coeur pour vous, mais ne peux pas. C'est pourquoi j'ai pris la décision de faire exactement comme vous : faire parler les photographies. Voilà trois petits morceaux de mon corps. J'espère qu'ils vous donneront le désir de me rencontrer et de me faire l'amour... Je vous embrasse avec force et fureur !F***
Pour servir et valoir ce que bon vous plaira,
Vagant
_________________________________
Note à l’attention des lecteurs : Vous qui venez de tomber au beau milieu de cette histoire, vous vous demandez sans doute ce dont il s’agit. Tout a commencé par là, est un peu mieux expliqué ici et là, et si vous vous demandez si vous pouvez participer (1), ne vous posez pas la question trop longtemps : prenez votre plus belle plume et déclamez votre désir de connaître Cassandre au sens biblique du terme. Vous serez exaucé si tel est son bon plaisir ! (2)
(1) Non, ce n'est pas une blague !
(2) Plaisir auquel je n’ai rien à voir : Les choix seront exclusivement ceux de Cassandre, certainement pas les miens comme semble l’avoir compris F***
07:15 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : Bachelor
07 octobre 2007
Bachelor (7)
Eclatante Cassandre,
Vous, vous, on ne me parle décidément plus que de vous. Votre prénom est sur toutes les lèvres, des enjouées aux furieuses, et votre célébrité déborde déjà au-delà de ma petite blogosphère. Vous imaginiez vous jouer de moi en me demandant d’organiser le défilé des prétendants aux charmes que vous ne m’offrirez jamais, et je suis parvenu à retourner ma mauvaise fortune en faisant rejaillir sur moi un peu de la célébrité que je vous ai donnée. On se console comme on peut, persiflerez-vous sans doute, puisque voici une cinquième candidature que vous risquez d’identifier aisément : E*** y mentionne la soirée où ont été pris les clichés publiés ici, la fameuse soirée où j’ai perdu tout espoir de connaître les plaisirs que vous distribuez à l’envie…
Chère Cassandre
Nous nous sommes croisés, voici quelques jours, chez l’honorable Vagant. La rencontre fut fugace – mais est-il besoin de beaucoup pour réveiller le goût de l’aventure ?
Je n’ai vu de vous qu’un pied, une gorge, une oreille.
Un pied sur terre, car il n’est de femme qui s’appartienne plus que celles qui savent se donner.
Une gorge délicate sous une peau lisse, soulignant la fierté que j’avais devinée lorsque Vagant vous a présentée à mon arrivée.
Une oreille, enfin, dont je sais qu’il me faudra charmer le tympan avant d’en caresser le lobe – deux plaisirs bien distincts, pour celui qui les prodigue comme pour celle qui les reçoit, deux plaisirs fins qui se multiplient quand on sait les conjuguer.
La seule chose que je n’aurai pas vue de vous, au fond, ce sont vos yeux. Il faisait sombre, il est, et il y avait du monde. Je les imagine joueurs, s’allumant d’une flamme de défi et d’ironie. De grâce, aussi – c’est ce que j’ai songé lorsque je vous ai vue rejeter votre tête en arrière, riant sans doute du bon tour que vous veniez de jouer à notre hôte.
Je voudrais voir votre regard, Cassandre. Avant qu’un jour, vos yeux bandés, les miens bandant, nous ne donnions des sens à tout ceci.
En attendant je vous embrasse.
E***
En vous souhaitant de jouir de tout cela,
Vagant
07:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bachelor
03 octobre 2007
Bachelor (6)
Ma chère Cassandre,
J’ai le plaisir de vous adresser une quatrième candidature, au format pdf cette fois-ci. Vous qui mettez l’accent sur l’imagination de vos sigisbées, vous voilà servie, tout au moins en ce qui concerne la forme…
Dans l’attente du rouleau de parchemin et de ses enluminures, je vous souhaite tout le discernement nécessaire au choix Cornélien qui se profile à l’horizon.
Vagant
07:05 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bachelor
29 septembre 2007
Bachelor (5)
Très chère Cassandre,
J’ai le plaisir de vous faire parvenir une troisième candidature qui ne manquera certainement pas d’aiguillonner votre curiosité….
Chère Madame,Si j'ose ainsi m'adresser à vous c'est à la demande de votre cher Vagant, bloggeur virtuose et animateur de fantaisies, dont je partage le goût pour les frivolités sensuelles.
Me présenter en détail serait rompre une partie du contrat et, finalement, je préfère laisser à votre imaginaire le soin de dessiner mon portait.
Que dire donc alors qui puisse susciter en vous l'envie, sinon le désir, de me rencontrer ?
Sans doute que cette missive ne constitue en aucun cas une "carte blanche", n'engageant aucune des parties dans la concrétisation matérielle de ce que nous pourrions être à même d'évoquer par les mots.
Probablement, aussi, que notre rencontre serait teintée de surprises, et qu'il vous faudra dépasser les apparences pour découvrir mes penchants fantaisistes. Ceux-ci ne seront que difficilement décelables lors de notre première entrevue - vous userez de votre sagacité pour les découvrir - tandis qu'ils se révèleront évidents si une rencontre - même "aveugle"- devait se produire.
Enfin, que les différents aspects qui semblent animer vos désirs déclenchent en moi une vive émotion ... dans le dés-ordre, que j'apprécie particulièrement.
Je soumets donc à votre bon vouloir, l'envie de pousser plus avant cette découverte.
Respectueusement,
C***
En vous souhaitant bonne réception, je vous prie de me pardonner mes sentiments les plus jaloux.
Vagant
07:30 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Bachelor
25 septembre 2007
Bachelor (4)
Ma chère Cassandre,
J’ai le pressentiment que nos candidats rivaliseront d’audace et d’imagination pour vous plaire, sur le fond comme sur la forme. Voici donc la seconde candidature…
Dans l’espoir que ce ne soient pas les trois coups que je ne vous donne jamais…
Votre dévoué Vagant
07:00 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : Bachelor
21 septembre 2007
Bachelor (3)
Note spéciale CUI
Je suppose que tous mes fidèles lecteurs connaissent Comme Une Image alias CUI, l’homme aux mains pleines de dames, le libertin au caleçon hawaïen, le fornicateur de l’opéra, le séducteur à la 106 Kid. Il serait donc fatigué de l’esprit, et sans doute du corps au vu de son programme chargé, au point que malgré sa vivacité légendaire, il se demande s’il a bien tout compris à mon jeu « Bachelor » initié ici et explicité là. Ses questions sont néanmoins si pertinentes que je le soupçonne de dénoncer indirectement mes carences conceptuelles comme doit le faire tout bon ingénieur diplomate devant des spécifications déficientes - on ne dit pas « ça ne marchera jamais parce que…» mais « je n’ai pas bien compris comment… ». En gros, CUI a assez bien presque tout compris, et voilà les détails où, comme chacun sait, se cache le diable :
I-Sur l'envoi de candidature
a) tu réceptionnes
Oui
b) tu valides
Oui
c) tu transmets à Cassandre
Oui, et seulement la lettre en m’assurant de son anonymat. Les candidats seront ainsi appelés A***, B***, C***… selon leur ordre d’arrivée dans ma messagerie.
d) tu publies éventuellement sur ton burp
Oui
e) Cassandre donne ou non son accord pour la phase II.
Oui.
II-Sur le rendez-vous préliminaire
a) tu joues les intermédiaires pour convenir de la date et du lieu.
Oui
b) Seule Cassandre participe au rendez-vous, sans savoir laquelle des lettres retenues son interlocuteur a écrite.
Oui
c) Cassandre t'indique ensuite si elle donne ou non son accord pour la phase III
Oui
d) Des interventions sur ton burp à ce niveau ?
Peut-être quelques notes de la part de Cassandre, selon ses désirs et l’autorisation des candidats. Cela reste à définir.
III-Sur le rendez-vous int. -18
a) à nouveau, tu joues les intermédiaires pour convenir de la date et du lieu tout en cachant l'identité de celui que Cassandre va rencontrer les yeux fermés.
Oui
a-bis) cela suppose que la phase II est close, de même que la phase I doit être clôturée avant de démarrer la phase II.
Je l’espère, mais pas forcément. Je pourrais continuer à recevoir des candidatures pour la phase I alors que la phase II a commencé, s’il s’avérait que les premiers rendez-vous préliminaires sont infructueux.
b) il se passe ce qui doit se passer sans ton intervention (pour le contrôle du respect du règlement notamment ?)
Ta question est aussi ambiguë que le sera ma réponse : selon les circonstances, je prendrai les mesures nécessaires pour garantir autant que possible la sécurité de Cassandre. Le respect de son intégrité physique est ma première priorité. J’en suis implicitement responsable. Cassandre me fait confiance pour organiser ce jeu dont elle ne pourra jouir que si elle se sent en sécurité. En revanche, je n’ai pas à contrôler le respect des règles : je suis l’organisateur, pas le juge.
b-bis) tu remplaces subtilement un des participants à son insu ou pas (chuttt)
Non, pour les raisons données ici.
c) Des interventions sur ton burp à ce niveau ?
Peut-être quelques notes de la part de Cassandre, selon ses désirs et l’autorisation des candidats. Cela reste à définir.
IV-Annonce des résultats
a) Cassandre classe pour chacune des phases les différents candidats toujours sans savoir faire la liaison entre les différentes phases (sur ce point, j'ai quelques doutes : 1) déjà sur la capacité de Cassandre à ne pas identifier les participants à partir de leur lettre (je me place évidemment dans l'hypothèse des participants burpeurs, ayant éventuellement un style rédactionnel) (ou alors ça veut dire qu'il faut se dissimuler mais alors quid de la sincérité ???) 2) à ne pas faire le lien entre l'écrit et l'oral des phases I et II 3) à ne pas faire le lien entre les cris et l'*** des phases II et III.
Certes. À chacun de faire au mieux. Si tu participes et si tu penses que le fait d’être reconnu est un avantage, tu peux laisser transparaître ton style. Si tu penses que cela peut t’être préjudiciable, tu peux t’efforcer d’adopter un ton plus neutre. À toi de voir. Tout commentaire dévoilant l’identité réelle ou supposée des uns et des autres sera immédiatement effacé.
b) Par un subtil calcul (as-tu prévu des coefficients ?), tu nous offres un palmarès en dévoilant à tous qui fit quoi ?
Non
c) Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants et reçurent un chèque de 100.000 €. C'est ça ? (Ça m'apprendra à ne pas regarder les jeux à la télé, je suis largué.)
Non. Il n’y a à gagner que le plaisir partagé de la phase III.
10:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Bachelor, CUI, jeu libertin
20 septembre 2007
Bachelor (2)
Très chère Cassandre,
J’ai le plaisir de vous faire parvenir une première candidature suite à l’annonce faite sur mon blog. Je vous en laisse seule juge:Exquise Cassandre,
Je prends à deux mains ma plume, mon courage et mon envie de vous plaire. Je ne vous devine qu’à travers les lignes de Vagant. Et la jeune femme que je découvre entre les mots me fascine. Il faut avoir en effet une imagination débordante, délicieusement perverse, érotique et subtile pour lancer pareil défi. Pourquoi tenter l’aventure? Justement parce que je succombe au jeu autant que je m’enivre des parfums capiteux que les femmes exhalent.
Je ne vous cache pas qu’être à la hauteur de vos espérances sera difficile. Mais j’aime séduire avec périls ; et, triompher ou perdre, qu’importe au fond, si on y a mis un peu de gloire ou tout au moins d’ardeur!
Ajoutons à vos attraits et qualités toute cérébrales, un corps désirable et nous aurons dressé un tableau, certes impressionniste mais approchant, je l’espère, du modèle que je ne demande qu’à admirer.
L’on aimerait descendre doucement du cou jusqu’à cette poitrine ronde, s’aventurer sur votre peau hâlée et si douce, à n’en pas douter, et y laisser autant de baisers que votre charme et votre sensualité réclament.
Pardonnez la brièveté de ma lettre. Mais parfois les mots ne suffisent pas, ils réclament de l’aide, ils ont atteint leurs limites. Et alors, ils attendent que les mains, les lèvres, le souffle, les caresses, disent ce qu’ils ne peuvent exprimer.
Votre sensualité affolante, douce, mais non moins voluptueuse Cassandre, excite la mienne qui brûle d’en connaître la saveur.
Sans vouloir jouer les Cassandre, sachez que vos attraits, si riches de promesses grisantes, me laissent espérer que je ne caresserai pas seulement des chimères.A***
Comme convenu, j’ai rendu cette lettre anonyme avant de la publier conformément aux désirs de ce candidat dont j’ai pu vérifier le sérieux. Je vous prie, ma chère Cassandre, de ne pas commenter publiquement cette candidature, tout au moins pour l’instant.Bien à vous,
Vagant_______________________________________
Note à l’attention des candidats
J’ai reçu quelques messages d’éventuels candidats à « Bachelor » qui m’ont fait part de leur perplexité, tout particulièrement en ce qui concerne le procédé qui leur a semblé confus. C’est en vérité très simple et se déroulera en trois étapes :
1/ L’esprit : Tous les candidats à une rencontre avec Cassandre, dont quelques photos ont été publiées ici, écrivent une charmante lettre à son intention sur vagant75@yahoo.fr. Cette lettre devra cependant respecter un premier tabou : l’anonymat. Si le candidat l’accepte, sa lettre sera publiée anonymement sur mon blog comme c’est le cas pour celle de A***. Je vérifierai par ailleurs la fiabilité et le sérieux de chacun.
2/ La vue & l’ouie : Parmi tous ces candidats, une demi-douzaine seront invités à rencontrer Cassandre en tête à tête au cours d’un dîner, d’un déjeuner ou simplement pour prendre un verre, afin de faire connaissance et constater d’éventuels atomes crochus. Chaque candidat devra néanmoins respecter le tabou de l’anonymat : ne pas révéler son identité, ni de quelle lettre il est l’auteur.
3/ Le toucher : Ceux et celles qui auront été séduits par Cassandre autant qu’ils auront su la séduire, auront alors le plaisir de la connaître dans l’intimité, où ils devront faire preuve d’une sensualité raffinée et imaginative plutôt que d’une sexualité fougueuse et endurante. Là encore, il y aura le tabou de l’anonymat à respecter : ne pas révéler son identité. Chaque candidat devra donc s’efforcer de garder le silence tandis que Cassandre gardera les yeux bandés !
Les qualités requises pour participer à ce jeu sont la discrétion sans l’effacement, le raffinement sans affectation, l’imagination dans toute sa subtilité, la sensualité originale au lieu de la sexualité bestiale, le charme plus que la beauté bien que Cassandre soit particulièrement sensible à beauté des sylphides, qu’on se le dise !
Est-ce plus clair ?
09:50 Publié dans In vivo | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Bachelor, cassandre, jeu libertin
17 septembre 2007
Bachelor (1)
Très chère Cassandre,
C’est avec un certain étonnement, mâtiné d’un agacement certain, que j’ai reçu votre subtile proposition. Ma réponse, en revanche, ne vous surprendra probablement pas, eût-elle la forme d’une lettre ouverte. Permettez-moi donc de résumer en une phrase le défi que vous me lancez : organiser un concours de séduction dont vous seriez à la fois l’objet, l’enjeu, et dont je serais l’arbitre !
Avez-vous la moindre idée du supplice de Tantale auquel vous me soumettez, ma chère Cassandre ? Non seulement vous êtes restée sourde à mes appels luxurieux, aveugle à mes appâts capiteux, muette à ma cour assidue, mais après m’avoir ôté tout espoir de conclusion galante, vous voudriez que j’orchestre vos frasques libertines ? Et vous avez l’audace de m’assurer que je prendrais un certain plaisir à cette entreprise, le seul que vous me concéderez jamais : le plaisir du pouvoir de l’eunuque, gardien d’un harem virtuel dédié à votre seul plaisir de sultane ? Voilà des chandelles bien brûlantes à tenir, à la cruelle lumière desquelles je verrais plus sûrement mon humiliation que de supposées leçons de séduction. Mais puisque vous me poussez à ces extrémités du plaisir cérébral, moi qui ait eu la forfanterie d’affirmer trouver autant de plaisir à préparer l’orgie qu’à y participer, puisque vous me prenez aux mots qui m’apparaissaient doux pour se révéler aujourd’hui bien amers, je suis contraint d’accepter le défi que vous me lancez, et qui ne me permettra de jouir de vous que par procuration. Jamais mon souffle ne se perdra dans la cascade de vos cheveux noirs ; jamais mes doigts ne courront sur votre peau diaphane ; jamais mes yeux ne sombreront plus bas que votre décolleté ; à jamais rêverai-je vos équipages fantastiques et de vos transports légendaires.
Venons en donc à la description des trois étapes de notre carte de Tendre que vous me défiez de mettre en place, et mes obligations de majordome qui en découlent:
1/ Publier sur mon blog un « appel à candidature » pour séduire une femme aussi difficile que délicate, mais une amante aussi fougueuse qu’imaginative. Considérons qu’avec cette lettre ouverte, c’est désormais chose faite. Cette annonce indirecte n’est guère racoleuse, mais après tout, nous n’avons que faire de ceux qui n’auraient pas la patience de comprendre ma prose superfétatoire.
2/ Recevoir sur ma propre messagerie les lettres de motivation des candidats en réponse à cette annonce. Ces lettres seront adressées à vous, ma chère Cassandre, et éventuellement publiées anonymement sur mon blog. À vous d’en juger le bon goût et la pertinence, à moi de m’assurer de la fiabilité de vos sigisbées.
3/ Organiser autant de dîners en tête à tête avec vous que de soupirants retenus. Tel un paon empressé, chacun pourra ainsi déployer auprès de vous « l’éventail complet de ses qualités physiques et morales » comme vous me l’avez écrit, avec un seul tabou : la lettre de motivation ne devra jamais être évoquée. Vous jugerez alors de leur pouvoir de séduction, pour sélectionner ceux qui sont dignes de passer à l’ultime étape.
4/ Assurer votre sécurité tandis que chacun des heureux élus sera invité à vous conquérir physiquement. Car si c’est au pied du mur qu’on juge le maçon, c’est aux pieds de la maîtresse qu’on juge le partenaire sensuel. J’ai bien noté que vous n’attendez pas d’eux des exploits sexuels, mais la capacité d’imaginer un dispositif érotique susceptible de vous enchanter, sous la contrainte de l’anonymat : En aucun cas devront-ils parler ni révéler leur identité d’une quelconque manière, et vous garderez les yeux bandés tout au long des ébats pour ne pas les identifier. Ainsi chacun d’eux sera jugé sur la seule base du plaisir qu’il vous aura donné, indépendamment de son charme ou de ses atouts littéraires.
5/ Publier ici même, sur la base de vos évaluations au terme des trois étapes de ce concours d’amantitude, qui fût à vos yeux le meilleur amant… ou la meilleure maîtresse !
Croyiez-vous, ma chère Cassandre, que j’allais obéir aveuglément à tous vos desiderata ? Pensiez-vous que j’allais servir servilement vos fantasmes érotiques sans y mettre un seul grain de sel ? Ce serait mal me connaître ! Je sais vos penchants saphiques, tout particulièrement marqués à l’endroit des toutes jeunes femmes, et je leur ouvre donc largement les portes de ce concours ! J’entends déjà vos objections : « On ne juge pas le charme d’un homme et le charme d’une femme selon les mêmes critères » ou encore « Comment pourrais-je comparer le désir que m’inspire un homme et celui que m’inspire une femme ? ». Permettez-moi d’y opposer l’argument suivant : Ce concours à pour objet de vous séduire Cassandre, vous et personne d’autre, avec les atouts dont les candidats disposeront ; il ne s’agira pas de déterminer qui est l’homme le plus séduisant, mais de trouver la personne qui a su le mieux vous séduire dans ces circonstances si particulières. Vous ne devrez donc pas classer les atouts disparates des candidats pour leur attribuer une note comparative, mais juger chacun selon les émotions qu’il vous aura données indépendamment des autres.
Je pense avoir bien résumé les termes et les enjeux de ce concours de séduction, n’hésitez donc pas, très chère Cassandre, à m’écrire en privé toute précision nécessaire ou instruction supplémentaire : je suis votre obligé.
Bien à vous,
Vagant
___________________________________________
Ami lecteur, la lettre ci-dessus n’est pas un exercice de style et encore moins une facétie de ma part. Je viens de vous présenter, sous la forme de cette lettre ouverte, le concours bien réel – réel dans toute son acception charnelle – dont la mystérieuse Cassandre est l’enjeu et l’objet. Je ne dirai rien de plus quant au charme inimitable de cette jeune trentenaire, et vous ne verrez rien d’autre d’elle que ces quelques photos qui, je l’espère, vous inspireront les plus tendres pensées. En vérité, je suis certain qu’il ne saurait en être autrement et je vous invite à lui écrire sur ma messagerie : vagant75@yahoo.fr, en joignant votre âge, quelques photos et votre contact téléphonique si nous ne nous connaissons pas par ailleurs. Avant de participer, songez que la seconde et la troisième étape de ce concours se joueront impérativement en région parisienne. Ah, j’oubliais : si vous deviniez à tort ou a raison que Cassandre est votre belle sœur, votre voisine de palier ou votre petite amie, je vous invite très fermement à garder ces suppositions pour vous. Tout commentaire relatif à l’identité de Cassandre ou celle des futurs candidats sera impitoyablement effacé, car l’anonymat des uns et des autres est la clef de voûte de cette délicate entreprise. Je vous remercie d’avance pour votre compréhension.
13:50 Publié dans Défis, In vivo | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : cassandre, bachelor, concours, séduction